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Critique de Marti94


C'est Patti Smith qui m'a fait connaître Mikhaïl Boulgakov. Dans son dernier livre (M train), elle évoque "Le maître et Marguerite", roman qu'elle considère comme un chef d'oeuvre.
Je me suis donc laissée tentée par la bande dessinée de Misha Zaslavsky et Askold Akishine que j'ai trouvée à la bibliothèque.

La difficulté de résumer sous cette forme le roman de plus de 500 pages est annoncée dès l'introduction qui a l'avantage de présenter l'histoire assez tortueuse d'autant plus qu'il y a de nombreux personnages aux noms complexes.
Je dis tortueuse parce qu'il y a des histoires qui se croisent dont une mise en abyme.
L'auteur nous entraine à Moscou dans les frasques du diable et de sa suite notamment Azazello et Béhémot le chat râleur et magicien, dans l'histoire de Jésus et Ponce-Pilate à Jérusalem au Ier siècle, cadre du roman écrit par le maître (qu'il raconte au poète désabusé quand ils se rencontrent à l'hôpital psychiatrique), et dans l'histoire d'amour extraordinaire qui lie le Maître, écrivain raté et dépressif, et Marguerite, qui se transformera le temps d'une nuit en princesse-sorcière pour se rendre au Bal de Satan.
Tout cela sur fond de magie noire avec des dessins très sombres assez réussis parce qu'ils traduisent bien l'ambiance méphistophélique.
La bande dessinée est plutôt bien faite mais s'il n'y avait pas la présentation du roman en introduction je ne suis pas certaine qu'elle suffise à comprendre l'histoire et l'intention de Boulgakov. Il faut peut-être privilégier la lecture de l'original.


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