Dernière heure, tome 1

Ce manga a un sujet qui détonne (sans mauvais jeu de mot avec ce qui va suivre) … la guerre.
Une guerre dans un Japon moderne où des lycéens sont envoyés au front.
Et surtout une guerre où on ignore qui sont les ennemis à combattre.
On suit essentiellement les aventures trois ou quatre jeunes collégiens, à savoir Saku, Miyako, Shinokawa et … et au sens le plus large de tous leurs compagnons de classe, sur une petite île pour l'instant épargnée par les combats.
L'auteure ne prend pas la peine de se perdre dans un préambule et nous plonge directement dans l'histoire. On a à peine tourné quelques pages que déjà une première personne est désignée pour aller grossir les rangs de l'armée japonaise combattant sur le continent. Et c'est Shinokawa, une jeune fille venue de Tokyo pour fuir la guerre, qui est justement la première a être envoyée au front. Rageant me direz-vous, mais c'est sans compter sur le fait que Saku, le meilleur sportif de l'école et un de nos narrateurs, vient de découvrir qu'il est exempté. Tout comme Miyako, pour une raison encore inconnue.

J'aime beaucoup la manière qu'a l'auteure de dévoiler les éléments de son intrigue par micros bouts, les informations nous arrive petit à petit. Par exemple, et sans vouloir vous spoiler, Miyako s'est prise d'affection pour une peluche abandonnée et qu'elle va réparer. Anodin me direz-vous … eh bien non ! Loin de là ! Pour commencer cette foutue peluche parle ! Oui vous avez bien lu, elle parle ! Mais pas à tout le monde, non, à Miyako et à elle seulement. C'est bien mystérieux. Et plus on se penche sur son cas, plus je l'a trouve louche la bestiole ! Il semble faire une analyse de ce qui l'entoure … Est-ce l'un des envahisseurs ?

Autre petite chose que j'ai beaucoup aimé dans ce manga … les recettes de cuisine de Miyako ! En effet, cette dernière, qui ne peut être envoyée au front, a décidé qu'elle se rendrait tout de même utile en cuisinant comme elle le peut pour ses camarades, histoire de leur redonner des forces au quotidien. Ce qui fait qu'à chaque fin de chapitre on a la recette concoctée par Miyako.
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Voici un manga qui me faisait de l'oeil depuis sa sortie mais que je n'ai lu que très récemment... J'avais été séduite par les magnifiques dessins de Yû en lisant la version manga du film d'animation Les Enfants Loups et savoir que la mangaka avait sorti une série courte m'avait tout de suite intriguée.

Saku Futami, collégien qui vit sur une minuscule île japonaise, voit sa vie bouleversée quand les élèves de sa classe se retrouvent à devoir participer à tour de rôle à une guerre qui dure depuis cinq ans pendant la dernière heure de cours du vendredi. Tous se trouvent obligés d'y participer mis à part Saku et Miyako, son amie d'enfance, sans en connaître la raison.

Miyako décide d'être utile aux autres en faisant de la cuisine pour ceux qui reviennent de la guerre car elle ne peut rien faire d'autre : c'est sa manière personnelle de contribuer au bon fonctionnement de la classe.

Reina, collégienne arrivée depuis peu sur cette île est la première à devoir aller au front malgré sa peur. En effet, venant du continent, elle a déjà vu des êtres chers mourir dans cette guerre.

La classe d'adolescents est presque livrée à elle-même, mise à part cette heure par semaine destinée à la guerre. Une dynamique d'entraide est vite mise en marche pour pallier la peur collective. Sans compter sur le fait que des choses étranges commencent à se passer sur l'île : un lapin en peluche qui parle par exemple... Peut-être est-ce les prémices de la folie ? Les réponses viendront sans doute dans la suite de la série.

L'intrigue est traitée avec beaucoup de réalisme, de poésie et une certaine part de cruauté aussi. C'est à la fois terriblement beau et horrible : il y a vraiment quelque chose de dérangeant dans l'histoire mêlée aux très beaux dessins tous en douceur.

