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Mathide professeur d'histoire géo, a tout pour être heureuse, un mari aimant et une fille.attachante. Elle devient insomniaque, perd le sens de toucher, elle trouve des feuillets énigmatiques à la suite du décès de son grand- père, rien ne va plus, elle découvre une vidéo de Léonard Cohen,. Elle décide de quitter la France, pour Israël, un besoin d'être seule, elle part sur les traces de Léonard Cohen , celui qui vient de décéder, Elle va se retrouver face à la réalité , ce monde en guerre, un conflit qui perdure, Elle va faire des rencontres de parfaits inconnus , des liens qui vont se créer, Un mode de vie nouveau, pour elle, un mode de vie loin de sa vie en France, trouvera t'elle en Israël à son questionnement, ce besoin de quiétude, qui l'avait abandonné, reprendre confiance , laissant derrière elle ce désespoir ce dessaroi , qui la poursuivent.
Un roman intense sur la quête de soi, une résilience entre ses pensées internes face à la réalité externe. Il y a toujours une pointe du vécu de l'auteure, elle qui navigue entre la France et Israël
Un récit bouleversant, poignant, sensible, vu les conjonctures actuelles, cette quête de sens qui la poursuit tout le long de la lecture, La plume de l'auteure est toujours aussi fluide, saupoudré d'un brin de sensibilité, une plume poétique , voir philosophique .Alire et à écouter avec un fond musical de Léonard Cohen pour mieux s'impregner de l'histoure de l'histoire et du personnage de Mathilde
Belle découverte qui me laisse dans mon propre questionnement.



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Auteur d'ouvrages remarqués, traductrice d'Aharon Appelfeld et scénariste occasionnelle, Valérie Zenatti tente, dans un nouveau roman interrogateur, de conjurer le vertige qui la saisit face au tumulte du monde contemporain.


Pandémie, guerre en Ukraine, élection de Donald Trump et… mort de Leonard Cohen : la narratrice Mathilde, professeur d'histoire-géographie habituée à « tâcher d'y voir clair dans ce capharnaüm qu'on nomme l'histoire de l'humanité », ne sait plus interpréter le sens de l'actualité. Désorientée, perturbée même puisqu'elle en a perdu le sommeil et le sens du toucher, elle décide sur une impulsion de se soustraire à son quotidien parisien, laissant un temps un mari compréhensif et une fille adolescente nettement moins compatissante, pour un voyage éclair en Israël. Sans se le formuler, sans doute a-t-elle ainsi le réflexe, sentant les vents du temps secouer en tous sens les branches de sa vie, de chercher une réassurance du côté de racines jusqu'ici reléguées très loin à l'arrière-plan de son existence. C'est aussi pour elle une plongée dans un véritable inconnu, là où elle pourra enfin se sentir « légitimement étrangère ».


Entre Tel-Aviv, Capharnaüm et Jérusalem, commence une errance sans véritable but, au hasard de rencontres et de lieux qu'elle découvre imprégnés des traces du conflit israélo-palestinien. Rédigé avant les attaques du Hamas d'octobre 2023, le récit entre en résonance troublante avec l'actualité récente, alors que, cherchant les traces du passé dans le présent, elle s'interroge sur ce que le présent peut contenir de germe de l'avenir. Mais, elle qui s'offre le temps d'une pause soustraite au rythme de son quotidien, en marge du monde tel qu'elle le perçoit de sa minuscule vie parisienne, se retrouve sans le savoir au bord d'une vraie accélération. Car on ne s'écarte jamais bien longtemps du temps qui vous rattrape sans qu'on le voie venir. Cueillant le lecteur lui aussi par surprise, le dénouement permettra à Mathilde de conclure qu'elle n'était « pas la seule à ne pas avoir vu la fin de l'Histoire ».


Invitation à réfléchir à notre place dans une époque que l'on dirait emportée dans une course folle, ce livre est une pétillante méditation sur le temps et le rapport au monde, en même temps qu'un vertigineux instantané d'un Israël coincé par un passé et un présent colonial qui rendent bien difficile toute projection d'avenir.

