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Nido est un ancien boxeur rongé par les remords et la tristesse. Sa plus grande peine, c'est la mort de son petit frère lorsque tous deux vivaient dans la rue, abandonnés par leurs parents. de cette enfance malheureuse, en grandissant, est née une passion pour la boxe. Jusqu'à ce que la roue tourne à nouveau et que ses souvenirs le rattrape.

Un joli conte fantastique plein de sensibilité et d'émotions avec des chats très mignons et des graphismes très dynamiques dans les scènes sur le ring.
Une histoire sur la mort des êtres chers, la nôtre, la tristesse qui ne nous quitte jamais et des regrets.
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Ancien boxeur vedette, Nido est devenu SDF suite à une tragique agression l'ayant privé du plein usage d'une de ses jambes. Il se voit régulièrement proposer une place d'entraîneur dans un club tenu par l'un de ses anciens admirateurs fortunés mais il refuse à chaque fois, rongé par la culpabilité depuis la mort de son frère cadet dont il avait la charge. Comme si la misère était le seul châtiment qu'il mérite. Pourtant, sa rencontre avec l'apprenti boxeur Jirô semble quelque peu changer la donne…

Un univers de chats anthropomorphes aux attitudes tellement humaines que l'on oublie vite avoir affaire à des animaux. Cette histoire d'amour fraternel et de rédemption frôle parfois le mélo sans jamais franchir la ligne jaune qui le ferait passer de l'émouvant au mièvre. Parmi les points négatifs, la présence du gros chat noir symbolisant la mort donne un aspect fantastique et pseudo philosophique (surtout dans la seconde partie qui est en fait une histoire courte pouvant se lire indépendamment du premier récit) qui n'apporte pas grand-chose, si ce n'est une réflexion assez foireuse sur les choix à faire dans la vie pour ne pas subir un destin tracé d'avance.

Pour autant ce one shot mérite d'être découvert pour ces personnages touchants à la psychologie plutôt fouillée et surtout pour le dessin de Yoshihiro Yanagawa dont le trait souple et élégant est une vraie réussite. Sans compter que son découpage, notamment l'alternance entre les moments de calme et la furie des combats de boxe, donne à son histoire un rythme très intéressant.
Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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Nido, ancien champion de boxe, n'a plus goût a la vie. Suite à une blessure reçue par un voyou dans la rue, il ne peut plus pratiquer son sport, sa seule passion depuis la mort de son jeune frère. Mais un jour, il décide de devenir entraîneur, suite à la rencontre d'un jeune boxeur, qui ressemble étrangement à son frère et qui semble porter un lourd secret. Mais la mort rôde et les choix risquent d'être définitifs...

Un manga doux amer sur le thème de la rédemption. Les dessins sont magnifiques, tous les personnages sont des chats très expressifs. A l'impossible deuil et à la culpabilité, l'auteur offre à son héros de se racheter. Ce manga, un tome unique, est très original par son thème mais aussi par la dimension poétique qui émane de cette oeuvre comme par exemple dans la personnification de la mort dans une sorte de chat de Chester...
Un manga à conseiller !
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Un magnifique manga en un seul volume. Tout est beau et mélancolique dans ce manga : l'histoire, les personnages et les dessins. Les jeunes frères Nidô et Shirô sont abandonnés par leurs parents. Ils sont alors contraints de se débrouiller seuls et de vivre dans la rue. le cadet ne va pas survivre et Nidô va être pris en charge par les services sociaux. Rongé par la tristesse et la culpabilité, il va trouver refuge dans le milieu sportif et devenir un champion de boxe. Au sommet de sa gloire, il est blessé au genou et il met fin à sa carrière. On le retrouve quelques années plus tard, vendant des livres dans la rue pour subvenir à ses besoins. Nidô, solitaire et hanté par la mort de son petit frère, a perdu goût à la vie mais une rencontre avec un jeune espoir de la boxe pourrait tout changer...
Lorsque j'ai vu que les personnages étaient des chats et que le récit parlait de boxe, j'étais un peu sceptique mais ce doute s'est envolé dès les premières pages. L'auteur nous livre une très belle histoire sur le deuil, la rédemption et le pardon. Les dessins aux traits fins et doux servent magnifiquement le propos du manga. Un coup de coeur !
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Je ne saurais vous dire à quel point cet opus m'a ébranlée. Emouvant à l'extrême, cette histoire fraternelle est vraiment mélancolique et pourtant pleine d'espoir.
Le dessin m'a fait penser à Oliver & compagnie avec un soupçon Sherlock holmes version animée. C'est triste et beau à la fois, implacable et immuable comme la vie. Même un don éphémère de soi peut receler la force de l'immortalité. C'est le coeur serré, les yeux mouillés et le sourire aux lèvres devant cette magnifique histoire que je vous invite à suivre la vie de Nido. Un véritable coup de coeur.
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Nido était un boxeur reconnut jusqu'à ce qu'il soit blessé d'un coup de couteau. Depuis, il erre dans les rues en vendant des magazines d'occasion. Sans la boxe il n'a plus le goût à rien car c'est elle qui lui avait donné le goût de revivre après la mort de son petit frère.

