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Critique de livr0ns-n0us
Je ne suis pas convaincue par ce tome, qui a d'ailleurs déçu beaucoup de personnes. Sans être une totale déconvenue pour moi, il est clair qu'Extras est loin d'être le meilleur tome de la saga. Si il est toujours aussi plaisant de retrouver l'univers créé par Scott Westerfeld, et surtout de le voir évoluer, j'avoue que je me suis assez vite lassée du procédé qu'utilise l'auteur pour introduire ses personnages et faire avancer son histoire. Dans Extras, le schéma est en tous points similaires à celui d'Uglies...
Ce tome n'a qu'un vague lien avec les précédents et il ne faut à mon sens surtout pas le considérer comme une suite mais plutôt comme un bonus. Tally Youngblood et ses amis ont mis fin au Prettytime, en dévoilant au grand jour les dessous de l'opération par laquelle tout le monde passe à son seizième anniversaire et qui a pour but de rendre beau : le gouvernement modifie aussi le cerveau afin de faire des habitants des moutons, incapables de faire des choix par eux-même.
Cette fois-ci, l'histoire se déroule au Japon, environ trois ans après l'effondrement de la société telle que Tally la connaissait. Oubliée, l'opération du cerveau, mais beaucoup de choses n'ont pas vraiment changé... Aya Fusse est une jeune Extra, c'est à dire qu'elle n'a rien de particulier. Elle n'a pas encore atteint l'âge de se faire faire des modifications corporelles, aussi doit-elle subir son gros nez et ses autres petits défauts. Mais la beauté s'est effacée devant la célébrité : dans le monde d'Aya, l'important est d'être vu. Chaque habitant est doté à sa naissance d'un site Internet visible de tous sur lequel on « claque » pour se faire remarquer, c'est-à-dire qu'on dévoile un scoop qui pourra vous faire monter dans le rang de la ville, et atteindre la gloire. Aya est une petite claqueuse qui rêve de mettre la main sur le sujet idéal. Lorsqu'elle est introduite dans un cercle secret de filles au rang facial plus bas que terre mais dont le passe-temps est de surfer sur les trains magnétiques, Aya pense avoir trouvé les Rusées, ce groupe mythique, et croit détenir le sujet qui fera sa notoriété. Elle ne s'imaginait pas découvrir bien pire...
Scott Westerfeld reprend dans cet opus des thèmes qui lui son chers, à savoir la trahison, le mensonge et la remise en question. Aya est très semblable à Tally, tant par sa mentalité que son parcours. Voilà ce que je peux reprocher à Extras : j'ai eu l'impression tenace de lire une variante du premier opus, bien que l'histoire soit différente. Tous les procédés m'ont semblé déjà vu ; Scott Westerfeld se sert sans hésitation des mêmes ficelles. Ce bémol mis de côté, j'ai apprécié le rythme très prenant de l'histoire, et le monde qu'il imagine, finalement très proche du nôtre sur beaucoup de points.
Globalement, ce tome m'a laissé une impression d'essoufflement. Je ne pense pas lire le dernier, Secrets, dont j'ai entendu de pires commentaires qu'Extras. Je préfère penser que la boucle est bouclée et me tourner vers les oeuvres futures de cet auteur, ainsi qu'attaquer ses écrits pour adulte.
Lien : http://livr0ns-n0us.blogspot..
Ce tome n'a qu'un vague lien avec les précédents et il ne faut à mon sens surtout pas le considérer comme une suite mais plutôt comme un bonus. Tally Youngblood et ses amis ont mis fin au Prettytime, en dévoilant au grand jour les dessous de l'opération par laquelle tout le monde passe à son seizième anniversaire et qui a pour but de rendre beau : le gouvernement modifie aussi le cerveau afin de faire des habitants des moutons, incapables de faire des choix par eux-même.
Cette fois-ci, l'histoire se déroule au Japon, environ trois ans après l'effondrement de la société telle que Tally la connaissait. Oubliée, l'opération du cerveau, mais beaucoup de choses n'ont pas vraiment changé... Aya Fusse est une jeune Extra, c'est à dire qu'elle n'a rien de particulier. Elle n'a pas encore atteint l'âge de se faire faire des modifications corporelles, aussi doit-elle subir son gros nez et ses autres petits défauts. Mais la beauté s'est effacée devant la célébrité : dans le monde d'Aya, l'important est d'être vu. Chaque habitant est doté à sa naissance d'un site Internet visible de tous sur lequel on « claque » pour se faire remarquer, c'est-à-dire qu'on dévoile un scoop qui pourra vous faire monter dans le rang de la ville, et atteindre la gloire. Aya est une petite claqueuse qui rêve de mettre la main sur le sujet idéal. Lorsqu'elle est introduite dans un cercle secret de filles au rang facial plus bas que terre mais dont le passe-temps est de surfer sur les trains magnétiques, Aya pense avoir trouvé les Rusées, ce groupe mythique, et croit détenir le sujet qui fera sa notoriété. Elle ne s'imaginait pas découvrir bien pire...
Scott Westerfeld reprend dans cet opus des thèmes qui lui son chers, à savoir la trahison, le mensonge et la remise en question. Aya est très semblable à Tally, tant par sa mentalité que son parcours. Voilà ce que je peux reprocher à Extras : j'ai eu l'impression tenace de lire une variante du premier opus, bien que l'histoire soit différente. Tous les procédés m'ont semblé déjà vu ; Scott Westerfeld se sert sans hésitation des mêmes ficelles. Ce bémol mis de côté, j'ai apprécié le rythme très prenant de l'histoire, et le monde qu'il imagine, finalement très proche du nôtre sur beaucoup de points.
Globalement, ce tome m'a laissé une impression d'essoufflement. Je ne pense pas lire le dernier, Secrets, dont j'ai entendu de pires commentaires qu'Extras. Je préfère penser que la boucle est bouclée et me tourner vers les oeuvres futures de cet auteur, ainsi qu'attaquer ses écrits pour adulte.
Lien : http://livr0ns-n0us.blogspot..
