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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Que dire après autant de critiques positives voire enthousiastes sur ce livre ?
J'ai aimé, moi aussi, j'ai été touchée, j'ai ri, pleuré, et j'ai l'impression d'avoir vécu ces accouchements aux côtés de Jennifer Lee, jeune infirmière et sage-femme qui officie dans les quartiers populaires de Londres dans les années 50.
De nombreuses anecdotes, des chapitres, de vraies tranches de vie ... sur la vie dans un couvent, les religieuses, les autres sages-femmes, mais aussi sur les vies de femmes, de mamans, de familles (très) nombreuses ... nombreuses oui, 6 ou 7 enfants, parfois 10 ou 15, parfois même 25 ! (chez un couple anglo-espagnol très touchant). Tout cela à une époque où la pauvreté sévit, où une population très nombreuse s'entasse dans des quartiers délabrés, bombardés et non reconstruits. Une époque où les femmes ne prennent pas la pilule, accouchent à la maison, parfois dans la douleur, parfois dans la peur (qu'un maquereau les retrouve, que leur bébé soit noir, etc.) Une époque où le suivi prénatal est facultatif, où les religieuses essaient de militer pour l'hygiène avant et pendant l'accouchement, essaient aussi de suivre, soigner et protéger les prostituées et les femmes très pauvres de l'East End.
J'ai été très touchée par la galerie de personnages, notamment Chummy, Brenda, Len et Conchita, Mary ...
Bravo pour ce témoignage très touchant, qui nous fait réaliser à quel point la contraception et l'accouchement médicalisé ont été des progrès essentiels pour les femmes
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Jenny Lee, jeune infirmière, décide de devenir sage-femme en intégrant le couvent de Nonnatus House et ainsi bénéficier de la formation des soeurs qui y vivent. S'ensuit alors son apprentissage du métier, sa vie au couvent elle qui n'est pas croyante, aux côtés de toutes ces religieuses.
La médecine et l'obstétrique ont encore de gros progrès à faire, la contraception pas encore très répandue, les familles continuent d'être très nombreuses, surtout dans les couches défavorisées de la population. L'auteure nous décrit également le cadre dans lequel elle exerce, l'East End de Londres, ces quartiers populaires et miséreux dans lesquels les conditions de vie des plus mal lotis n'ont certainement pas évolué depuis des lustres.
Au travers de la lecture de ce roman nous sommes confrontés à une multitude de sentiments tels que l'amour, l'amitié, l'humour, la pitié ou encore le courage. Grâce à une multitude de détails, Jennifer Worth arrive à nous faire vivre des événements incroyables et malgré les difficultés racontées on ressent que chaque naissance reste un instant précieux.
J'ai choisi ce livre tout à fait par hasard, sans rien en attendre et j'y ai découvert de belles leçons de vie, de courage et d'espoir.

" Parfois, dans la vie, l'amour vous prend au dépourvu,
rayonne jusque dans les recoins sombres de votre âme et les emplit de lumière.
Il arrive que vous vous trouviez confronté à une beauté,
à une joie qui prend votre âme d'assaut alors qu'elle ne s'y attendait pas du tout. "

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Jennifer Worth est décédée l'année dernière, mais c'est au début des années 2000 qu'elle a écrit ses mémoires. Elle y relate son passé de sage-femme à Londres dans les années 1950.
Ce témoignage est très enrichissant car on y découvre la pauvreté et la misère de cette époque. Mais surtout Les progrès réalisés depuis soixante ans. A l'époque, les femmes avaient enfant sur enfant, la contraception n'existait pas encore, il n'y avait aucun suivi durant la grossesse, les accouchements se faisaient à la maison et duraient le plus souvent très longtemps....
Elle nous montre aussi, la dureté du métier de sage femme, métier qui je trouve n'est pas souvent mis en avant, alors que c'est un métier a très hautes responsabilités.
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Un roman qui se lit très bien et est très instructif sur la vie des sages femmes dans les années cinquante d'un quartier défavorisé de Londres. On découvre la vie des élèves infirmières ou sages femmes, notamment avec des religieuses. Certaines histoires sont touchantes, d'autres difficiles à accepter...
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Peut-être connaissez-vous "Call the widwife", la série télé diffusée il y a quelques temps, elle est en faite très largement inspirée de ce roman.

Ce roman est juste époustouflant de vérité, très bien écrit et également intéressant d'un point de vue médical et historique.

Jennifer Worth, l'auteure, a en fait décrit sa jeunesse mais plus particulièrement son travail dans les années 1950 dans les quartiers très pauvres de Londres. Elle a vingt-deux ans lorsqu'elle rejoint les soeurs de Nonnatus House et qu'elle se tourne vers le métier de sage-femme.

Chaque chapitre décrit en fait un bout de vie, une histoire, une famille différente autour de la future naissance qui va survenir. C'est également plus que ça, c'est de la misère sociale, des conditions de vie, de la joie aussi... Tout ce qui a animé la vie de J. Worth durant ces années 1950 mais aussi toute la vie, les joies et les peines dans ces quartiers insalubres de Londres.

Vous l'aurez donc compris, je vous recommande vivement de le dévorer d'urgence, vous ne serez pas déçus !
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L'histoire de l'obstétrique est loin d'être une découverte pour moi. Ce sujet m'est cher et j'en suis donc assez familière. Néanmoins, si cette autobiographie ne m'a rien appris que je ne savais déjà, je l'ai trouvée très bien construite et intéressante. J'ai grandement apprécié l'absence de moralisation, notamment sur les pratiques passées. Certes, la médecine a terriblement progressé au cours du siècle dernier, et Jenny Lee le sait puisqu'elle a vécu ces évolutions. Mais elle garde tout de même un regard ouvert sur ses jeunes années de sage-femme, allant jusqu'à s'interroger sur le bien fondé de certaines pratiques actuelles, et sur la dépossession de l'autorité des familles en matière de naissance.

