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Citations sur Underground railroad (320)

Des corps volés qui travaillaient une terre volée.
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Ce sont des mains noires qui ont construit la Maison-Blanche, le siège de notre gouvernement national.
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On a fait notre part, on joue notre rôle …..
L’esclave et le chasseur.
Le maitre et le chef d’équipe.
Les nouveaux arrivants qui affluent dans les ports et les politiciens, les shérifs, les journalistes, les mères qui élèvent des fils vigoureux.
Les gens comme toi et ta mère, vous êtes ce que votre race compte de mieux.
Les plus faibles de votre tribu ont été éliminés, morts à bord des négriers, morts de notre variole européenne, morts dans les champs en cultivant notre coton et notre indigo.
Vous devez être forts pour survivre au labeur et pour nous rendre plus puissants, plus glorieux.
Si nous engraissons des porcs, ce n’est pas parce que ça nous amuse, mais parce que nous avons besoin d’eux pour survivre.
Mais on ne peut pas se permettre de vous rendre trop malins. Ni de vous rendre assez résistants pour nous échapper.
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La liberté était une chose changeante selon le point de vue, de même qu'une forêt vue de près est un maillage touffu, un labyrinthe d'arbres, alors que du dehors, depuis la clairière vide, on en voit les limites.
Être libre n'était pas une question de chaînes, ni d'espace disponible.
Sur la plantation, elle n'était pas libre, mais elle y évoluait sans restriction, elle goûtait l'air frais et suivait la course des étoiles l'été.
Cé'était un endroit vaste dans son étroitesse.
Ici, elle était libérée de son maître, mais elle tournait en rond dans un terrier si minuscule qu'elle ne pouvait même pas s'y tenir debout.
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Les Blancs étaient venus sur cette terre pour prendre un nouveau départ et échapper à la tyrannie de leurs maîtres, tout comme les Noirs libres avaient fui les leurs.
Mais ces idéaux qu'ils revendiquaient pour eux-mêmes, ils les refusaient aux autres.
Cora avait entendu maintes fois Michael réciter La Déclaration d'indépendance ...........
............ Elle n'en comprenait pas les mots, la plupart en tout cas, mais "naissent égaux en droits" ne lui avait pas échappé.
Les Blancs qui avaient écrit ça ne devaient pas tout comprendre non plus, si "tous les hommes" ne voulait pas vraiment dire tous les hommes.
Pas s'ils confisquaient ce qui appartenait à autrui, qu'on puisse tenir ce bien dans sa main - comme la terre - ou non - comme la liberté.
La terre qu'elle avait labourée et cultivée avait été une terre indienne. Elle savaient que les Blancs se vantaient de l'efficacité des massacres, au cours desquels ils tuaient des femmes et des enfants et étouffaient au berceau leur avenir.
Des corps volés qui travaillaient une terre volée. C'était une locomotive qui ne s'arrêtait jamais .......
.........c'est précisément ce qu'on fait quand on enlève aux gens leurs bébés : on leur vole leur avenir.
On les torture d'abord tant qu'on peut quand ils sont sur cette terre, puis on leur enlève tout espoir qu'un jour leur peuple connaisse un sort meilleur.
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L’éventail des possibles se déployait devant ces pèlerins tel un banquet, eux qui toute leur vie avaient eu tellement faim.
Jamais ils n’avaient vu une chose pareille, mais ils laisseraient leur marque sur cette terre nouvelle, aussi sûrement que les glorieux colons de Jamestown ; ils la feraient leur en vertu d’une inexorable logique raciale.
Si les nègres étaient censés jouir de leur liberté, ils ne seraient pas enchainés.
Si le Peau-Rouge était censé conserver sa terre, elle serait encore à lui.
Et si le Blanc n’avait pas été destiné à s’emparer de ce nouveau monde, il ne le possèderait pas.
Tel était l’authentique Grand Esprit, le fil divin qui reliait toute entreprise humaine : si vous arrivez à garder quelque chose, c’est que cette chose vous appartient. C’est votre bien : votre esclave, votre continent.
L’impératif américain…
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La littérature anti-esclavagiste était illégale dans cette région du pays.
Les abolitionnistes et sympathisants qui s’aventuraient en Géorgie et en Floride, étaient chassés, fustigés et molestés par la foule, recouverts de goudron et de plumes.
Les méthodistes et leurs inanités n’avaient pas leur place dans le giron du roi Coton.
Les planteurs ne toléraient pas la contagion.
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Elle avait vu des hommes pendus à des arbres, abandonnés aux buses et aux corbeaux.
Des femmes entaillées jusqu'à l'os par le fouet à lanières.
Des corps vivants ou morts, mis à rôtir sur des bûchers.
Des pieds tranchés pour empêcher la fuite, des mains coupées pour mettre fin aux vols.
Elle avait vu des garçons et des filles plus jeunes que cet enfant se faire rouer de coups ....
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Tant qu'un membre de notre famille endurait les tourments de l'esclavage, je n'avais d'homme libre que le nom.
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L'esclavage est un péché quand on soumet des Blancs à son joug, mais pas des Africains.
Tous les hommes naissent égaux, mais on peut décider que vous n'êtes pas humain.
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