Dernière heure, tome 1

Alors que j'ai dévoré ce premier tome en moins de temps qu'il faut pour le dire, j'en reviens d'être passé à côté de cette perle à sa sortie. La Dernière Heure est signé par Yû, la dessinatrice des Enfants Loups, un film de japanimation culte et sublime. Et la qualité est bien entendu au rendez-vous ici aussi, avec des planches magnifiques, touchantes et poétiques faisant la part belle à la campagne nippone.
Le Japon est en guerre depuis cinq longues années face à un ennemi inconnu et mystérieux. Des rumeurs courent qu'il s'agirait d'aliens, mais cela semble être à des années lumières des habitants de l'île d'Aoshima qui est un refuge paradisiaque, qui ne subit pas ou peu cette invasion.
On suit donc les aventures de l'unique classe de troisième de l'île qui réunit aussi bien des natifs de l'île que des survivants du reste du Japon. Il est venu le temps pour eux de suivre les ordres du pays et partir à la guerre tous les vendredi après-midi. Pourtant, deux élèves en sont exempt : Saku et Miyako. On ne sait toujours pas pourquoi, bien que je commence à avoir une petit idée de la raison.
Saku est un élève sportif, apprécié de ses camarades, courageux et assez malin. Miyako n'est pas sportive pour un sou, mais sa gentillesse fait qu'elle est tout aussi appréciée. Elle semble élever seule ses frères et soeurs, c'est un véritable cordon bleu et une amie d'enfance de Saku.
L'intrigue se met en place doucement et rapidement à la fois selon les nécessité, on ne connait pas grand chose de la guerre mais on se retrouve rapidement dans des scènes de combat. Pourtant beaucoup de mystères subsistent comme l'importance du Dieu de l'île et des enfants qui sont sous-entendu à plusieurs reprises. Cette série est vraiment passionnante et j'ai vraiment envie de découvrir la suite !

(Critique de la série)

Une quadrilogie à mi-chemin entre SF et tranche-de-vie, où un groupe d'adolescents subit l'appel à la guerre à cause du manque de soldats. Un concept intéressant et plein de potentiel en soi, mais qui a été traité très maladroitement.

On se retrouve sur une petite île, à suivre des élèves de collège dont les familles ont disparu suite à la guerre mystérieuse qui ravage le monde. Jusqu'ici, ça se comprend, et les rares adultes restants sont les profs. Mais un beau jour, on annonce à notre bande de collégiens qu'ils vont devoir participer à la guerre et aller sur le champ de bataille… sauf Saku et Miyako, les deux protagonistes. A partir de là, la cohérence dit adieu à l'univers du manga. C'est pas la 1ère fois que des enfants seraient utilisés en temps de guerre. Ils peuvent servir de messagers, se faufiler plus facilement que des adultes, devenir espions, ravitailler les troupes, accompagner le personnel soignant… Mais pas aller sur le champ de bataille, c'est ridicule, ils n'ont aucun sens de la stratégie ni des arts militaires. C'est pourtant exactement ce qui va se passer pour nos jeunes collégiens : chaque jour, l'un d'eux est désigné pour partir à la guerre. Chaque jour ?? Mais une bataille ne dure pas un jour pile poil en fait. Donc le manque de cohérence se poursuit là : aucun intérêt à faire des voyages qui coûtent des ressources pour amener des gosses inutiles sur un champ de bataille. Les rares scènes de guerre sont d'ailleurs floues et pas très réalistes.

De toute manière, on sent bien l'aspect WTF du manga arriver assez rapidement : un mélange étrange de fantastique et de SF. Ce dernier point est avant tout abordé par le biais de l'ennemi, d'étranges… êtres, dotés de conscience, mais pas d'enveloppe charnelle comme les humains. Alors, certes, si on est sur de la SF, ça peut passer, on demande juste des explications. Qui viennent très tard et créent plus un mind-fuck qu'autre chose.

Le manga s'interroge aussi beaucoup sur la vie des individus restés à l'arrière tandis que leurs familles et amis partent à la guerre. C'est super délicat et intéressant comme sujet à traiter, mais ça a été sous-exploité à mon goût à cause de la prédominance de gosses à peine pubères qu'on suit partout. Leurs soucis restent des questions d'amourettes, d'amitié… ils se soucient aussi des sacrifices, il y a pas mal de culpabilité, de regrets, mais… on tourne et on tourne autour des mêmes personnages (qui se ressemblent tous, aled, la diversification des traits du visage, c'est pas mal aussi), des mêmes questions, des mêmes scènes…

En termes de dessins, le côté très doux et enfantin casse complètement l'ambiance morbide et triste de la guerre. J'estime qu'il faut choisir de durcir son trait quand on traite de sujets aussi durs. Il y a déjà un décalage créé par la nature des protagonistes, tous des enfants, et le sujet traité : la guerre. Pas la peine d'empirer les choses en leur donnant des chara-design de personnages shôjo. Bref, pas tellement convaincue de ce côté-là, même si les planches de paysages et certaines double-pages sont sympas.

