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Rose Rouge est avachie au lit depuis des lustres, elle a une gueule à faire peur et la tête de cochon coupée n'est jamais arrivée à la faire sortir de son plumard où elle déprime sévère grave.

Pourtant, elle va avoir un électrochoc et nous, nous aurons droit à des informations complémentaires sur sa vie en tant que petite soeur de Blanche Neige.

Oubliez les gentils 7 nains, ici, on n'est pas chez Disney et c'est assez glauque, si on lit entre les lignes.

Dans le dessin animé, les 7 nains restent sages avec Blanche, jamais de pensées cochonnes ou lubriques, mais vous m'avouerez que c'était peu plausible, sauf s'ils étaient tous homo ! Mon dieu, on ne parle pas de ça non plus dans les Disney !!

Au retour de Blanche de son exil et de sa tournante avec des nains lubriques, Rose Rouge s'est comportée comme une vraie peste, poussant souvent le bouchon un peu trop loin.

Certes, on peut la comprendre; on ne lui avait pas tout dit, on lui avait caché des choses, mais son comportement était tout de même plus qu'odieux, mesquin et irresponsable !

Tout en nous fournissant des informations sur deux personnages centraux de Fables, le scénariste nous met aussi en appétit avec les préparatifs du grand Méchant Mister Dark.

Là, on ne pourra jamais dire qu'ils ont foiré leur Méchant, eux, car il est réussi et bougrement méchant, sadique, horrible,… Qui que vous soyez, il décèle vos Peurs et vous rend fou, méchant, agressif, meurtrier.

Sous le regard du chat noir Médée, nous découvrirons ses projets pour les Fables et les Communs, c'est-à-dire, nous… C'est pas glorieux ce qu'il veut faire de notre Monde.

J'ai adoré aussi l'entretien que Mister Dark aura avec Mister North… Grandiose !

Le combat entre M. Dark et frau Totenkinder sera épique, donnant encore plus envie de tourner les pages car ici, pas de dessinateurs que je n'aime pas ! Ouf.

Petit bonus à la fin, des dessins pour répondre à des questions posées par de lecteurs célèbres.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Encore un très bon tome qui se divise un peu en deux parties.

Tout d'abord avec un focus sur le personnage de Rose Rouge, la soeur de Blanche Neige au fond du trou, dont l'apathie commençait un peu à agacer.
Retour sur son enfance fusionnelle avec sa soeur, puis la déchirure de la séparation qui en fera un personnage détestable pendant de longues années, avant la rédemption et une reprise en main salvatrice et fort appréciable.

La deuxième partie se concentre plus sur le duel entre Mister Dark, le grand méchant actuel, et la sorcière Campanule/Totenkinder qui au fil des derniers tomes est devenu un de mes personnages préférés de la série.
Un affrontement de haute volée où les deux magies s'affrontent. Je n'en dévoile pas le résultat, mais quel dommage de devoir dire au revoir à Totenkinder d'une façon ou d'une autre (à moins que ?).

Depuis le tome précédent, ce nouvel arc prend de l'ampleur, chamboule les statu quo, et ce n'est pas pour me déplaire !
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Quatre nouveau opus de la série Fables, qui malgré sa longueur sait se renouveler, apporter de nouveaux éléments dans le background des protagonistes ou innover dans les intrigues. de bons rebondissements, une ambiance mêlant habilement maturité et féerique, c'est une très bonne série en matière de réécriture de contes, fables ou légendes.

Le fil rouge est un nouvel antagoniste sombre et mystérieux, cependant, de petites intrigues savent se glisser ça et là afin de nous tenir en haleine. Ce M. Dark va donner du fil à retordre à nos Fables qui se verront contraints d'abandonner leur ville pour la ferme. Rose Rouge se laisse dépérir après la mort tragique d'un des personnages principaux, elle va devoir faire le point sur sa vie, abordant ainsi sa rancoeur vis à vis de Blanche. Une histoire concentrée sur le dix huitième tome, un opus qui compte parmi mes préférés tant j'ai adoré en apprendre plus sur cette femme. Il y a d'autres petites histoires, en quatre tomes, on a largement de quoi s'occuper et ne pas s'ennuyer une seule minute.