Les dessins sont très beaux et on retrouve relativement peu de texte. le tout est à la fois poétique, nostalgique et mélancolique. Ce premier tome a su piquer ma curiosité et je lirais la suite avec grand plaisir !
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J'ai beaucoup aimé l'originalité de ce titre aussi bien graphiquement que scénaristiquement. C'est intéressant de voir la guerre du point de vue de ceux qui restent et de ceux qui doivent monter au front. Il se dégage du coup de ce titre quelque chose de poétique et dérangeant à la fois. A mettre en parallèle de Dead dead dead... d'Asano pour les intéressés.
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Voici une histoire bien mystérieuse au dessin tendre et pourtant à l'intrigue sombre et inquiétante. Quand des collégiens d'une petite île perdue apprennent qu'ils doivent partir à la guerre combattre une force méconnue, le manga prend un tournant décisif.

Nous suivons donc trois personnages : Saku, jeune garçon baigné dans son quotidien que rien ne vient réellement chambouler à part l'arrivée d'une nouvelle élève. Miyako, amie d'enfance de Saku qui se dévoue aux autres et aime créer de beaux petits plats et Shinokawa, cette jeune fille qui vient d'intégrer l'école et qui garde ses distances entre elle et ces camarades.

Ainsi nous observons ces personnages dans ce monde plongé dans la guerre et en même temps « protégé » contre celle-ci. Pourtant, tout bascule lorsque leur professeur leur apprend qu'ils devront combattre cette force dévastatrice un jour par semaine sur le continent. Saku et Miyako, qui sont exclus de ce programme, en éprouvent vite de la culpabilité et de la frustration surtout qu'ils n'en connaissent pas les raisons. Nous les voyons surveiller les autres, tenter d'être d'un support mental pour ceux qui devront aller au front et s'armer d'une grande détermination.

Ce premier tome nous offre divers sentiments que chaque personnage peut ressentir : injustice, peur, courage... Tout cela montré avec douceur coupé par d'intenses moments de violence aux dessins plus sombre. C'est un univers curieux qui donne l'étrange sensation de tenir dans ses mains une histoire hors du temps.

Je recommande pour la poésie, le mystère et la délicatesse de la plume de l'auteur, un ouvrage différent des autres.


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Cette couverture de manga est parfaite ! Elle dégage beaucoup de douceur et en même temps, l'arme dans le dos de cette collégienne vient bouleverser cette première impression. C'est exactement à l'image de ce que nous allons ressentir à la lecture.

Premier choc : la découverte de l'emploi du temps. Que signifie cette mention “Guerre” ? Les collégiens vont vite le découvrir. le professeur principal leur annonce que tous les vendredis après-midi, un élève sera désigné pour aller sur le continent aider les forces armées. Je pense qu'à ce moment-là, on ressent très bien le tremblement de terre que cela représente pour ces adolescents. Nouveau choc pour Saku et Miyako : ils seront les seuls élèves dispensés.

Les événements se déroulent très vite sur ce premier tome puisque l'histoire se déroule sur la première semaine de cours, jusqu'à ce fameux vendredi. On assiste à l'effroi de l'élève désigné et à la culpabilité et l'incompréhension de Saku et Miyako. C'est vraiment traité avec beaucoup de finesse ce qui rend ce manga très fort en émotion ! Je ne préfère même pas vous parler du moment du départ pour le front, vraiment bouleversant ! Alors que Saku essaye d'évacuer sa frustration en s'épuisant physiquement, Miyako va trouver une façon originale de soutenir ses camarades. Ils sont tous les deux très attachants et j'ai ma petite idée sur les raisons qui ont poussé le gouvernement à les déclarer inaptes. Mais motus !
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Le Japon est en guerre mais les habitants de l'île d'Aoshima ne le réalisent pas trop. Jusqu'au jour où les collégiens de l'île sont appelés à rejoindre le front. Sauf deux d'entre eux qui ne comprennent pas pourquoi ils sont exemptés.
Un manga au graphisme agréable. Niveau scénario je suis un peu mitigée car on ne comprend pas trop l'intérêt d'envoyer les élèves un par un chaque vendredi à la guerre. Juste une question semble centrale : pourquoi deux élèves a priori sains d'esprit et de corps ne participent pas ? La réponse bientôt puisque la série comporte 4 tomes.

