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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un premier roman qui prend racine dans le vécu de son jeune auteur, dans la librairie-Maison de la presse de sa mère, femme courageuse, et pudique.
texte modeste... qui émeut pour plusieurs niveaux de lecture: un hommage d'un fils à sa mère, la culpabilité de ce fils qui se reproche de ne pas avoir été assez attentif, par paresse, par négligence...la reconnaissance des petits commerçants donnant vie à un quartier...

Hommage à la ténacité, à l'énergie de cette femme qui n'a pas pu continuer d'études, pour aider très jeune, son père sur les marchés...Une commerçante, dans l'âme...aimant les gens , le contact... qui s'adaptera du mieux qu'elle peut jusqu'à un point de non retour, période où les commerces traditionnels, de proximité sont voués à survivre misérablement, plus l'inadéquation de cette commerçante, aux paperasses, à la gestion intensives...

Hommage de l'auteur, à l'abri d'une "bonne place" dans la fonction publique... qui réalise à quel point la Maison de la Presse, réalisée par sa mère, contient du lien social, des proximités humaines qui ne sont pas quantifiables en argent trébuchant, mais juste une richesse qui rend notre quotidien plus chaleureux, plus vivant...
Une infinie pudeur... qui dit pourtant très efficacement la peine de cette commerçante, femme-mère, n'ayant vécu que pour son commerce et son fils... et la nostalgie de ce fils qui prend conscience des trésors, de ces bonheurs simples.. comme de venir aider sa mère le dimanche... repérer, bavarder avec tel ou tel habitué, "être en lien"...
Premier roman faussement anodin, qui provoque moult émotions et questionnements sur notre quotidien qui menace de s'aseptiser, de ne plus prendre en compte les contacts directs avec les autres...
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Une belle découverte quI m'a été proposée par Sylvaine et pour laquelle j'ai pris grand plaisir à lire.
Ce récit intimiste vécu par un fils pour sa mère qui a toujours été à la tête d'un magasin. Malgré les années passées on sent bien que ce fils rend hommage à sa mère d'avoir eu le courage et la ténacité d'être commerçante, d'être restée humble face à la difficulté de vivre en ne gagnant pas trop sa vie.
Mais il arrive un moment où il faut savoir tourner la page et fermer le rideau et c'est ce qui est arrivé à cette dame qui a fermé sa Maison de la presse au moment où sa retraite bien méritée était arrivée.
Un super récit écrit avec simplicité mais avec de profonds sentiments d'un fils pour sa mère.
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beau roman mais encore de la tristesse ...
les petites librairies qui périclitent
et les mamans qui triment de leur mieux !
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Au delà de la dénonciation de la fermeture des petites boutiques, l'auteur rend hommage à sa mère qui toute sa vie durant a travaillé dans le commerce. Un témoignage vibrant d'amour.
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Un court roman autobiographique d'un fils de commerçants; d'ailleurs, enfant il est surnommé "le fils du magasin vert..." A l'époque sa mère tient une boutique de prêt à porter dans un petit village d'Isère. Son activité, concurrencée par les supermarchés et la vente par correspondance doit rapidement cesser. Rapidement, elle va ouvrir une librairie-maison de la presse. C'est dans cet univers que grandit l'auteur. Il raconte avec pudeur cette vie de commerçant indépendant avec le quotidien, les difficultés à rentabiliser le commerce mais aussi le goût pour la lecture et le rôle du lien social.
Grâce à ce livre, il rend hommage à sa mère et aux petits commerçants indépendants qui luttent chaque jour contre leur plus grande crainte: devoir baisser le rideau face au développement de la concurrence.
Un premier roman original et d'actualité même si le style d'écriture contraint le lecteur à garder une certaine distance.
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La messe est dite ! le narrateur nous emmène dans ses souvenirs de la librairie familiale. Ces moments heureux, mais aussi les moments volés à son enfance. Ce commerce qui lui vole le temps qu'il ne passe pas avec sa mère. Ce commerce qu'il ne veut pourtant pas voir disparaître car il représente ses racines. Au fil des pages, il nous montre ce quotidien, avec la relation aux clients, mais aussi les problèmes d'argent. La librairie l'a conditionné, même maintenant qu'il travaille à Bercy.

Le narrateur nous raconte à travers l'histoire de cette librairie familiale, sa relation à sa mère. Cette mère qu'il aime, avec qui il aurait aimé passer plus de temps, mais de laquelle il ne voit pas la lassitude et la fatigue des problèmes quotidiens.

C'est un beau roman, autobiographique, qui nous montre la difficulté de maintenir un petit commerce à flot.

Lien : http://laptitesourisduweb.bl..
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Premier roman de Ludovic Zekian. Fils de commerçante, il écrit ce livre en hommage à sa mère. Sa mère a travaillé toute sa vie dans un commerce. Elle a commencé très jeune par aider son père sur les marchés, puis a ouvert son propre magasin de vêtement, la concurrence des grandes enseignes l'a obligé à fermer. Elle a alors repris une maison de la presse – libraire. L'auteur décrit le quotidien de sa mère : se lever tôt, installer les quotidiens avant l'arrivée des premiers clients, les cartons de livres (offices, retour), puis les invendus le soir, compter la caisse, fermer le magasin… Toute son enfance, il l'a passé dans ce magasin avec lequel il a partagé sa mère.
Un jour, la décision est prise, il faut fermer. Il s'aperçoit qu'il a fermé les yeux très longtemps sur la fatigue quotidienne de sa mère depuis plusieurs années, sur le déclin économique du « khanout » (c'est ainsi qu'il l'appelle entre eux).
Très beau témoignage d'un fils qui respecte le travail de commerçante de sa mère même s'il a choisi de devenir fonctionnaire et travaille à Paris.
L'auteur termine joliment son livre sur une note optimiste en pensant à la manière dont sa mère aurait mis en valeur le livre dans sa librairie.
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