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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Dans son dernier ouvrage en forme de récit autobiographique, « Dans le faisceau des vivants », Valérie Zenatti se rendait en Ukraine à Czernowitz, la ville natale d'Aharon Appelfed, dont elle fut l'amie et la traductrice, sa manière de dire adieu au grand écrivain israélien.

Dans ce nouvel opus, la narratrice Mathilde apprend le 11 novembre 2016 la mort de Leonard Cohen, un chanteur qu'elle chérit depuis toujours et qu'elle regrette de n'avoir jamais vu en concert. Professeure d'histoire, en couple avec Julien et mère de Lola, une adolescente pétillante, Mathilde pense avoir surmonté le retour du tragique, qu'elle égrène en quelques dates devenues des symboles, 11 septembre, 7 janvier, 13 novembre, 14 juillet...

Au cours du confinement, elle perd le sommeil et se réfugie dans le visionnage compulsif d'une vidéo de Leonard Cohen. Quatre minutes et deux secondes, captées lors du début d'un concert à Jérusalem en 1972 où le chanteur canadien tente d'expliquer au public qu'il va devoir interrompre sa prestation.

« Si ça ne s'arrange pas, je vais arrêter et vous rembourser. Vous savez, il y a des nuits où l'on vole, et d'autres où l'on ne parvient pas à décoller. Il ne sert à rien de se mentir les uns aux autres. Ce soir, nous ne décollons pas. Dans la Kabbale il est écrit que celui qui n'arrive pas à s'élever doit rester à terre. »

Un moment hors du temps, où Cohen sent que l'inspiration est absente, choisit de ne pas mentir et de quitter la scène. Backstage, c'est la panique, on tente de convaincre le chanteur de revenir sur sa décision. Leonard s'entête, semble reprendre ses esprits en se rasant et en blaguant, puis remonte sur scène où la foule chante en choeur « evenou shalom alerhem ».

Les jours passent, Mathilde continue de perdre pied, perd le sens du toucher, tente en vain de percer le mystère que recèlent ces quelques feuillets retrouvés à la mort de son grand-père. le septième jour suivant l'invasion de l'Ukraine par la Russie, elle se rappelle ces mots prononcés par Cohen devant une foule impatiente. « Autant ne pas se mentir ».

Elle annonce à Julien et à Lola ébahis son départ pour une destination et une durée inconnues. « Comprenez, je ne peux plus tricher, faire comme si je savais alors que je ne sais plus rien. » Son compagnon et sa fille ne le savent pas, mais Mathilde part évidemment pour Jérusalem, sur les traces de Leonard Cohen.

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La force de percussion de « Qui-vive » tient, notamment, au fait que le roman a été écrit avant le 7 octobre 2023, cette nouvelle date maudite qui s'ajoute à la liste des dates symboliques égrenées par la narratrice au début du récit.

Après un voyage en Ukraine qui précédait de quelques années le début du conflit russo-ukrainien, Valérie Zenatti nous conte un voyage en Israël qui précède de quelques mois une nouvelle fissuration du monde. Une forme de prescience troublante, qui est aussi une manière de nous rappeler que la fin de l'Histoire, que certains envisageaient dans les années 90, n'était qu'une douce illusion.

« Qui-vive » évoque un tableau impressionniste, abordant par petites touches le surgissement du tragique dans un monde qui tangue, entre terrorisme islamiste, pandémie mondiale et retour de la guerre en Europe. Si Mathilde est fascinée par la vidéo d'un Leonard Cohen désorienté, abandonné par le feu intérieur qui hante une oeuvre aussi mystérieuse qu'habitée, c'est parce qu'elle se sent en « syntonie » avec le chanteur qui nous a quitté en 2016. Elle est devenue étrangère en ce monde, un monde dont le sens lui échappe, et préfère se réfugier dans une écoute assidue de chansons à la beauté languide, nimbées d'une poésie étrange.

De Tel-Aviv à Jérusalem, en passant par Capharnaüm, la narratrice, qui parle hébreu, découvre un pays dont elle ignore tout. Elle retrouve un cousin qu'elle a brièvement connu enfant, et découvre au cours d'un « road trip » guidé par le hasard, l'intensité des tensions internes à ce petit pays, où cohabitent des visions du monde totalement antagonistes.

