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Un roman qui me laisse un goût amer...

Merci aux Editions Belfond et à Babelio pour avoir eu la chance de lire ce roman.
On peut dire que celui-ci me faisait envie depuis sa sortie.

Ce roman m'a fait faire un bond dans le temps et j'ai pu m'immerger dans cet épisode de l'histoire, dur et cruel qu'est l'esclavagisme.

Celui-ci est découpé en témoignages, avec chacun leur style, comme si esclave ou maître nous contait son histoire avec ses propres mots.

On y découvre le passé de chacun et surtout les tristes conditions de vie des esclaves noirs, la violence, les punitions, les viols, les mises à mort... etc.

Le sujet m'a énormément intéressée mais mon engouement a été fortement altéré en raison de longueurs.

Ainsi, l'auteur donne un style d'écriture à chaque personnage mais celui de Wash m'a très souvent ennuyée car pour une idée, l'auteur est capable de faire un, voire plusieurs paragraphes et d'ajouter des fioritures qui alourdissent le rythme de lecture.

Ceci-dit, l'ensemble est bon et fait beaucoup réfléchir.
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Un livre touchant, juste et écrit avec talent.
Lien : http://autourdeslivres.blogs..
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J'avais très envie de lire ce roman à la lecture de la quatrième page de couverture, et encore plus après avoir aperçu les critiques élogieuses de la blogosphère. J'aime beaucoup découvrir des parts de l'histoire parfois tourmentée de l'humanité dans mes lectures. J'ai déjà lu de nombreux romans traitants de l'esclavagisme et en particulier aux Etats-unis, mais je n'avais jamais eu vent, du sujet plus particulièrement mis en avant dans ce roman : l'organisation et l'exploitation par les maîtres de la reproduction des esclaves sur le sol américain.

Ce roman est très sombre, il nous compte une histoire horrible, celle de Washington, surnommé Wash, mais bien plus encore. Margaret Wrinkle nous brosse un tableau bien noir et complexe de cette époque. Souvent dans ce genre de roman, il y a les bons et les gentils, mais ici rien n'est tout blanc ou tout noir, c'est beaucoup plus complexe. Comme nous voyons le point de vue de chacun, Margaret Wrinkle éclaire l'ensemble d'un jour nouveau.

L'histoire en elle-même est intéressante. Je n'y ai pas été complètement insensible, et heureusement car sans cela, j'aurais abandonné.

Il y a bien longtemps que je me suis pas autant ennuyée dans un roman. Je n'ai malheureusement pas du tout adhéré à l'écriture de Margaret Wrinkle que j'ai trouvé trop riche, et beaucoup trop poétique à certains moments et à d'autres beaucoup trop direct, car rien ne nous est épargné, que ce soit les scènes de viols, ou de tortures. La construction du roman à trois voix vient encore alourdir et ralentir l'ensemble. J'ai eu l'impression que les voix des différents personnages se mélangeaient compliquant encore la lecture de ce roman. Je précise que ce n'est que mon ressenti. Je ne remets pas en cause le travail de l'auteur. Ce roman n'était tout simplement pas pour moi. Je ne suis jamais rentrée dans ma lecture, et c'est bien dommage, et j'avoue que j'ai dû me forcer à le terminer, et que pour le dernier tiers, j'ai survolé la dernière partie.

En bref, si je n'ai pas été totalement insensible à l'histoire dans sa globalité, l'écriture et la construction du roman s'est révélée absolument indigeste. Je suis passée complètement à côté de ce livre. Quel dommage !

Je remercie Babelio et les éditions Belfond de leur confiance.

Ce roman est disponible chez votre libraire depuis le 18 septembre 2014.
Lien : http://milleetunepages.com/2..
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Massivement soutenu par une presse unanime et élogieuse, premier roman violent, dur et bouleversant que l'on compare déjà à Beloved de Toni Morrisson, Wash éclaire le lecteur sur un épisode méconnu de l'histoire de l'esclavagisme américain, à savoir l'exploitation par les Blancs de la reproduction des esclaves.

