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Critique de Laveze


Mrs dalloway de Virginia Woolf
Clarissa, qui organise une réception pour son mari part se promener dans Londres, la guerre est finie le roi et la reine sont à Buckingham palace, les choses ont repris leur cours habituel, les poneys trottinent tandis que les filles promènent leurs chiens ridicules. Elle rencontre Hugh Whitebread ami d'enfance qui l'a saluée
avec cérémonie, il est à Londres pour qu'Evelyn sa femme voit des médecins , d'ordinaire on y vient pour voir des tableaux. Tout en discutant avec lui, Clarissa se demande si elle a bien choisi son chapeau! . Peter détestait Hugh. Peter faisait un bon compagnon de promenade elle avait failli l'épouser mais il était fatigant, elle avait eu raison de rompre. Elle était désormais Mrs Richard Dalloway. Une voiture fait un bruit effrayant tout le monde autour imagine qu'il s'agit d'une personne importante, Clarissa, qui vient d'acheter des fleurs, est persuadée que c'est la reine qui fait des courses. Déception de ne pas avoir été invitée à un déjeuner, sentiment de virginité malgré une maternité. L'amour, Sally, l'avait elle aimée? Peter réapparaît après cinq ans passés en Inde, toujours le même, critique envers elle, mais bien habillé. Peter se souvient du jour où Mr Dalloway avait rencontré Clarissa, il avait été subjugué elle avait été si maternelle avec lui. Et puis apparaît en alternance Septimus, ancien soldat qui menace de mettre fin à ses jours, atteint d'une profonde dépression nerveuse, soutenu par sa femme Rezia et suivi par le docteur Holmes qu'il ne veut plus voir. On suit les réflexions de miss Kilman au service des Dalloway, qui hait leur réussite et leur fortune, la beauté de Clarissa alors qu'elle est si laide, tant d'injustice dans ce monde et pourtant elle était très proche d'Elizabeth Dalloway.
Une journée dans la vie de Clarisse Dalloway, on suit ses pensées comme ses déambulations, présent, passé, futur se télescopent. En parallèle il y a Septimus, ancien soldat traumatisé par la guerre, dépressif dont ce sera la dernière journée. Un livre dépressif, un peu déprimant, une prose raffinée mais un peu trop sage pour moi. Je n'avais pas pu finir « Entre les actes » il y a donc un progrès mais l'univers de Woolf manque de chaleur, trop cérébral. J'y reviendrai…plus tard.
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