Parsemé d'incises méditatives, « Qui-vive » évoque un roman d'Aharon Appelfeld. On y retrouve la douceur, la forme d'étonnement presque enfantin, et surtout la profondeur qui irrigue l'oeuvre de l'écrivain israélien. Si Mathilde nous narre ses nombreuses rencontres, le roman nous conte avant tout le voyage intérieur d'une femme qui s'est perdue et tente de se retrouver. Une femme qui, à l'instar de son chanteur préféré, refuse de se mentir, de faire semblant. Une femme qui n'hésite pas à se perdre encore davantage dans les dédales obscurs de la Terre sainte, car elle pressent que si ce chemin est escarpé, il est aussi l'unique moyen de se retrouver.

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« As for the fall, it began long ago
Can't stop the rain
Can't stop the snow »

The Goal - Leonard Cohen

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L'extrait du début du concert de 1972 qui hante Mathilde est disponible à l'adresse suivante :

https://www.youtube.com/watch?v=tixwvZbEpME


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Qui-vive, ou qui tente de mieux le faire par ici, vivre, c'est bien Mathilde la narratrice, mise en alerte par le fourbi de ses sens. La mode pandémique est à la perte du goût ou de l'odorat, et c'est la fugue du toucher chez Mathilde en plus de son ouïe et de son odorat qui s'exaltent, sans oublier sa perception chamboulée d'un monde insensé. « Percutée par les évènements », en conflit avec le kaléidoscope d'un monde fragmenté, la prof d'histoire est censée l'expliquer mais il lui échappe, quand l'insomnie la rattrape et l'invite dans son « bal secret ».
« Ouvrez la porte arrière, je voudrais descendre ». Pourquoi ne pas descendre en effet, surtout que son grand-père aussi a disparu, en « si bémol majeur » depuis sa retraite en sénilité poétique. Rien ne retient désormais Mathilde si ce n'est son doux mari Julien et sa pétulante Lola en pleine verve, et surtout en pleine adolescence. Est-on fou quand on ne va pas bien dans un monde qui ne tourne pas rond ? Partir oui, malgré « l'amicale des gens qui [la] pensent folle », aller en Israël à la rencontre erratique de l'histoire et de ce « temps qui passe et ne passe pas par [elle]», à la rencontre de gens qui rêvent « d'être du bon côté », à la rencontre aussi d'elle-même et de son inadéquation au monde. Mais partir aussi sur les pas de Léonard Cohen, en fil conducteur de ce roman depuis sa disparition, et la découverte par Mathilde d'une vidéo de Jérusalem en 1972 où il quitta la scène faute d'y arriver, en proposant de rembourser.
Plus qu'un roman initiatique, la trajectoire de Mathilde figure ici la quête de sens au moment si couru d'une crise de middle-life mais pas tout à fait comme l'une d'elles non plus, en mettant en relief le décalage entre les évènements extérieurs et la difficulté à les absorber pour Mathilde, ou les différences entre orient et occident. Mais ce court roman est surtout signé, nerveux et réceptif, un peu débridé aussi à l'image du monde en « boule à facettes », j'ai retrouvé lors de cette plongée dans un monde intérieur sensible l'empathie si séduisante de l'autrice de « Jacob, Jacob », sa verve et sa capacité à faire vibrer les liens de ses personnages, vivants ou en hommage. Après Aharon Appelfeld dans «  le faisceau des vivants », ici c'est Léonard Cohen qui pourra insuffler le tempo et la teneur des émotions, à l'image d'une de ses chansons et son « truc un peu acide quand tu es à la fois heureux et triste ».
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"Arrêtez le monde, ouvrez la portière, je voudrais descendre...."
Novembre 2016. Mathilde se désole de deux événements. L'élection de Donald Trump et le dernier envol de Léonard Cohen survenu à quelques heures du résultat du scrutin. Elle ressent ce double séisme (oui, pour moi aussi, le départ du second a été aussi traumatique que l'arrivée du premier) comme ce foutu battement d'ailes prémonitoire de bouleversements.

