AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Les amours d'Odon et Fulvia (6)

Pendant des générations, pendant des siècles, l'homme n'avait cessé de lutter; réclamant la liberté, rêvant de l'avoir obtenue se réveillant pour se découvrir esclave des nouvelles forces qu'il avait engendrées, brûlant et étant brûlé pour les mêmes croyances sous d'autres déguisements, appelant idées ses instincts et révélations ses idées; détruisant, reconstruisant, tombant, se relevant, réparant des armes brisées, soutenant des illusions éteintes, prenant ses échecs pour des réussites et plantant son drapeau sur des remparts en ruine. À mesure que la vision de ce conflit obstiné s'imposait à lui, Odon comprit que la beauté, le pouvoir, l'immortalité se trouvaient non pas dans l'idée, mais dans le combat pour l'idée.
Commenter  J’apprécie          10
Pour Fulvia, les idées devaient être ou bien rejetées, ou bien mises tout de suite en application ; pour lui, les idées restaient en réserve dans l'esprit pour servir à commenter la vie, plutôt qu'à inciter à l'action. Cette perpétuelle disponibilité à de nouvelles impressions était une qualité qu'elle ne pouvait comprendre, ou qu'elle ne pouvait concevoir que comme une faiblesse.
Commenter  J’apprécie          10
...et souvent je pense que si ceux qui pestent si bruyamment contre les institutions existantes prenaient la peine de remonter jusqu'à leur source, et, par exemple, comparaient les conditions de notre État aujourd'hui à ce qu'elles étaient il y a cinq cents ou mille ans, au lieu de les mesurer aux critères de quelque république platonique imaginaire, ils découvriraient, sinon moins de sujets de plainte, du moins davantage de moyens de comprendre les abus qu'ils dénoncent, et d'y remédier .
Commenter  J’apprécie          10
Ils avaient gouverné durant trop de siècles et en avaient trop joui ; et le pauvre infirme qu'il venait de laisser à ses tristes scrupules et à ses noirs pressentiments ne semblait être que la cosse vide de passions depuis longtemps épuisées.
Commenter  J’apprécie          10
...elle lui parut d'abord, une présence lumineuse et impondérable émergeant pour lui du passé ; mais tandis qu'il lui tenait les mains, le courant ardent de la vie se renouvela en eux, et la femme supplanta l'ombre.
Commenter  J’apprécie          00
Jamais depuis lors il n'avait éprouvé comme maintenant cette adhésion spontanée et enfantine à l'inattendu, ce sentiment qu'aucune rencontre ne pouvait être trop étonnante pour s'accorder avec le simple étonnement de vivre.
Commenter  J’apprécie          00




    Lecteurs (19) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Qui a écrit cette oeuvre?

    Qui a écrit 1984 ?

    H.G Wells
    O Wells
    S Beckett
    G Orwell

    11 questions
    10608 lecteurs ont répondu
    Créer un quiz sur ce livre

    {* *}