Pour autant, j'admets avoir eu du mal avec le tome 16, si le quinzième m'a permis de renouer avec la licence que j'avais laissé de côté par manque de temps, le seizième me laisse songeuse. Il est atypique dans l'intrigue et même si j'ai bien aimé cette affaire de genres littéraires qui s'affrontent, je suis restée à côté une bonne partie du comics. Ainsi, il faut véritablement s'accrocher durant quelques passages qui peuvent paraître moins intéressant ou moins rythmé. Il faut dire que l'importante place donnée au texte, rend la lecture souvent fastidieuse, à lire que si l'on est concentré dessus.

Cependant, une fois dedans, il est impossible de lâcher sa lecture, c'est très addictif de voir s'animer les héros de contes, de fables, de légendes devant nous, de les voir se mélanger un peu dans le principe de Once Upon A Time. Les protagonistes deviennent alors de plus en plus travaillé et ils savent encore se montrer surprenants, on retrouve avec plaisir les anciens et l'on découvre de petits nouveaux. le style mature et sombre plaît de suite, et tranche avec ces couleurs vives et lisses propres aux comics. L'ambiance oscille entre action, passion, intrigues familiales, magie, angoisse, on a le droit à de belles batailles ou autres scènes d'actions, à des pauses captivantes... C'est un sacré mélange bien dosé et j'aime cette histoire rythmée et entraînante.

Le texte est d'excellente qualité, on peut ainsi avancer le récit grâce aux répliques des personnages, des répliques qui leur collent parfaitement bien par ailleurs. Les mots s'enchaînent avec fluidité, il existe une certaine modernité dans le langage, mais l'on s'y fait très vite. Cela fait parti d'un tout, d'un parti pris assumé et auquel l'on adhère facilement. le style des dessins sont typiques du comics, les lignes sont précises et droites, les couleurs vives et lisses, le comics a cette particularité de laisser différents talents s'exprimer sur cet univers. Et même si l'uniformité n'est pas toujours de rigueur, on sent une patte graphique, on ressent ce monde inventé par Bill Willingham. Je reste fan de cette esthétique particulière qui fait le charme de la série.

Quant aux personnages, j'ai retrouvé avec plaisir mon couple favori, à savoir Bigby et Blanche-Neige ; ils restent géniaux, sympathiques, forts et touchants, ils sont merveilleux. Je suis également ravie pour la Belle et la Bête, ils leur arrivent une bonne nouvelle et j'apprécie cette petite surprise. Je suis très chamboulée par le destin de certains protagonistes, ils m'ont fait de bonnes et de mauvaises surprises, dans le sens qu'il est extraordinaire qu'ils parviennent encore à surprendre après tant de tomes. Je parle de Blue Boy, de la sorcière suivant nos Fables et ayant apporté tant de choses à la communauté, ou encore de Rose Rouge. Je pourrais parler pendant des paragraphes entiers de chaque personnage composant cette immense fresque, mais je me contenterais de dire qu'ils sont attachants, formidables à suivre ou à comprendre, je les adore.

En conclusion, ces quatre tomes sont d'une grande richesse. L'action est bien présente et rythme l'ensemble des nouvelles intrigues proposées par les auteurs, notamment cette nouvelle bataille menée contre ce mystérieux et effrayant Mister Dark. Un antagoniste de charme et qualité, il sème la zizanie et permet d'apporter des révélations importantes et sympathiques, un retour dans le passé pour Rose Rouge, un nouveau départ pour la sorcière des Fables... On va de surprises en surprises, le texte est très soigné, l'ambiance reste mature, on apprécie avec enthousiasme le mélange habile de contes, de fables et de légendes proposés dans l'univers à la fois riche et complexe qu'à créé Bill Willingham. Je lirais volontiers la suite, car cette suite confirme la place de championne qu'occupe Fables en matière de comics.
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Ce tome fait suite à Witches ; il comprend les épisodes 94 à 100 de la série mensuelle.