Le temps lui donne raison quand 3 ans plus tard, le tocsin sonne un arrêt planétaire. C'est le premier et massif confinement.
Entre stupeur et déréalisation, Mathilde perd le sommeil, constate une acuité accrue de certains de ses sens tandis que d'autres s'étiolent.
Quand son grand-père part à son tour, elle décide d'une césure drastique avec son environnement, le temps de se recentrer, de tenter d'ordonner les multiples émotions qui la traversent.
Passionnante quête de sens d'un monde qui n'est plus celui d'avant, mais pas non plus celui dont a rêvé pour l'après, ce texte emmène son héroïne solitaire en terre d'Israël. Aucune décision rationnelle ne préside à cette destination, même si l'on connaît la dimension facétieuse de la providence.
Mathilde est avide de rencontres, d'ailleurs, mais surtout désireuse de redonner du sens au chaos. Et il faut reconnaître que ce bout de terre figée entre son ancrage millénaire et les tourments de son actualité est un terrain de choix pour qui veut appréhender les soubresauts du monde.
De rencontres étonnantes en expériences diverses, Valerie Zenatti déroule un parcours rédempteur ancré dans l'altérité.
Bercé par la voix de Cohen, elle offre un texte bourré de vie, d'admiration, d'enthousiasme et d'élans, reprenant sans doute à son compte cette phrase d'Aharon Appelfeld dont elle fût l'amie et la traductrice. "Quand on rencontre quelqu'un, c'est signe qu'on va recevoir de lui quelque chose dont on avait besoin".
Mathilde nous fait recevoir beaucoup et notamment cette force de croire coûte que coûte en l'humanité. Après tout, " ce n'est pas parce que Dieu n'existe pas qu'on peut s'en passer si facilement."
Croire et s'émerveiller, guetter la beauté des instants. Ce livre écrit avant le 7 octobre, nous y oblige encore.
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On ne saurait trop décrire ce qui pousse Mathilde (« conscience tourmentée », selon les mots de l'autrice interviewée sur France Culture) à partir chercher des réponses. Heureuse dans sa vie professionnelle et personnelle, c'est sans doute les troubles de l'époque, la fin ou le bouleversement d'un monde ? qui déclenchent en premier lieu la somatisation en elle, puis, dans la foulée, la quête qu'elle entame et son départ pour Israël. Ce dernier livre de Valérie Zenatti fut pour moi l'occasion de découvrir les talents littéraires de l'autrice. Et j'irai plus loin dans mes lectures, tant ce roman m'a plu.
Lien : https://bw.heraut.eu/user/Ba..
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Mathilde, prof d'histoire géo est mariée et mère d'une grande fille.
Le confinement leur tombe dessus et amène chez elle sa part d'insomnies, de perte du toucher, de questionnements divers.
Elle suit depuis toujours les événements du monde qu'elle prend le plus souvent de plein fouet.
Épuisée, elle décide de faire une voyage seule pour tenter de remettre ses idées en place.
Ce sera Israël, destination de dernier moment.

Ayant adoré « Jacob Jacob » j'étais heureuse d'ouvrir un roman de l'auteure.
Pourtant je ne suis pas tombée sous le charme.
Certes, il y a beaucoup de réflexions intéressantes, mais je suis restée le plus souvent extérieure à l'histoire de Mathilde.
Son séjour en Israël m'a paru décousu et peu crédible.
Bref, une petite déception.
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Mathilde est mal dans sa peau : pandémie, guerre en Ukraine, décès de son grand-père, elle en vient à devenir insomniaque et à perdre le sens du toucher. C'est alors qu'elle tombe sur un mystérieux écrit de son grand-père qui la pousse à revenir aux sources de son judaïsme travers un voyage en terre d'Israël. de Tel Aviv à Jérusalem via le Golan, ce sera une suite d'expériences et de rencontres, y compris avec des membres de sa famille, et l'obsession de la musique de Leonard Cohen, un périple sous la tension du danger.
A l'issue de ce court périple de quelques jours, aura-t-elle retrouvé une forme de sérénité intérieure ?
Aura-t-elle trouvé le "bon accord" entre elle-même et le monde ?
J'attendais mieux : si le style est allant et direct, je n'ai pu me départir parfois de l'impression d'une certaine confusion.
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Valérie Zenatti est la traductrice d'Aharon Appelfeld que j'apprécie beaucoup. Elle est aussi l'autrice de Une bouteille dans la mer de Gaza, et Dans le faisceau des vivants.