Ce manga sort des sentiers battus. Il est loin d'être facile puisqu'il est question d'envoyer des enfants à la guerre une fois par semaine dans un Japon futuriste. Ce premier tome permet juste de savoir ça mais les questions fusent tout le long de ce tome. On a envie de lire la suite afin d'avoir les réponses ou ne serait-ce qu'un début. Contre qui sont-ils en guerre? Que cache le fil d'araignée? Pourquoi deux des élèves ne sont pas mobilisables?


Je vais vous rassurer. Dans ce premier tome, on ne vit pas la guerre. On en parle mais on ne la voit pas. Les graphismes sont classiques sans l'être. Les décors sont vraiment bien travaillés et dans le détails. On s'y croirait. Les personnages ont tous une personnalité bien distinct. Leur insouciance s'envole lorsqu'ils comprennent que la guerre se rapproche alors que la plupart d'entre eux n'en ont jamais rien vu.


En bref, je suis curieuse de lire la suite et de voir comment vont réagir les autres et ce qu'il se passera.
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Un manga très joliment dessiné, à la jonction entre plusieurs genres.

L'originalité de ce manga? Dernière heure est un seinen poétique avec très peu de textes. Tous les sentiments passent par le dessin des personnages, ce qui rend le récit particulièrement touchant.

Un récit émouvant sur la guerre, qui bouleverse le quotidien des jeunes.

J'ai tout de même hâte de voir ce que propose le second tome, car à mon sens ce premier livre est une mise en contexte et une présentation des personnages. Il pose beaucoup de questions, mais ne donne pour le moment aucune réponse.

Une belle découverte. La poésie se mêle au drame et les mystères restent entiers.
C'est une lecture des plus originales et des plus envoûtantes. On est dans du tranche de vie, des jeunes gens vont à l'école.
C'est la guerre au Japon, mais dans leur campagne ils en sont loin, certains élèves sont même partis pour aller s'y réfugier. Et personne ne sait vraiment contre qui, pourquoi on se bat ! Certains parleraient d'extraterrestre. Certains élèves de la ville sont allés s'y réfugier, une notamment a du mal à s'acclimater à la campagne et a tout de suite mis de la distance avec ses camarades, qu'elle paye fort aujourd'hui, en étant totalement isolée, donc dans une situation pas bonne, sous-jacente de harcèlement.
Mais un jour, alors qu'ils se croyaient à l'abri, voilà qu'on lit sur le planning pour la dernière heure de cours du vendredi : GUERRE. Mais quelle est cette blague ? C'est loin d'en être une : chaque vendredi, pour la dernière heure de cours, il faudra que certains y aillent, à la Guerre. Et la préparation ? Que nenni pour le moment, un peu comme un propulsage sans préparation, comme on peut vous faire le coup dans la vie active.
Mais mystère 2 élèves sont dispensés, on en ignore totalement la raison, mais comme toujours ça va faire jaser, trop incompétent ? trop précieux ? 2 désignés au hasard ? Cela peut être tant de choses.
Et ils ne le prennent pas bien, se sentent coupables par rapport aux autres.
Ainsi c'est bien la réalité une élève est envoyé au front, reviendra-t-elle ? Qui seront les suivants ?
Les relations entre les gens changent. 
Un autre mystère bien étrange se dévoile sont nos yeux.
Et pour en savoir plus, plus qu'une solution, allez le lire ! ;)

Le graphisme me plaît beaucoup. Et on a quelques pages couleurs pour commencer. On sait aussi que la série sera terminée en 4 tomes.
Une jolie pioche originale, mystérieuse, poétique, tranche de vie d'Akata.

J'ai hâte de découvrir la suite de cette histoire pas comme les autres.
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