Pour commencer, la Bête doit s'interposer entre la Fée Bleue et Geppetto, King Cole doit réfréner les initiatives d'Ozma, il doit également décider avec Bigby, Blanche Neige et Beast de comment diriger la Ferme, Maddy doit trouver le moyen d'envoyer ses rapports sur les agissements de Mister Dark sans se faire prendre, Frau Totenkinder doit convaincre Dunster Happ de lui dire comment vaincre Mister Dark. Et Rose Red assiste à une apparition de sa défunte mère. Cette dernière va lui révéler les véritables circonstances de la séparation entre elle et sa soeur Blanche Neige, ce qui est l'occasion pour le lecteur de redécouvrir son aventure avec les 7 nains sous un tout autre jour, d'une vraie noirceur cruelle. Pendant ce temps là, Geppetto, Ozma et Brock Blueheart se sont liés pour constituer une coalition s'opposant à celle de King Cole, afin de devenir les gérants officiels de la Ferme. le duel tant attendu entre Frau Totenkinder et Mister Dark a lieu, jusqu'à son terme.

Le tome précédant dégageait un charme certain, ainsi qu'un léger parfum de déjà vu avec Mister Dark prenant la place de l'Adversary. Ce parfum persiste en plus diffus, mais les péripéties et les révélations se succèdent à un rythme tellement soutenu avec une multitude de personnages que cet aspect devient très secondaire et que le plaisir du divertissement prend le dessus.

Bill Willingham a donc changé de braquet pour une accélération impressionnante, sans rien sacrifier des personnages et des ambiances. Cette histoire permet la convergence de plusieurs intrigues et donc l'apparition de nombreux personnages. Jugez un peu : Rose Red (évidemment puisqu'elle prête son nom pour le titre), Blanche Neige & Bigby et leurs sept enfants, Mister North, Geppetto, Ozma, Frau Totenkinder, Pinocchio, King Cole, Maddy, Stinky, Clara (le dragon à la forme sortant de l'ordinaire), Blue Fairy, le docteur Swineheart et l'infirmière Sprat, la Belle et la Bête, Bufkin, Thumbelina, Flycatcher, Reynard le renard,... , Prescot, Leland et Thaddeus (les 3 souris aveugles).

Willingham n'a pas d'autre objectif que celui de divertir. Il ne développe pas de point de vue particulier sur le sens de la vie, ou de thème philosophique. le summum en termes de message est atteint lors d'un discours passionné de Rose Red sur le fait que lorsqu'on est mal fait de sa personne il vaut mieux être aimable et souriant pour être accepté en société. Comme degré zéro de leçon de vie, on ne fait pas beaucoup plus à ras les pâquerettes. Par contre, comme divertissement, ce tome remplit sa mission sur tous les plans. La plus grande récompense pour le lecteur est de voir les personnages évoluer, sans stagner. Willingham ne cherche jamais à revenir à statu quo antérieur. Parmi toutes les évolutions, je peux citer (sans dévoiler des secrets, ce qui gâcherait le plaisir de lecture) que Frau Totenkinder connaît une évolution irréversible et que le lecteur apprend enfin si la layette qu'elle avait tricoté pour le bébé à naître était de la bonne forme ou non. Les interactions entre les personnages ne révèlent pas une sensibilité psychologique pénétrante de l'auteur, mais elles font exister chacun au-delà d'un ou deux stéréotypes.

6 épisodes sur 7 sont dessinés par Mark Buckingham qui est en grande forme. Il allie avec son savoir faire habituel les démonstrations de pouvoirs magiques en pleine action avec le coté iconique et plus grand que nature des personnages. C'est toujours un régal pour les yeux. L'encrage est partagé en Steve Leialoha (toujours parfait pour embellir les dessins de Buckingham), Andrew Pepoy (un peu moins sophistiqué) et une vingtaine de pages par Dan Green (à la main un peu lourde et pataude). L'épisode 99 est consacré à la rencontre entre Mister Dark et Mister North et illustré par Inaki Miranda dont le trait est plus fin et plus précis, pour un résultat différent et très agréable.

J'ai vraiment retrouvé dans ces 7 épisodes tout le souffle et le dynamisme des meilleures histoires de cette série.