Sans les clichés bien-pensants ni les bons sentiments souvent d'usage dans ce genre de romans, Margaret Wrinkle immerge le lecteur dans le monde sans pitié des plantations d'esclaves et l'invite à réfléchir à cette terrible période de l'Histoire américaine, à son héritage, ainsi qu'aux responsabilités qui en découlent.

Tyrannie de l'esclavage, destin tragique de deux amants vivant un amour impossible, le sujet de ce roman emporte le lecteur dans un tourbillon d'émotions parfois contradictoires. Car loin de condamner, Wash est un roman salvateur qui s'inscrit avant tout dans une démarche d'expiation et de réconciliation entre maîtres et esclaves. S'affranchissant de tout manichéisme, Margaret Wrinkle dresse des portraits subtils et nuancés, où les Blancs n'apparaissent pas systématiquement sous les traits d'épaisses brutes sanguinaires. Portée par une écriture luxuriante, imagée et poétique, l'auteure donne vie à des personnages inoubliables, touchants, pour lesquels on ressent d'emblée une réelle empathie.

Malheureusement, les trop nombreux passages lyriques et descriptifs viennent lester la fiction ! Malgré ses tentatives pour insuffler un peu de souffle et de tension romanesque à une intrigue pourtant prometteuse, Margaret Wrinkle ne parvient pas à animer le lourd dispositif narratif qu'elle a mis en place. Bien qu'horrible, tragique et profondément révoltante, son histoire d'eugénisme esclavagiste ne décolle pas ! C'est dommage !

Entre une documentation peut-être trop rigoureuse et une construction trop audacieuse, où s'enchevêtrent constamment les voix de ses personnages, Margaret Wrinkle peine à faire surgir des images dans l'esprit de son lecteur. Son roman s'enlise dans un sentiment de lenteur et de pesanteur absolument exaspérantes !

Malgré quelques passages sensibles et touchants, Wash est un roman lourd, poussif et indigeste, à mille lieues du «chef d'oeuvre littéraire» promis par le New York Times Book Review ! Là où on s'attendait à trouver plaisir du texte et allégresse de la littérature, il n'y a rien d'autre finalement qu'un mortel ennui ! Une immense déception pour ce roman pourtant annoncé comme la pépite de cette rentrée littéraire...
Lien : http://histoiredusoir.canalb..
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Long, trop long. Ce roman tire en longueurs, tourne en rond, ennuie avec ses élans mystiques. Il raconte très bien l'horreur de l'esclavagisme mais il noie le sujet dans une histoire qui finit par lasser car elle est répétitive et parfois incompréhensible. L'auteure me perd, en effet, quand elle raconte les croyances de Wash et de Pallas. C'est un ennui à lire, un blablabla difficile à déchiffrer qui plombe le roman devenu ronflant. Dommage car le sujet est explosif.
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Il ne s'agit pas d'un énième ouvrage sur l'esclavage mais plutôt d'une fable prenante, voluptueusement contée sur un thème de sagesse universelle:
accepter ce qui ne peut-être changé et avoir le courage et la force de changer ce qui le peut, pourvu que l'on ait le discernement afin de différencier les deux. Au cas particulier: accepter sa condition, c'est vivre paisiblement.
Le film, vite!
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Si vous avez aimé "12 years a slave", ne passez pas à côté de ce roman, qui réussit à restituer un aspect méconnu et sordide de l'esclavage, de manière poétique et humaine. On se fond dans la peau de Wash, le héros, comme on tomberait dans un tourbillon d'images, de joies, de peine, de force tranquille, et de rage de vivre pure. Un chef d'oeuvre qui a selon moi sa place à côté de Toni Morrison et Maya Angelou.
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Bof, je n'ai pas du tout adhéré au livre.. Trop de spiritualité, trop de moi intérieur.
Pour moi le côté esclavagisme est mieux traité dans d'autre ouvrage comme Racines, La case de l'oncle Tom. Je pensais pouvoir découvrir un autre pan de l'esclavage à savoir la reproduction des esclaves ( bon ça fait un peu Levensborn et co...) mais rien de tout cela à par quelques lignes...
enfin bref : bof, bof, bof...
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