J'avoue que j'ai d'abord eu des difficultés à entrer dans l'histoire de Yoshihiro Yanagawa. le rythme, le thème, ne me plaisaient pas plus que ça. Et puis, il y a un moment où ça devient plus fluide, où on est plus dans l'émotion et le folklore. C'est à partir de là où j'ai vraiment accroché à l'histoire et au personnage de Nido.
De ce manga, je retiendrai surtout la deuxième partie et les illustrations qui sont détaillées et travaillées.
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Un manga fort qui prend aux tripes. Même si le propos est dramatique, il y a quelque chose de poétique et tendre.
Un très beau manga.
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C'est une bd où les personnages sont anthropomorphes. Ce sont des chats à la place d'être humains. Cela donne un côté assez mignon à l'ensemble.

Pour autant, les thèmes traités ne le sont pas car il s'agit de la non acceptation de la perte d'un être cher en l'occurrence un jeune frère. Ce deuil le hante encore des années après. Pire encore, il se culpabilise.

Notre héros Nidô s'est plongé dans la boxe jusqu'à en devenir un champion. Un jour, malheureusement, il est violemment agressé au couteau à la jambe ce qui signe la fin de sa carrière et le début de la misère. Bref, tout cela n'est pas très gai.

Le graphisme est plutôt assez soigné même si l'édition de cette oeuvre ne paye pas de mine. On entre facilement dans ce récit prévu comme un one-shot, une fois n'est pas coutume dans le manga. Je ne suis pas certain que le public jeune adolescent puisse apprécier pleinement ce seinen dramatique et mélancolique.

En conclusion, un manga court assez touchant à découvrir.
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A la recherche d'un manga sympa à lire, je tombe sur celui-ci. Je le prends, le pose, le reprends, le repose... La couverture ne m'attirait pas mais j'étais à court de lecture. J'ai finis par le prendre et j'ai bien retenu la leçon: ne pas juger un livre à sa couverture, j'ai faillis manquer une perle!

Nido est un ancien boxeur. Sa carrière en tant que champion sous le pseudonyme de "la locomotive" à prit fin brusquement suite à une agression. Blessé à la jambe, il met de coté sa passion et se met à vendre des journaux dénichés dans des poubelles.

Mais comment en est-il arrivé là? (Je parle de sa reconversion en vendeur à la sauvette comme de son ancienne ascension au titre de champion de boxe.)
Lorsque la vie de Nido nous est dévoilée, on se rend compte des cicatrices du passé qui le hante encore, on se prend une claque et on en pleure, et on se prend une seconde claque, sans avoir eu le temps de se remettre de la première, le livre une fois fini pour la magnifique leçon de vie qu'il nous transmet. La vie à beau se montrer cruelle, il ne faut pas en faire de même. Il faut garder espoir en ses rêves et se battre pour qu'ils aboutissent!

Les personnages ont tous un caractère qui leur est propre et ça ne rend l'histoire que plus profonde et plus crédible, même s'il s'agit de chats. D'ailleurs les chats j'adore ça. Faire des personnages anthropomorphes était très original et puis l'auteur les a magnifiquement bien dessinés. J'ai beaucoup apprécié le Dieu de la Mort qui pour son large sourire, son rôle omniscient et ses soudaines disparitions, m'a rappelé la chat d'Alice au pays des Merveilles. Sans doute mon personnage préféré.