Depuis le 7 octobre, j'ai écouté sa voix sur l'appli Radio-France sur  Totemic de France Inter et sur France Culture dans La Nuit Rêvée, voix familière amicale d'une femme dont je partage la culture française, l'hébreu et le goût de la musique de Leonard Cohen.

Acheter Qui-vive dès sa sortie m'a paru une évidence.

J'ai donc suivi avec empathie le voyage de Mathilde, mariée, mère d'une adolescente, professeur d'histoire qui part sur un coup de tête en Israël.  le décès  de Leonard Cohen quelques jours après la victoire de Trump (2016), les confinements puis la perte de son grand père, autant d'évènements démoralisants se cumulant, l'ont déstabilisée. 

En Israël, elle retrouve son cousin Raphy, qui évoque deux concerts de Léonard Cohen, en 1972 et  1973 disponibles sur YouTube : à Jérusalem,le chanteur a quitté la scène, avouant sa faiblesse, pendant la Guerre de Kippour devant des soldats au Sinaï. Occasion pour moi de réécouter Like a bird on a wire et Who by fire, loin enfouis dans ma mémoire. J'ai recherché sur Youtube les vidéos et les ai visionnées avec attention. 50 ans ont passé l'émotion demeure.  Les images violentes me semblent prémonitoires . Les paroles de Who by fire renvoient à la prière de Kippour. Rien n'est explicité dans le livre, mais tout est sous-jacent. Merci à Valérie Zenatti pour ces révisions; 

Au volant d'une voiture de location, Mathilde entreprend une virée vers le nord, Tibériade, au pied du Golan...road trip un peu limite .  Même en temps calme, la guerre n'est pas loin.

Son voyage se termine à Jérusalem, dramatiquement...non je ne spoilerai pas à vous de le lire. Et cette fin dramatique me renvoie à la réalité actuelle. 

Même si ce n'est pas le meilleur livre de cette autrice, cet ouvrage me parle. Et cela me suffit! 
Lien : https://netsdevoyages.car.bl..
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J'ignore encore qui est sur le qui vive dans ce roman. L'héroïne dans son errance est si peu sur le qui vive qu'elle se met en danger. Ainsi lorsqu'elle est prise en stop, elle est se fait sermonner en ces termes : " Non mais t'es une psychopathe ou une gauchiste pour faire du stop ici ? Tu veux avoir la mort de nos chers soldats sur la conscience ? Allô, tu vis où ? Parce que l'espérance de vie, seule sur cette route, elle est à peu près de cinq minutes, les plus sauvages t'auraient massacrée sur place, les plus intelligents t'auraient enlevée et emmenée à Naplouse ou Ramallah pour t'échanger contre dix mille terroristes, et là qui serait venu te chercher, hein, dis-moi ? Et ça aurait coûté combien à l'armée ?"


La mort de Léonard Cohen en 2016, les années COVID 2020-2021, la disparition de son grand-père, la découverte d'un manuscrit racontant la création d'un violon dans les affaires du grand-père, le déclenchement en 2022 de la guerre en Ukraine, la perte du toucher et le blocage juste avant d'aller en cours, voilà ce qui pousse Mathilde à tout quitter : son travail de prof d'histoire-géo, son conjoint Julien et leur fille. Un soir, elle part sans laisser d'adresse, elle prend un taxi sans but précis, elle prend un avion

Bien sûr, Mathilde est proche de Valérie Zénatti et le récit profite de l'expérience de son autrice, mais je trouve qu'il manque de cohérence, l'errance est sans but véritable , la nuit dans un char est peu vraisemblable et la pièce de théâtre rappelle le Quatrième Mur de Sorj Chalendon mais en moins percutant car ici c'est le sujet de quelques pages seulement.

Lien : http://www.lirelire.net/2024..
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