Par ailleurs, plus qu'une simple histoire de sage-femme, ce récit témoigne des conditions de vies dans l'East-End londonien des années 50. Conditions de vies difficiles, parfois glaçantes tant la misère et la promiscuité étaient encore marquées dans certains quartiers. Les passages sur la prostitution, ou pire encore sur les workhouses m'ont littéralement bouleversée. Penser que tout ça se passait du temps de mes grands-parents, de l'enfance de mes parents semble insensé, si proche et si éloigné en même temps.

Un témoignage de qualité, délicat et réaliste. A lire.

PS : Jenny Worth est décédée le 31 mai 2011, jour précis de la naissance de ma fille. Je ne peux m'empêcher d'y voir le symbole de mon accouchement qui s'est déroulé naturellement, dans la bienveillance et l'intimité. Presque comme si – avant même que je ne la lise – elle avait été à mes côtés.
Lien : http://www.labiblidekoko.clu..
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Formidable livre qui traite des débuts de l'auteure comme sage femme dans le west end des années 50. C'est profondément émouvant, dur sur certaines anedoctes, drole aussi. le Londres de ces années là était particulierement difficile à vivre et compliqué. Chaque chapitre reprend un personnage rencontré par Jenny. Ils sont tous attachants (mais particulierement Conchita et la petite irlandaise de 14 ans).
A recommander fortement quelque soit votre état d'esprit.
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Au côté de Jenny Lee apprenant le métier de sage-femme auprès des soeurs du couvent de Nonnatus House qui , par leur savoir et dévouement, viennent en aide aux jeunes femmes du milieu défavorisé des quartiers de l'East End .
Jenny officie seule ou avec une soeur expérimentée . Elles militent toutes ensembles pour le suivi , l'hygiène avant et pendant l'accouchement qui s'effectue surtout à domicile à cette époque et pas toujours avec des personnes compétentes .le suivi post natal n'existe pratiquement pas . Aucune approche de contraception .les femmes subissent des avortements clandestins seul façon d'agir en cas de grossesse qu'elles ne peuvent assumer.
Les décès de femmes et d'enfants sont nombreux .
Elle témoigne aussi de la misère de ces familles nombreuses,de la prostitution dans ces quartiers délabrés et nous fait vivre des moments à peine croyable .
Certains moments trouvent échos en moi, pour avoir travaillé en maternité à partir de la fin des années 60 . À cette date les accouchements se faisait surtout en milieu hospitalier avec des obstétriciens et des sage-femmes .le suivi des femmes étaient une quasi obligation . Mais pas la contraception était à ces balbutiements , j'ai connu le début de l'utilisation de la pilule et la forte diminution des avortements clandestins avec l'arrivée de la loi Simone veil .
Je conseille vivement ce livre qui d'une lecture facile . Un témoignage réaliste , délicat,et de qualité . A LIRE .













pour nous .
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Peut-être que le titre de ce roman vous dira un peu plus quelque chose si je vous dit "Call the midwive"? Pour ceux qui ne connaissent pas, "Call the midwife" est une série de la BBC qui rencontre le succès puisque la série en est à sa quatrième saison. Mais avant la série, il y a eu le livre de Jennifer Worth dans lequel elle raconte ses propres expériences en tant que sage-femme dans l'East End de Londres des années 50.

J'avoue de pas être très assidue à la série par manque de temps, mais les épisodes que je regarde de temps en temps me plaisent, j'ai donc foncé sur le roman!

Le récit commence par l'arrivée de Jennifer Lee à Nonnatus House, un couvent dans l'East End. La jeune fille est étonnée par la société précaire et la religiosité des souers qui l'entourent. Très rapidement, des accouchements sont racontés en détail, et puis peu à peu, le roman laisse place aux familles de l'East End et leurs histoires prennent le dessus. Les témoignages sont touchants et m'ont souvent semblé irréels, tant ils étaient durs, mais le tout est raconté avec tant de réalisme qu'on ne peut pas ne pas les croire. On s'attache peu à peu à toutes ces familles, aux soeurs et aux collègues, on vit au rythme de l'auteur.
J'ai apprécié que Jennifer Worth nous raconte aussi un peu sa jeunesse des années 50 et nous donne des renseignements médicaux. Enfin, je dois avouer avoir été déstabilisée par la chute du roman, je ne l'imaginais pas comme ça, mais ça n'enlève rien à la qualité de ce roman.
A lire pour les descriptions très réelles de l'East End des années 50!
Lien : http://lheureanglobelge.cana..
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Dans ce roman, Jennifer Worth nous retrace ses mémoires avec beaucoup de justesse et d'humour. Dans les années 50, cette ancienne infirmière décide de devenir sage-femme. Sous la houlette de religieuses respectées de tous dans les quartiers pauvres de Londres elle va apprendre ce métier si merveilleux mais si difficile.

Au fil des histoires nous découvrons une famille, un couple, un petit bout d'histoire de chacun. Des histoires qui nous marquent, qui nous font découvrir la pauvreté de l'après guerre, des conditions de vie précaires, la misère sociale et au milieu de tout ça, des futurs parents prêts à accueillir leur enfant.

Avec son récit, Jennifer Worth nous plonge dans son quotidien. Tout au long du récit j'ai vécu avec elle chaque accouchement, j'ai tremblé pour ces femmes, j'ai ressenti leurs angoisses mais surtout, j'ai été marqué par ces notes d'optimisme et de bonheur que l'on rencontre au fil des pages.

Une lecture que je conseille vivement!
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