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Critique de julienleclerc45


Le roman s'ouvre sur un bouleversement. Mathilde ne dort plus et a du mal à se retrouver dans sa vie, dans son monde et dans son époque. La mort de Leonard Cohen la chamboule et elle se plonge dans ses vidéos de concert, donnant une des plus belles pages du livre. Par ses mots, Valérie Zenatti apporte le réel. J'ai même eu l'impression de voir la vidéo juste en la lisant.
Mathilde part, fuit, se cherche. Elle quitte la France pour aller en Israël. le livre n'est pas un roman d'initiation mais une quête de sens, d'air et d'apaisement. Les rencontres faites sont étonnantes, mêlant tragédie intérieure et une certaine légèreté. La guerre, la chute du monde sont toujours en filigrane, posant le texte dans notre réalité complexe.
L'aventure déambulée de cette femme est avant tout motivée par la beauté. Mathilde tente d'en retrouver les traces, comme si le fil laissé par Leonard Cohen avait disparu. le livre est composée de nombreuses rencontres, autant de points de vue habités par le désespoir et la fatigue des temps présents. Pourtant, à la fin du roman, aucune amertume, aucune leçon de géopolitique mais la description des sources d'un espoir. Celui que tout n'est peut-être pas perdu.
Lien : https://piao.fr/2024/03/qui-..
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