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3,3

sur 71 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Attention , cette fille est folle! Mais délicieusement et intelligemment folledingue ! Si vous ouvrez ce livre, persévérez car vous serez projetés dans la quatrième dimension de son cerveau et bringuebalés comme dans un tambour de machine à laver programme textiles mélangés et essorage 1 600 tr/mn avec fous rires assurés.
Au-delà de la loufoquerie assumée et du style déjanté ( les meilleurs amis de son héroïne, Rkvaa, sont un basilic en pot ...et une taupe en peluche, re...) , l'inventivité de l'écriture se trouve dans chaque page, chaque phrase et l'intelligence de ses disgressions fait mouche. Nina Yargekov interroge sa double culture, sa place dans deux sphères, la paranoïa possible qui en découle et la recherche de son identité , par la voix de Rkvaa étourdissante de drôlerie.
Je suis sortie complètement rincée, mais ravie, de cette aventure littéraire à part, culottée, parfois irrévérencieuse .
(tiens, je vais aller m'acheter un petit pot de basilic ; il me tiendra compagnie et on discutera tous les deux...)
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Très attirée par la quatrième de couverture, je me lance avec délectation dans une histoire qui me parait prometteuse avec de l'humour et du rocambolesque. Et bien, ça a fait ploc, comme un soufflé qui retombe dès la sortie du four. Il y a des moments intéressants, profonds sur l'identité, sur l'immigration, l'adaptation à une autre culture. Mais c'est long, très long, trop long ! La fin rattrape un peu le livre mais ça ne suffit pas à le sauver complètement.
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J'ai abandonné ce livre au bout de 430 pages. La quête d'identité de cette franco-yazige est complètement loufoque, on suit son flux de conscience, elle se bat avec ses pensées, elle décide de vivre avec une taupe (en peluche mais qui parle bien le yazige et le français...) c'est drôle. Mais seulement un temps malheureusement... Puis cela m'épuise.

La partie intitulée Nouveau Départ commence par une réécriture des premières lignes du roman. La Yazigie a disparu, l'héroïne est maintenant en Hongrie et je commence à en avoir un peu marre. L'écriture est intéressante (un peu plus de ponctuation n'aurait pas fait de mal), on lit d'intéressantes pensées sur la nationalité, l'identité mais cela finit par être noyé dans un foutoir assez épuisant.
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Il faut au minimum avoir lu les deux premiers chapitres de ce gros livre pour s'acclimater à son écriture, je l'a... voue : il est entièrement rédigé à la deuxième personne du pluriel ; plus exactement la narratrice raconte un mois et demi de sa propre vie en employant le pronom personnel "vous". Comme si une ou plutôt deux entités extérieures à elle décrivait ses faits et gestes, décortiquait ses pensées, tentait en réalité de faire triompher sa vision des choses sur celle de l'autre en orientant les actions de la narratrice dont l'esprit est comme le champ de bataille où les deux entités s'affrontent. Plutôt que d'"entités", d'ailleurs, il faudrait parler d'"identités". Au début de l'histoire, en effet, la narratrice, débarquant d'un avion où elle a sans doute dormi, constate deux choses : elle est complètement amnésique et dispose deux deux passeports, l'un français, l'autre "yazige". Déduisant rapidement qu'elle se trouve dans un aéroport hexagonal et tirant profit des informations qui figurent sur son passeport français, elle se rend à son domicile et reconstitue peu à peu les faits majeurs de son existence : traductrice-interprète, née en France de parents yaziges, elle fait la navette entre les deux pays au gré des commandes. Son amnésie induit un questionnement qui vire à l'obsession : se sent-elle vraiment française, yazige, ni l'un ni l'autre ? L'ensemble du roman tourne autour de cette interrogation individuelle rejoignant des problématiques plus vastes (débats droit du sol versus droit du sang, fermeture des frontières aux réfugiés), sujets sérieux que l'auteure allège en recourant fréquemment à une écriture proche du langage parlé, à l'humour, voire à la fantaisie la plus débridée.
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