Citations sur Fables, tome 1 : Légendes en exil (44)
Et ils ne vécurent plus jamais heureux.
[Bête] Nous avons déjà un château et des terres inutiles, abandonnés à jamais dans les royaumes. Pourquoi vouloir gagner d’autres terres et un autre titre inutiles ?
[Belle] Parce que ce sont tes terres et ton titre. Je ne suis qu’une paysanne qui a fait un mariage d’argent. Je veux quelque chose à moi. Si je gagne, je serai princesse de droit.
Ensuite on est allés voir la sorcière de la Forêt Noire.
- J’ai été sage, grand méchant loup.
- Certes, vous êtes irréprochable depuis votre arrivée en ville. N’empêche que je vous soupçonne d’avoir repris vos vieilles habitudes alimentaires. N’est-ce pas mamie ? Le pain d’épices, on s’en lasse à la longue, hein ?
- Si les Communs comptent sur leur gouvernement pour résoudre leurs problèmes, la société des Fables attend de vous que vous vous preniez en main. Notre seule préoccupation c’est que nous enfreignez notre loi la plus vitale : aucun Fable ne doit, pas son action ou son inaction, révéler notre nature magique au monde commun. Si vous ne pouvez pas garder une apparence humaine normale ni acheter un trompe-l’œil à l’une de nos sorcière la loi exige que vous soyez exilé à la ferme, ou vivent les Fables non humains.
« Les loteries sont un impôt sur la stupidité, dit-on. »
- Contre ma volonté, vous vous êtes immiscée dans mon enquête, et vous avez le droit de me virer si je m'approche trop près du but. Avouez que c'est un avantage appréciable pour un assassin.
- C'est vrai. Je m'en souviendrai si je décide de tuer quelqu'un un jour.
Banche neige . je compatis mais je ne peux rein pour vous. La plupart des fables ont perdu leurs terres, leurs titres et leur fortunes lorsque l' ADVERSAIRE les a chassés de chez eux. Nous devons faire avec.
Le Grand Méchant Loup :: Vous comptiez faire quoi avec votre pic à fondue ?
Blanche Neige :: Vous aider.
Le Grand Méchant Loup :: Je suis touché... et content que vous ne soyez pas arrivée plus tôt. Barbebleue est épéiste jusqu'à la moelle, ce que vous n'êtes pas.
Le Grand Méchant Loup :: Ils vous aurait arraché ça, et il s'en serait servi pour nous étriper tous les deux.
Blanche Neige :: Pas avant que je l’aie frappé un bon coup, et ça aurait suffi. C'est la lame vorpale rendue célèbre par le Bredoulocheux. "Fulgurant d'outre en outre, la lame vorpale virevolte perce et tranche : Flac-Vlan ! Elle terrasse la bête !" Bref, il se bat à votre place !
Un par un, nos royaumes épars tombèrent sous le joug de l'adversaire, englouti dans son empire de plus en plus grand.
Si nous nous étions alliés assez tôt, peut-être aurions-nous pu l'arrêter.
Quand nous réalisâmes qu'il n'entendait pas conquérir que les autres royaumes des autres, mais qu'il les convoitait tous, il était trop tard. Il était déjà trop puissant.
Jadis, nous vivions dans mille royaumes distincts, éparpillés sur une centaine de mondes magiques.
Nous étions rois, cordonniers, sorciers ou sculpteurs. Nous avions nos pécheurs, nos saints et nos fieffés arrivistes et du plus grand seigneur à la plus humble paysanne, nous ne nous connaissions pas pour la plupart. Il fallut une invasion pour nous unir.