Celui que tu aimes dans les ténèbres

Club N°50 : Comics non sélectionné mais acheté sur le budget classique
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J'ai aimé absolument tout dans ce comics : pourtant l'histoire est banale mais le dessin est beau, les personnages attachants, je l'ai dévoré !!

A lire en écoutant Nirvana !!

Barbara
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Histoire d'une maison hantée, sans prétention.

Se lit rapidement.

Aaricia
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Lien : https://mediatheque.lannion...

Quand ta quête "de talent et d'inspiration" te rapproche d'une quête "d'inconnu et d'amour"... Une ambiance qui noircit au fil des pages avec la musique en filigrane, des nuances de noir à la Soulages, une présence diffuse qui s'intensifie sans jamais prendre corps, pour finir dans une explosion de couleurs... pas rassurante ! Eh oui, nous sommes dans l'univers torturé d'une peintre... 😅
Un album bien pensé avec des dessins aux détails travaillés.
Une belle découverte

Quand les comics sont des one-shots - une fois édités en France -, c'est que l'on va lorgner du côté de l'horreur* !
Ici de l'horreur / romance. Une première pour moi.

C'est ce titre énigmatique qui a retenu mon attention. Alors qu'en VO le mystère est plus grand encore car épicène : The me you love in the dark.

On suit Ro, une jeune peintre à succès, mais en panne d'inspiration, qui décide de tenter la méthode : solitude en résidence.
Elle loue la maison réputée hantée sur laquelle elle a eu un flash. Excentricité, provocation ou réel "coup de foudre" ?
Léger spoiler : la maison n'est pas totalement inhabitée et Ro va vite le découvrir.

Le dessin est plutôt chouette et les apparitions de l'entité accueillante sont bien maîtrisées. le jeu sur sa forme aussi, à mesure que l'intrigue progresse.

Côté histoire, c'est du vite lu vite oublié, mais pas désagréable. Je trouve que la tension n'a pas assez le temps de s'installer, même si l'on comprend très bien et vite la galère dans laquelle se trouve Ro.

Un fort honnête divertissement, plaisante lecture d'horreur.

* Il s'agit juste d'une impression, je n'ai pas de chiffres à ce sujet !

Le duo de la série "Middlewest" est de retour avec cet album au titre intrigant. le récit l'est tout autant.

Ro est artiste peintre. En deux pages on comprend l'essence du récit. Elle cherche un endroit pour relancer son inspiration. Cette maison qu'on lui présente comme étant hantée lui semble parfaite.

C'est le début d'un huis-clos. Ro appréhende son nouvel environnement et se met à peindre dans l'ambiance bien particulière de cette maison sombre et mystérieuse. le lecteur sent rapidement une présence exprimée par ces volutes blanches qui se promènent... Une relation entre l'artiste et cette présence va progressivement se mettre en place. Une relation ambigüe, étrange, qui navigue entre le soutien, l'encouragement, l'emprise, la culpabilité, le désir... Ces sentiments sont très bien exprimés par les échanges entre les deux personnages et par le dessin très évocateur. L'évolution de la représentation de ce
soi-disant fantôme est d'ailleurs assez parlante, de ces volutes blanches à la suggestion plus ou moins forte d'un monstre digne d'Alien.

J'ai été très intrigué par cette relation et je me demande encore ce qu'il faut en saisir. Est-ce seulement dans la tête de Ro ? Dialogue t-elle avec son esprit, dans une réflexion sur la création, sur l'art ? N'y-a t-il pas plutôt une métaphore du couple toxique, de l'emprise d'un homme sur sa femme ? le lecteur se fera sa propre idée.

Quoi qu'il en soit, cette lecture, plus épouvante qu'horreur même si certaines scènes peuvent être difficiles, prenante et vivante est non dénuée d'une certaine poésie. J'avoue avoir hésité à décerner un coup de
coeur car cet album me préoccupe encore, plusieurs jours après la lecture. le titre original, "The me you love in the dark" alimentera sûrement ta propre réflexion...

Une belle découverte car je ne lisais jamais de comics avant de lire la chronique du Club BD de Lannion. Merci à vous.
Création artistique, maison hantée et emprise. J'ai beaucoup beaucoup aimé le graphisme. Je le relirai en écoutant Nirvana ! Une belle rencontre cette Rowena.

Ro est une peintre à succès en manque d'inspiration.
Pour y remédier, elle loue une maison marquée par une terrible rumeur.
Un fantôme hanterait l'immense bâtisse.
Loin d'être effrayée, Ro décide de s'adresser directement à ce soi-disant spectre.
Elle se moque de son manque de conversation ou du fait qu'il ne lui rapproche pas son verre de vin.
Jusqu'au jour où le « fantôme » décide d'entrer en contact avec la jeune femme…

Celui que tu aimes dans les ténèbres est un récit puissant, oppressant et aux multiples ramifications.

