♫Que j'aime voir, chère indolente
De ton corps si beau
Comme une étoffe vacillante
Miroiter la peau
Sur ta chevelure profonde
Aux âcres parfums
Mer odorante et vagabonde
Aux flots bleus et bruns
Comme un navire qui s'éveille
Au vent du matin
Mon âme rêveuse appareille
Pour un ciel lointain
Tes yeux où rien ne se révèle
De doux ni d'amer
Sont deux bijoux froids où se mêlent
L'or avec le fer
À te voir marcher en cadence
Belle d'abandon
On dirait un serpent qui danse
Au bout d'un bâton
Sous le fardeau de ta paresse
Ta tête d'enfant
Se balance avec la mollesse
D'un jeune éléphant♫
-Gainsbourg- 1962-
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La chanson
Baudelaire (Le Serpent Qui Danse) fait partie de l'album Serge Gainsbourg N° 4 en 1962. S'il a composé la musique de cette chanson il y a 60 ans, le texte en a été écrit il y a 165 ans, par
Charles Baudelaire, dans son album recueil
Les Fleurs du Mal paru en 1857.
Je, ma Muse, et j'ai ri
Moi, jeune dandy, poète
Mot dit : Quelle Nouvelle, Berthe ?
Madame est servie !
Poète solitaire haut en couleur
Ebène chevelure
Bleu ciel azur ou noirceur
Verte confiture
Ah chiche, ne fait plus le pois
dawamesk et gosier jamais à sec
N'a muse pour qui le sein serre
Nadar, de son vrai nom Tournachon
Gérard de NervalErnest Prarond,
6, rue de la femme sans tête
pas tronc étroit Duval, Jeanne
Vénus noire, l'inspiratrice
Il sont tous Vénus
ils sont tous las
Les fleurs du mal
Ces feuilles pas si mal
mes pensées si suis der
mes alexandrins embrassés
ABBA
money, Monet,
Mal de Vénus,
merci philis
Il bat de l'aile
v'là Monsieur
Charles Baudelaire.
Longue lettre imaginée
Allégories hantent au logis
Et lé phantasmagories
Un des plus bel hommage
Qu'
Yslaire nous a ici, imagé...