L'épisode 100 s'accompagne de nombreux bonus. Il y a un épilogue consacré à l'infirmière madame Sprat, un consacré au nouveau né, un consacré à Thumbelina et un consacré aux 3 souris aveugles (3 pages illustrés par Joao Ruas, le nouveau responsable des couvertures). Les interventions de ces dernières sont de plus en plus drôles et savoureuses. On retrouve la rubrique de réponse aux questions des lecteurs. Qui réalise les comics Fables (illustré par Dave Johnson) ? Quel est le numéro de téléphone personnel de Blanche Neige (1 page magnifique d'Adam Hughes) ? Depuis la mort de Baba Yaga, que fait Bufkin pour passer le temps ? À quoi pensait Geppetto quand il a sculpté Pinocchio (2 pages illustrées par JH Williams III) ? Il y a également des figurines à découper pour faire un décor, un jeu de plateau et des pages de crayonnés de Mark Buckingham. Enfin, il y a une nouvelle de 9 pages écrites par Buckingham avec quelques illustrations de Bill Willingham (ils ont inversé leurs rôles pour un résultat très lisible).
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Je retrouve enfin tous les ingrédients qui m'ont fait apprécier ce comics dans les premiers tomes ! Un scénario cynique, grinçant et parfois glauque, des personnages forts, ambivalents et dangereux… On retrouve aussi des extraits de contes, revisités à la sauce « Fables » bien sûr !
Un vrai plaisir !
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On attendait une montée une puissance mais ce 16éme tome, Rose Rouge, va bien au delà des espérance. Un excellent tome de la saga Fables !

On peut diviser ce 16éme tome en 3 parties majeures. La premiére, qui occupe la moitié, soit prés de 110 pages, revient sur l'histoire de Rose Rouge, qu'on ne connait finalement que trop peu. la soeur de Blanche Neige, son passé, on ne l'avait pas encore découvert et ça permet également au scénariste de revisiter Blanche Neige justement. Prenant et vraiment important tant le personnage est malmené depuis quelques temps.

La deuxiéme partie se concentre sur la suite et la fin (?) du combat avec Mister Dark. En effet, on va assister à un long affrontement entre lui et Campanule, ex-Frau Totenkinder. Un grand moment blindés de références et trés intelligent, qui propose en plus de vrais changements graphiques.

Et pour fêter les 100 numéros, on trouve ensuite quelques petites histoires illustrés par des dessinateurs inédits, une aventure de Pinocchio entièrement textuel, les réponses à 4 questions de « stars » par le biais de petites histoires (dont une question de Cobie Smulders, la Robin de How I Met Your Mother) et également des croquis, quelques découpages et même un jeu de l'oie ! Largement de quoi faire et de quoi s'amuse donc dans ce tome 16 d'une saga qui n'a toujours produit qu'un seul vrai faux pas !
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Après un dix-septième tome axé sur la magie, qui se concentrait sur les préparatifs des Fables en vue de l'affrontement contre Mister Dark, ce dix-huitième volet livre le combat tant attendu entre Frau Totenkinder et ce nouvel ennemi particulièrement sombre qui a pris possession de Fableville.

Intitulé « Rose Rouge », cet album se concentre tout d'abord sur la soeur de Blanche-Neige. Elle, qui déprimait dans son lit depuis la mort de Boy Blue, se réveille au bon moment, juste à temps pour reprendre les commandes de la Ferme, où se fomentaient plusieurs complots entre les différents camps. Ce réveil de Rose Rouge est accompagné d'une revisite particulièrement sombre de l'histoire de Blanche-Neige. Ce long flash-back qui revient sur l'histoire des deux soeurs permet de redécouvrir le célèbre récit de Disney sous un tout nouveau jour. Cette revisite n'est certes pas aussi sombre que l'incontournable « Pinocchio » de Winschluss, mais c'est tout de même assez jubilatoire et particulièrement intelligent.

Si ce dix-huitième tome débute par l'épisode #94, il emmène progressivement le lecteur vers le fameux centième épisode. Celui-ci propose l'affrontement entre Mister Dark et Frau Totenkinder, alias Campanule, qui avait déjà droit à un rôle important lors du tome précédent et qui vole la vedette à tout le monde lors de ce duel épique qui multiplie les sortilèges, tous plus inventifs les uns que les autres.

Si Mark Buckingham dessine six des sept épisodes présents dans ce tome et que je ne suis généralement pas fan du principe des remplacements, j'ai été par contre assez bluffé par le travail d'Iñaki Miranda sur l'épisode #99. Il illustre la rencontre entre Mister Dark et Mister North avec grand brio et propose des planches vraiment superbes.

Et pour fêter le centième épisode, le lecteur à également droit à cinquante pages de bonus, dont une rubrique de réponse aux questions des lecteurs illustrée par divers artistes, ainsi qu'un jeu et même un petit théâtre et des figurines à découper.

Une saga incontournable qui tient les lecteurs en haleine depuis cent épisodes !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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