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Critique de vibrelivre


La route des estuaires
Julie Wolkenstein
roman
P.0.L, 2023, 144p


La narratrice se rend à Saint-Pair où j'ai des amis. J'ai, pour cause, moi aussi emprunté la route des estuaires, et toujours l'estuaire de la Seine m'enchante et m'émeut. Je prends le livre du rayon où il se trouve.
Cette route, qui relie Paris à Saint-Pair en Normandie, et même plus loin à Binic, en Bretagne, la narratrice l'a plusieurs fois empruntée. Pendant le Covid pour rejoindre la propriété familiale, elle est déjà divorcée, pour donner ses cours à la fac de Caen, petite, quand elle part en vacances avec ses parents, et même avant qu'on ne construise l'A 13.
A force de l'emprunter, la narratrice dit à une amie qu'elle écrirait bien un livre sur elle, le livre qu'on est en train de lire justement, qui est un patchwork de souvenirs, le camping, la fête à Marolles les 14 juillet, et surtout la mort restée mystérieuse de son petit frère mort à deux mois quand elle a deux ans. Tout le monde a cru qu'elle ne se rappelait pas son existence, mais celle-ci l'obsède même à son insu.
La narratrice va mener une enquête, elle va regarder des photos, les articles de journal de son père, le célèbre Bertrand Poirot-Delpech que j'ai beaucoup lu ; son ancienne nounou va la contacter : peut-être en saura-t-elle davantage.
C'est une enquête qui ne dit pas son nom, puisqu'elle parle de la route des estuaires, de sa vie, et qu'elle commence son livre par la prolepse pseudo-préparatoire.
Le livre n'est pas inintéressant, mais il n'emballe pas non plus, sûrement à cause de sa froideur et de sa sophistication.
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