AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de PG35


Facilité
Don Winslow nous a habitué à mieux. Voici un polar de consommation courante, qui fait un peu penser aux scénarios de Charlier ou Greg dans les bandes dessinées d'antan. le héros Frank Decker est un ancien marine qui a de mauvais souvenirs de l'hôpital américain de Landstuhl – on se demande bien pourquoi ; la nourriture peut-être ? Accessoirement nul ne peut lui résister à main nue ou une arme (blanche ou non) à la main. Heureusement. La fidélité à son passé guerrier le conduit à accepter de rechercher l'épouse disparue - évidemment ravissante - d'un ex-collègue qui lui a sauvé la vie en Irak avant de devenir promoteur milliardaire à Miami.
Le scénario est plutôt convenu. Dès le départ, le coup de la fiancée dont toute la famille a péri dans un accident paraît suspect. Les promoteurs milliardaires devraient mieux se renseigner avant d'épouser n'importe quel canon. L'évolution des sentiments de la jolie fliquette cubaine à l'égard De Decker – de la franche hostilité à la torride passion – est également prévisible, en couchant tout de suite, nos deux héros auraient gagné du temps. Les recherches de putes supposément séquestrées sont un peu répétitives et ont un air de déjà-vu : dans le temps les détectives arpentaient le bitume humide et questionnaient des filles de joie revêches ; aujourd'hui quelques clics sur Internet, deux ou trois coups de fil et c'est réglé. Ce que c'est que le confort moderne, quand même ! Les méchants sont russes ou ukrainiens ou géorgiens, peu importe, mafieux et très méchants. Des alliés « inattendus » surgissent au bon moment pour tirer l'ex-marine des invraisemblables guêpiers dans lesquels il a le don se vautrer à tout bout de champ. Ça flingue pas mal, il y a un monceau de morts et de mourants mais comme ce sont essentiellement des mafieux russes ou ukrainiens ou géorgiens très méchants, ce n'est pas bien grave.
Bon, cela se lit en trois heures et avec plaisir néanmoins. Cependant on reste un peu sur sa faim.

Commenter  J’apprécie          37



Ont apprécié cette critique (2)voir plus




{* *}