Aujourd'hui Friedrich est considéré comme le peintre génial du silence. il donne forme a des instants qui rassemblent l'éternité et l'immensité, le temps qui s’arrête entre le devenir et le disparaitre, ainsi que la souffrance et l'action.
Le style de Friedrich ne change guère jusqu'aux années 1820, ensuite on remarque une légère modification dans la facture. Si la couleur étais jusqu'ici appliquée de manière rue, sèche, souvent monochrome, la palette devient plus nuancée. Des parties pâteuses et légèrement vernies se complètent l'une l'autre, les coloris sont souvent enrichis de valeurs très claires, la couche de peinture appliquée avec plus de nonchalance, de spontanéité.
Friedrich exige d'une authentique œuvre d'art qu'elle ''élève l'esprit" et "donne de l’élan a la fois".
Les tableaux de Friedrich possèdent toujours une structure rigoureuse, une symétrie précise, des constructions linéaires; sans oublier le contraste entre le vertical et l'horizontal - la règle et l'équerre suspendues au mur de l'atelier sur le tableau de Kersting attirent notre attention là-dessus. Le naturalisme n'a jamais intéressé l'artiste, qui voulait créer des paysages spirituels des espaces reflétant un climat psychologie.
Mais qui est le vrai Friedrich celui que nous montre Kugelgen ou l'homme qu'a peint Kersting?Le visionnaire de génie ou le "faiseur d’images" pointilleux? En fait il était les deux a la fois.
Une certaine ambivalence caractérise de nos jours encore le jugement scientifique en ce qui concerne le message difficilement accessible des tableaux de Friedrich. Peut on, oit on les interpréter de manière symbolique, voire religieuse?
les tableaux de Friedrich possèdent toujours une structure rigoureuse, une symétrie précise, des constructions linéaires: sans oublier le contraste entre le vertical et l'horizontal- la règle et l'équerre suspendues aux murs de l'atelier sur le tableau de Kersting attirent notre attention la dessus.
Le spectateur pressant que la profondeur spatiale pourrait évoquer l'évasion dans la rêverie, peut être mémé la perte des repères temporels, qui se dérobe toutefois a une définition précise. Bien que de tels paysages soient arrangés, ils ne semblent jamais artificiels, seulement dramatises.
le paysage qu'il juge d’intérêt n'est jamais une imitation de la nature, mais le résultat d'une interaction complexe entre l'impression visuelle, l’état émotionnel et la réflexion intellectuelle.