Tout d'abord un grand merci aux @ Editions
Christian Bourgois et la Masse Critique @Babelio pour m'avoir permis de découvrir ce livre, à la présentation soignée (papier et qualité de l'impression) et sans aucune coquille, c'est tellement rare !
Lorsque l'on parle d'auteurs
chiliens,
Pablo Neruda,
Isabel Allende,
Luis Sépulvéda ou
Francisco Coloane, sont les premiers noms qui viennent à l'esprit pour le lecteur lambda, amateur d'écrivains latino-américains dont je fais partie !
Alejandro Zambra sera désormais, pour moi, un auteur de référence ! il a écrit cinq livres, je compte bien lire les autres !
Le récit, se situe dans le
Chili d'après Pinochet, il s'agit d'une partie de la vie de Gonzalo, qui se voudrait poète et qui partage sa passion à travers les cours qu'il dispense à l'Université ! les hasards de la vie font que le garçon dont il a été, pendant un temps, le « padrastro » a lui aussi la fibre poétique comme le confirme leurs retrouvailles dix ans plus tard.
Le style est fluide, agréable, empreint de tendresse, d'humour, de sensualité, mais parfois cru à la limite de la vulgarité, sans tabous, et, étrangement, ce n'est pas rébarbatif, c'est un tout…
Au détour de ce livre, j'ai découvert, un nombre incalculable de poètes
chiliens (qui écrivent principalement de la poésie moderne) ! et j'ai eu la surprise de constater que ces personnes ne sortaient pas de l'imagination de l'auteur… ils existent ou ont existé ! J'ai adoré ce livre, une parenthèse rafraîchissante, dépaysement garanti ! de belles rencontres avec des personnages atypiques…
La quatrième de couverture résume parfaitement ce livre.