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Critique de gill


Le sous-titre annonce : "Huit manières insolites de défier le temps par les maîtres de la science-fiction américaine". Pourtant ce n'est qu'à partir de la quatrième nouvelle, "le futur antérieur", signée Ray Bradbury que ce recueil commence à tenir ses promesses.
En effet, "Sally", le premier texte, pourtant signé par Isaac Asimov, n'est qu'une variation, sans beaucoup d'intérêt, sur le thème de la voiture vivante.
"Vous ne retournerez jamais chez vous", de Clifford d'Simak, le deuxième texte du recueil, s'il est un excellent et original "planet-opéra" n'a que peu ou pas de rapport avec le voyage dans le temps.
Ainsi en est-il, aussi, de "l'oeil de Tandyla", une nouvelle de L. Sprague de Camp dont au final je ne sais trop que penser.
Ray Bradbury arrive, donc à propos, pour sortir ce recueil du marasme dans lequel il semblait devoir s'enliser et le replacer dans son propos.
Steve est écrivain, il rentre chez lui. Il a vainement recherché du travail. Depuis qu'il s'est séparé de sa machine à écrire pour payer son loyer, il n'a qu'une envie, celle de briser l'habitude qu'il a de vivre pour en finir.
Mais ce jour là, il trouve une machine à écrire posée sur le sol de son appartement...et avec celle-ci, il va entretenir une relation épistolaire avec Ellen Abbott, jeune fille experte en sémantique et en recherche dimensionnelle de l'an 2442...et se voir confier une mission de la plus haute importance pour l'avenir...
Le défi lancé au temps se poursuit, avec de prestigieuses signatures, Robert Bloch, Théodore Sturgeon, John Wyndham et Fritz Leiber, tout au long des quatre textes qui font l'essentiel de l'intérêt de cet excellent recueil.
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