Bye bye my brother est un one shot et tant mieux car il n'a pas besoin de s'étaler sur une soixantaine de tomes pour que l'on saisisse toute la portée de l'histoire. D'ailleurs ce n'est pas une oeuvre pour vendre, c'est très personnel, ce que souligne bien l'auteur dans la postface. Parti d'une simple anecdote l'auteur à su créer ce coup de coeur: sans être dramatique ni trop sombre malgré les thèmes abordés, des touches d'humour et de tendresse parsemées de-ci, delà, une idée originale et bien menée avec en prime un très beau dessin bien soigné.
Bref, un livre que je recommande, même à ceux qui ne sont pas habitués ou qui n'aiment pas les mangas ou la boxe, car je ne regrette absolument pas.
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Nido est un ancien boxeur. Suite à une agression dont il a été victime, il a dû mettre fin à sa brillante carrière. Depuis cet événement, il ressasse le passé, ses parents qui les ont abandonnés, son frère et lui, alors qu'ils n'étaient encore que des enfants. Puis la mort de son frère cadet des suites d'une pneumonie.

Depuis son accident, Nido part à la dérive. Il se clochardise. Pour survivre, il vend des magazines à la sauvette mais cela l'aide à peine à s'acheter une miche de pain. Jusqu'au jour où il rencontre Shiro, un jeune boxeur, à qui il propose de devenir son entraîneur.

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Dans la postface, Yoshihiro Yanagawa revient sur les difficultés qu'il a rencontré pour se faire éditer. Dans un premier temps, le récit a été publié en épisodes dans Manga Sunday, un magazine hebdomadaire japonais. L'année suivante, l'auteur apprend l'existence d'un concours qui permettrait au vainqueur de signer un contrat avec un éditeur. Yanagawa s'inscrit sans trop y croire et rafle la mise !! En 2012, il tient enfin en main un exemplaire relié de Bye bye, my brother

Finalement, ce récit dispose d'un beau parcours d'autant qu'il est repéré par un éditeur français qui le publie seulement un an après sa sortie au Japon.

Quant à moi, j'ai eu envie de découvrir ce one shot après avoir lu les articles de Sébastien. On entre rapidement dans cet univers anthropomorphique, la douceur des visuels permet d'investir facilement le personnage principal. Nous sommes amenés à côtoyer un homme intègre et refusant presque toute aide extérieure. Son parcours et sa situation actuelle nous touchent.

On pourrait cependant reprocher à ce récit d'être puéril (l'auteur s'en explique d'ailleurs en postface). La situation de Nido est dramatique et le voir refuser des sommes d'argent rondelettes me laisse dubitative. le fait de connaître grossièrement la culture nippone et les valeurs morales qu'elle porte m'a permis de relativiser tout au long de la lecture.

En parallèle, la palette de personnages est intéressante. J'aurais certainement effleuré ce récit s'il n'y avait eu la présence d'Adam, le Dieu de la Mort. Ce dernier décale un peu le discours, lui donne plus de portée et offre une touche fantastique très appréciable. Pour ne rien gâcher, le bonhomme est assez convivial (bedonnant, très jovial et toujours tiré à quatre épingles). Il nous intrigue et nous amuse à la fois. Il dénote dans la répartition basique des autres personnages secondaires : les gentils sont très gentils (un peu moralisateurs tout de même mais cela n'alourdit pas le propos) et les méchants ne sont pas trop méchants (peut-être un peu trop obstinés voire capricieux pour certains). Finalement, Adam offre une petite touche épicée qui nous permet de ne pas tomber dans le pathos et/ou dans l'excès de bonnes intentions.

L'anthropomorphisme m'a certainement aidé à passer outre quelques détails narratifs grossiers. Tout d'abord, la simplicité avec laquelle certains événements sont traités a de quoi déstabiliser. En cela, la présence d'Adam arrive toujours à point nommé et évite au récit de s'enliser. Ensuite, les tics de langage du personnage principal qui conclut généralement par un « c'est pas glop »parfois mal à propos. Finalement, je pense garder le souvenir d'une histoire très humaine. Elle véhicule un discours sain, sans aucune ambiguïté… de quoi donner envie de faire lire ce titre à de jeunes lecteurs (la présence d'un adulte durant la lecture est cependant nécessaire).

J'ai été sensible à la douceur de cet univers. Yoshihiro Yanagawa livre un dessin remarquable. Fluidité du trait, découpage des cases opérant, expressivité des personnages, bon rendu des mouvements (amplitude, vitesse…)… de ce côté-là, le lecteur se laisse totalement porter par les visuels. Les scènes de combat sont agréables à observer ; ni trop rares ni trop nombreuses, elles donnent finalement une énergie positive à cette histoire.
Lien : http://chezmo.wordpress.com/..
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