Skottie Young s'empare du genre avec brio en y mêlant romance, horreur et introspection.
Les interprétations sont multiples et rendent l'oeuvre encore plus riche.
Jorge Corona par son style acéré retranscrit à merveille cette tension qui monte crescendo.

Une belle réussite.

(chronique complète sur notre site)
Lien : https://www.mtebc.fr/celui-q..

Love in the Dark

Artiste en manque d'inspiration, Ro Meadows s'est exilé loin de son galeriste pour la retrouver. Pour sa villégiature, son choix s'est porté sur un vieux manoir sombre et délabré qui a la fâcheuse réputation d‘être hanté. Et le fait est qu'il l'est, par un étrange et ténébreux fantôme qui va nouer avec l'artiste une étrange et sensuelle relation… Avant que ne tombe les masques…

Le dessin virtuose de Jorge Corona s'avère tout juste parfait pour mettre en scène cette histoire d'amour iconoclaste signée par Skottie Young.
Lien : http://sdimag.fr/index.php?r..

J'ai beaucoup aimé cette bande dessinée, les dessins étaient superbes, bien angoissants et immersifs. Ils permettaient de dépeindre à merveille la torture intérieure de Rowena et de sa rencontre fortuite... Des illustrations déroutantes, qui créent le malaise chez le lecteur, profondément perturbantes et hypnotiques.
L'histoire interroge sur les relations toxiques, la fragilité de l'humain qui peut le mener aux pires dérives et décisions, la descente aux enfers, les états d'âme,...
C'est sombre, noir, intriguant, déstabilisant.

J'avais été intriguée depuis un moment par ce comics, enfin l'occasion de le lire est venue et en plus avec l'approche d'Halloween, c'est le moment parfait. le comics fait monter la tension et les frissons crescendo. La couverture est attirante, le graphisme a l'intérieur assure également tout comme les ténèbres qui viennent de plus en plus envahir.
Il se tient bien en un tome et est très fluide à lire. J'ajoute une mention spéciale à certaines références notamment de films, absolument savoureuses.
Le comics est édité par Urban et a vu s'associer Skottie Young (scénario) & Jorge Corona (dessin).
Rowena dite Ro, de sa propre volonté, est une jeune artiste peintre en quête d'inspiration. Elle s'isole dans une maison dite hantée dans un lieu perdu. C'est pratiquement en huit clos, en tout cas tout se passera très souvent à l'intérieur de cette maison.
Ro est une femme volontaire, qui sait à quoi elle s'engage, très directe. Elle se cherche elle-même, elle sait aussi les risques qu'elle prend en menant cette vie, qui a aussi ses bons côtés et lui offre une belle liberté, sauf qu'il faut aussi produire et vendre pour pouvoir la maintenir.
Ro est une bonne vivante, elle aime le bon vin. Elle a des difficultés à produire quelque chose qui lui convienne d'où son choix, elle a aussi été attirée par cette maison. Elle parle au fantôme qui soit disant hanterait les lieux comme s'il existait vraiment. Mais un jour elle reçoit une réponse. C'est très bien mis en scène dans des bulles noires.
Le début est finalement assez charmant bien que très insolite. Ils apprennent à se connaître, mais les ténèbres envahissent de plus en plus sa vie malgré tout. Ce n'est pas vraiment un fantôme, alors
qu'est-ce ? Des moments nous glacent d'effroi. Surtout que cet étrange entité devient très possessive.
Que ce soit du côté fantastique ou réel, cela donne également une réflexion intéressante sur une relation saine au départ qui devient nauséabonde et dangereuse.
Ro est une jeune femme attachante et intelligente, comment va-t-elle y faire face ?
Elle ne s'effraye pas de la vision de cette entité mais plutôt de son comportement.

Ce comics est réussi principalement parce qu'il suggère plusieurs sujets oppressants en si peu de pages : page blanche de l'artiste, syndrome de l'imposteur, relation toxique, conjoint pervers narcissique... Il ne s'agit pas finalement que d'une maison hantée : c'est un mythe de l'horreur réinventer pour parler de sujets actuels et importants. Toutes les histoires ne se finissent pas bien et les dégâts collatéraux sont parfois conséquents. Ajouté à ça un dessin et des couleurs qui accompagnent parfaitement et vous avez les ingrédients pour une bonne lecture.