AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de simoncailloux


Alfonso Zapico est un espagnol dessinateur et illustrateur résidant à Angoulème.

Pour ses études James Joyce entre chez les jésuites. Il est reconnu comme élève doué. Il sort de cet établissement alors que son père n'est plus en mesure de payer ses études. Il entre alors à l'école des Christian Brothers. On lui offre ensuite une place au collège des jésuites de Dublin dans la perspective de lui faire intégrer l'ordre des jésuites. Il entre ensuite à l'University Collège de Dublin où il suit un enseignement de lettres et de langues modernes : français et italien. Il devient agnostique.

Il ouvre une salle de cinéma à Dublin. C'est une réussite. Il décide de retrouver son épouse à Trieste. En son absence le cinéma ne trouve plus le succès et ce projet est anéanti. La bande dessinée montre un Joyce touche à tout.

Joyce n'arrive pas à faire éditer Dubliners car il est en conflit avec l'éditeur. Un vent favorable souffle au bénéfice de Joyce. Hariet Shaw Weaver, une timide anglaise élevée dans la stricte religion quakeresse devient mécène de James Joyce. Elle croit au potentiel de l'écrivain.

D'autre part, la première édition de Dubliners fut publiée ; Joyce se remet à écrire ; Après Dubliners ; Portrait de l'artiste en jeune homme et Ulysse sont édités.

Joyce voyage fréquemment en Suisse pour se faire opérer des yeux et pour trouver les institutions adéquates pour sa fille Lucia souffrant de schizophrénie.

En janvier 1941, il est hospitalisé pour une perforation d'un ulcère au duodénum. Il décède deux jours après son entrée à l'hôpital.

Joyce était un bon vivant, il aimait boire, rencontrer des gens et si possible se faire des amis ; Il aimait aussi les femmes, un flirt par ci, un flirt par là. Son argent, il était incapable de l'économiser sauf sur la fin où il mettait de l'argent de côté pour payer les soins de Lucia.

Il connaissait bien son pays l'Irlande, mais en fait il a finalement plus vécu hors de son pays : à Trieste, Paris, Zurich, dans l'Allier, Pola dans l'actuelle Croatie, … .

Alfonso Zapico est resté fort fidèle aux réalités de la vie de Joyce ― il s'est apparemment fort bien documenté.

Pour les dessins, j'ai aimé l'expression des visages des personnages marquant : la peur, l'étonnement, la colère, la tendresse, les attentes, l'affection, le désespoir, … .

Je n'ai pas encore lu de James Joyce, mais à la suite de cette bande dessinée, cela ne pourrait tarder.

Commenter  J’apprécie          50



Ont apprécié cette critique (4)voir plus




{* *}