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3,77

sur 101 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Marcher. Suivre le chemin. On le sait à travers de nombreux récits, le cheminement du marcheur est autant moteur que cérébral, le rythme aide à réfléchir, à se recentrer sur ses problèmes et aussi à s'ouvrir à d'autres possibles. On retrouve tout ceci dans le court roman de Sylvie Wojcik qui suit au plus près le chemin de Gaëlle qui un beau matin s'envole en douce du squat qu'elle occupait avec son compagnon, sans savoir pourquoi, juste l'instinct. Ce même instinct qui la pousse sur le chemin de Saint-Jacques pour marcher jusqu'à ce qu'elle sente qu'un ailleurs peut l'accueillir. Pour quelques jours, cet ailleurs va être Jeanne, bien plus âgée qu'elle, proche du bout du chemin en quelque sorte. Leurs pas vont s'emboîter, leurs coeurs se réchauffer au contact de l'autre, prêts à s'ouvrir à d'autres rencontres. C'est un récit tout simple, dépouillé, qui s'attache aux points de rencontre avec l'autre pour mieux se découvrir soi-même et pourquoi pas se pardonner. Les paysages de l'Aubrac dans toute leur splendeur brute et réparatrice ; la rudesse du décor et la véracité de ceux qui le peuplent. Une ode à la magie des rencontres, une incitation à s'ouvrir pour recevoir.
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J'adore les histoires de compostelle...
Je suis admirative de tous ces gens qui s'engagent sur ce chemin !!!!!
Être seule et à la fois rencontrer plein de gens !!!
Quel périple !!!!!
On part pour se chercher ou encore se trouver !!!!
Est ce que je serais capable ????
Encore une tres belle histoire, une rentre entre deux femmes !
Je recommande....

📖Jeanne et Gaëlle se rencontrent par hasard, un soir d'orage et de tempête, dans un gîte d'étape sur les sentiers de Compostelle. Spontanément, elles prennent la route ensemble. Très vite, elles quitteront ce chemin de randonnée bien tracé pour un autre chemin, au coeur de l'Aubrac, de ses pâturages et de ses champs de narcisses. Ce chemin dans un milieu à la fois dur et enchanteur les ramènera chacune à son histoire, son passé, sa raison de vivre. Elles ne sont pas là pour les mêmes raisons, mais au bout de leur quête, c'est pourtant le même besoin de lumière et de paix qui les fait avancer. Tout semble les opposer, une différence d'âge, d'éducation, de milieu social, mais, de ces différences, naîtront une grande proximité, une force qui les nourrira l'une et l'autre.
Roman sur le dépassement de soi, sur la puissance des rencontres et sur le grandiose d'une nature sublimée, Les Narcisses blancs nous embarque avec grâce au coeur de cette région magnifique et sauvage qu'est l'Aubrac.
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Un livre doux et léger comme le pétale d'un coquelicot se promenant au gré du vent.

On lit facilement ce récit emprunt de poésie qui nous donne envie de croquer une nature embaumée des parfums de printemps.

Je regrette cependant le manque de profondeur, les personnages sont lisses et peu développés. On aimerait en savoir plus sur la vie de Gaëlle qui semble ne pas avoir été ménagée par la vie. Jeanne a l'expérience d'un long chemin de vie mais encore une fois , elle n'est qu'une ombre tant le récit de sa vie est absent. Un livre qui fait plaisir mais un peu mièvre de mon point de vue et une finale qu'on a tôt fait d'anticiper.
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"Les narcisses blancs", ce sont ces fleurs sauvages, délicates et enivrantes qui recouvrent chaque année au printemps le plateau de l'Aubrac.
C'est aussi le titre de ce petit opuscule, au charme un peu désuet; c'est cette rencontre entre Jeanne, si fragile, souffrante et déjà âgée et la jeune Gaelle, sauvage et rebelle.
Rencontre improbable entre ces deux randonneuses solitaires qui marchent pour fuit, ou oublier ou repousser des limites. Une marche qui rend plus disponible, plus fécond et qui permet à ces deux-là de partager paysages et silence dans un premier temps, puis d'échanger, de s'apprivoiser pour enfin s'adopter.
Il y est question de burons, d'alcôves, de secrets, de dévoilements, de révélations et enfin de confiance retrouvée et accordée rendant possible de nouvelles interactions.
Là aussi, ce n'est pas le but qui importe, mais bien le temps passé en chemin à se découvrir, à abandonner la méfiance pour enfin s'ouvrir à l'autre et mieux se découvrir soi-même.
Voilà, rien que de jolies et émouvantes évocations, même si ce petit livre ne m'a pas touchée autant que je l'aurais souhaité, à cause d'une orchestration émotionnelle trop rapide et d'une fin trop attendue.
Mais marchons, marchons...car comme le disait JJ Rousseau dans ses confessions :
" Jamais je n'ai tant pensé, tant existé, tant vécu, tant été moi, si j'ose ainsi dire, que dans ceux (les voyages) que j'ai faits seul à pied .
La vue de la campagne me jette en quelque sorte dans l'immensité des êtres pour les combiner, les choisir, me les approprier à mon gré, sans gêne et sans crainte"
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lu sur le chemin justement,
l'histoire est courte, c'est un peu fouillis, ce sont deux femmes qui sont sur le chemin sans vouloir vraiment y être, sans trop savoir ce qu'elles veulent, mais elles vont se rapprocher, c'était à lire lors d'une étape pour passer le temps
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