Mais ce qui a définitivement rendu le manga encore moins crédible et sympa à mes yeux, c'est sa fin. Tellement dérangeante, tirée par les cheveux et WTF à souhait que j'avais juste envie de tourner les pages pour en finir le plus vite possible. Je trouve limite insultant de traiter ses personnages ainsi… et de se dire que des gens vont lire ça derrière, aled. J'en dis pas trop pour pas spoiler, j'essaie de pas spoiler dans mes reviews, mais la couverture du T4 parle pour elle-même oskur.

Breeef, y'avait un gros potentiel, mais le décalage entre le sujet ultra sérieux de la guerre, des personnes restées en arrière et l'aspect enfantin-conceptuel-as-fuck-kess-qui-s'est-passé-? a été trop gros.
Lien : https://littcentcinquante.wo..

Depuis cinq ans, le Japon est en guerre, déjà 750 000 japonais sont morts. En guerre contre qui ? Personne ne le sait. de folles rumeurs parlent d'extra-terrestres, mais au final, aucune information ne filtre. Vivant sur l'île isolée de Aojima, Saku est un collégien comme les autres, qui vit la vie tranquille de la campagne. Jusqu'à jour où la dernière heure de cours du vendredi est ''guerre''. Désormais, un ou plusieurs élèves seront mobilisés et envoyés sur le front pendant cette heure-là, à l'exception de Saku et Miyako...

Je ne connaissais pas du tout ce manga, je n'en avais même jamais entendu parler, et je suis tombée dessus totalement par hasard. le résumé m'a donné envie, de même que le dessin très fin et très agréable. Ce tome 1 est assez doux, il relate le quotidien de jeunes gens qui entendent parler de la guerre mais qui s'en se rendre bien compte de ce que cela implique. Habitants dans la cambrousse, ils résident loin du monde, dans une routine presque immuable. Aussi lorsque cette conscription forcée arrive, le choc est puissant ! Si certains sont portés par de grands élans de patriotisme, d'autres se posent des questions.

Quel est ce ''fil d'araignée'' ?
Pourquoi aucun enfant n'est né depuis plusieurs années ?
Pourquoi Saku et Miyaku ne sont pas aptes à aller au front, alors que Saku est un bon athlète ?
Et puis, détail presque dissimulé mais pourtant étrange : qui est cette peluche qui parle ? Faut-il réellement y voir les extra-terrestres de la rumeur ? Et ces ''anneaux de sagesse'' ?

Voilà un manga qui pose beaucoup de question d'entrée de jeu, et j'ai hâte d'avancer dans cette histoire !

La couverture a quelque chose de dérangeant et d'intriguant. On voit une jeune fille qui n'est pas majeur qui nous regarde. Elle est en tenue d'écolière avec une arme à feu dans le dos. Les enfants doivent-ils faire la guerre? On pourrait l'affirmer. Ce premier tome est concentré sur des enfants qui vivent sur une île qui étaient éloigné d'une réalité horrible avec un bataille au pays. Mais voilà qu'une lumière émerge du ciel et des nuages de fumée s'observe. Qui s'affronte dans ce combat? On ne le sait pas. Pourquoi ce conflit? On ne sait pas. Peut-être des extraterrestres. Yû s'oriente sur un trio amoureux. Miyako aime Saku qui aime Shinokawa. L'amour peut-il avoir sa place dans ces circonstances? Les deux premiers sont exemptés d'aller sur le front, ce qui les énerve autant que les autres. Chacun a ses atouts et s'entraident pour ne pas sombrer. Les adultes sont assez rares dont les plus grands s'occupent des plus jeunes. Et pour l'instant, aucune naissance n'est prévu. La société pourra t'elle se renouveler? L'impact de la guerre sur la population civile se ressent là. La mangaka insuffle beaucoup de psychologie à ces enfants qui apprennent à faire face à l'improbable. Garder l'espoir et le donner aux autres pour survivre le mieux possible au jour le jour. On a envie de savoir où va nous mener le récit. La série en 4 tomes est très prometteuse.