Viewfinder, tome 4

La séparation n'empêche pas notre Akihito national de prendre du bon temps. Mais bon il lui tarde de retrouver son maître...
Toujours un plaisir de lecture.

Akihito vit l'enfer mais dans sa tête il ne pense qu'au Yakuza qui fait tout pour le retrouver. On peut dire ce qu'on veut les émotions sont bien là.

Puisqu'on en a jamais assez, ou l'art de se mettre dans les ennuis. Etre photographe n'est pas une partie de plaisir enfin... qui sais.

Ce huis clos sur le bateau casino entretient le suspense et il y a de magnifiques planches avec un découpage aux petits oignons.Les couvertures des mangas ont mal vieilli mais les dessins sont superbes et le découpage de cases excellent. L'intrigue est classique avec des personnages de mafia japonaise : les yakusa qui contrôlent un marché parallèle florissant. le jeune héros est un photographe un peu trop fouineur qui va se retrouver dan les griffes d'un puissant yakuza à qui l'on ne peut rien refuser.

Un bon petit yaoi, classique comme on les aime avec viol, syndrome de Stockholm, romance, violence, mafia et tout le tralala
Le graphisme est bien réalisé, l'intrigue ne s'enlise pas malgré le nombre de tomes assez conséquent, il y a de l'action et une histoire (le point faible de beaucoup de manga du genre et que justement l'histoire est manquante au profit de longues scènes pornographiques sans réel intérêt si la psychologie derrière est inexistante)

Et c'est sans surprise qu'on à le droit à un espèce de triangle amoureux.
L'auteure à carrément rayé la vie privé et professionnel d'Akhito, ça ne dérange personne, on aura pas plus d'explication en plus de ça, on dirait bien.
Quant à l'intrigue, elle évolue lentement: il faut attendre la fin du tome pour que ça bouge réellement (enfin, pour qu'Asami bouge ses fesses quoi!)