- Vous savez, vous ne m'avez jamais vraiment donné l'occasion de dire "oui" ou "non".
- Question d'habitude. Dans une négociation, si l'issue n'est pas certaine avant même le début, on sait que l'on a la main la plus faible. Tâche de ne pas l'oublier, Malden. Oh, et ne passe pas par là.
j'ai passé un bon moment avec ce livre, les personnages sont intéressant (malden le voleur à peu prêt doué) mais l'histoire prend réellement de l'intérêt en lisant le t2. Comme quoi beaucoup d'histoire découpé en tome avec un déroulement général ne s'apprécie qu'après avoir lu l'ensemble.
(Attention spoiler il a dit Alfaric !)
- Serres-moi la pogne, tu verras pourquoi.
Il tendit une main calleuse et couturée, que Malden voulut saisir. Il n'en fut toutefois pas capable : ses doigts se refermèrent sur le vide, comme si Kemper n'avait pas été là. Il ne sentit qu'une moiteur froide, comme s'il avait cherché à saisir une volute de brouillard. Il en eût le souffle coupé ; incrédule, il voulut attraper les bras ou les cheveux de l'autre. Celui-ci demeurait parfaitement intangible. Autant se débattre avec son propre reflet dans un miroir.
Entrer sans autorisation sur les terres d'un sorcier revenait à s'automassacrer. Difficile d'imaginer quelle malédiction terrifiante Hazoth pourrait infliger à un intrus. Il avait le pouvoir de transformer les tripes en eau ou de faire exploser les yeux dans leurs orbites d'un simple geste de la main. Aucun docteur ne savait guérir ce genre de blessures, et aucun ne s'y risquerait de crainte de subir le même sort.
Non, seul un imbécile viendrait déranger Hazoth dans sa demeure.
Un technicien humain pourrait concevoir ces chausse-trappes diaboliques, mais seul un nain est capable de les construire.
La lumière de la pièce ne lui permit pas de voir grand-chose, mais crocheter une serrure était un talent mettant à l'oeuvre les doigts, pas les yeux.
A l'intérieur des ruines, trois vieillards en haillons étaient assis sur un grand coffre en bois. Deux d'entre eux arboraient une longue barbe blanche, l'autre étant chauve et rasé de frais. L'âge avait ratatiné leurs muscles, mais leurs yeux conservaient un éclat malin : ils étaient tout sauf gâteux.
Cette espérance, ou plutôt ce manque d'espérance, lui avait donné de l'ambition. Et l'ambition nourrissait la volonté.
Une épée couverte de sang… — … est une épée qui ne rouille pas, compléta Bisbille.
Deux fois seulement une lame n’a pas correctement été transmise. Les deux épées, Brisecroc et Aubelame, nous ont été volées par des barbares. Nul homme civilisé ne sait où elles se trouvent aujourd’hui.