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Critique de palamede


Virginia Woolf écrit à ses amis des lettres intimes, drôles, caustiques, affectueuses. Des amis, qui sont plus souvent des amies (seules les femmes stimulent mon imagination dit-elle), à qui elle parle, souvent avec autodérision, de la façon dont elle se juge, de ce qui la préoccupe. À qui elle se confie d'un ton étonnamment libre et audacieux sur sa fragilité, sur son idée du mariage et de la maternité — qu'elle juge encore plus destructrice et contraignante, de l'embarras de ses proches à lire ses livres pas toujours faciles. Mais surtout que ce soit à Nelly Cecil, à Katharine Arnold-Foster ou encore à sa bien-aimée Vita Sackville-West, à qui elle intime gentiment l'ordre d'écrire une oeuvre littéraire : « La littérature est, sans l'ombre d'un doute, l'unique profession intellectuelle et humaine qui vaille. Même la peinture tend à la pesanteur, et la musique rend les gens lascifs ; tandis que plus on écrit, meilleur on devient. » livre-t-elle à sa très chère Ka.
Des lettres parues dans cette formidable collection Les Plis qui offre une sélection de correspondances, souvent inédites en France, présentée dans une enveloppe en vue d'une expédition (ce que, bien entendu, je me garderai égoïstement de faire 😊).

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