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Critique de Tschum


C'est un portrait de groupe, celui d'une famille et de la société anglaise sur trois générations. Il commence en l'année 1880 et se développe sur dix chapitres portant chacun sur une année jusqu'en 1918 avant de rassembler, dans un dernier chapitre, les personnages à une époque contemporaine (le temps présent).
Description de la vie normale, de la vie quotidienne, des personnages, leurs actions, leurs idées, leurs pensées, leurs souvenirs, et l'influence du monde extérieur.
Virginia Woolf établit dans ce roman des analogies entre les comportements des individus dans la société et dans la sphère familiale. Elle observe les rites, les signes, les manières qui distinguent les différentes classes sociales. Mais, la critique des institutions, des conventions, des comportements reste subreptice et feutrée. Ce roman dépeint l'évolution générale de la société tout en conservant ce qui est individuel : le sentiment que les choses reviennent indéfiniment et que néanmoins elles changent. On assiste à un jeu constant entre le monde extérieur et la vie intérieure des personnages , entre le mouvement d'une action et l'intrusion soudaine d'une pensée, d'un souvenir, d'une réflexion.
Virginia Woolf alterne les scènes à travers la ville de Londres et celles à la campagne, par tous les temps et toutes les saisons, par temps froid ou grand soleil.
En résumé, le sujet de ce roman est bien la Vie. La vie, la mort, le ciel, la ville, la nature, la vie intérieure, le monde tel que l'appréhende la conscience. J'ai aimé l'atmosphère de poésie et de douceur que l'on ressent à la lecture de ce roman de 540 pages que l'on quitte avec regrets.
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