#boucledor

Une adaptation moderne du conte “Boucle d'or et les trois ours”. Et si Boucle d'Or squattait la maison des trois ours pour augmenter ses followers et ses likes sur les réseaux sociaux ? #boucledor

Retour de lecture : le duo Jeanne Willis (textes) et Tony Ross (illustrations) fonctionne à merveille dans “#boucledor” ! Ensemble ils imaginent une petite fille prise dans l'engrenage des réseaux sociaux (l'importance du buzz, de la visibilité etc.). Comme dans le conte, elle va manger à la table des ours, dormir dans leur lit et casser un tas de choses. Sauf que, contrairement au conte, #boucledor a tout diffusé sur le Net. Et sur Internet, les choses ne disparaissent pas aussi facilement. Une manière d'aborder les réseaux, la diffusion des images etc.

Une adaptation moderne #boucledor
L'histoire est lancée. Pour faire le buzz, #boucledor rentre dans une vieille bicoque dont elle force la porte (et se prend en selfie en train de le faire.) Avec ça, elle va pouvoir proposer un contenu choc !

Et la voilà qui mange la purée (#chaudbouillant). Et qui casse une chaise à faire la bascule (#fun). Et qui s'endort sur un des lits (#dodo). Tout ça vous dit quelque chose ? C'est l'histoire du conte. Sauf que cette fois, comme dit plus haut, elle prend des photos et des vidéos.
Quand les ours reviennent, ils constatent tous les dégâts. Mais qui a fait tout ça ?

Sur Internet : rien ne s'efface
En plus d'évoquer l'engrenage des réseaux sociaux et de l'envie de faire du buzz au point de se mettre en danger et de vandaliser des biens d'autrui (entre autres), il parle des images que vous ne contrôlez plus.
Une fois que vous les avez postées, elles ne vous appartiennent plus et elles restent. Tout comme les messages que vous pouvez laisser. Et quelle image numérique vous donnez aux autres ? Boucle d'Or se forge une très mauvaise réputation et sera sans doute punie. Alors attention.

Le conseil de la bibliothécaire : Un album difficile à conseiller pour une tranche d'âge précise car son format s'adresse aux petits mais son sujet aborde des thématiques des plus grands. Il peut servir de support pour évoquer le danger des réseaux sociaux (buzz qui pousse à des extrémités, contenus déplacés qui demeurent sur Internet…), même en prévoyance auprès d'un public qui n'est pas encore sur les réseaux (mais le saura bientôt, par exemple les CM.)
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