Le malheur, je le connais bien. Je m'y sens chez moi.
- Vous connaissez l'histoire de la Barbie divorcée ?
- Non.
- C'est la plus chère du magasin... Parce qu'avec elle, tu as : la voiture de Ken, la maison de Ken, le bateau de Ken, la moto de Ken...
- Attachez vos ceintures... J'aimerais mieux qu'elle me l'attache elle- même... Hein !
- Pfffff... t'es toujours aussi con, Frank !
- Et toi, t'es toujours aussi marrant JB !
« Tu ne m’as jamais manqué, mais à Sandro, oui. » (p. 52)
-Ca, c'est du whisky!
-Comment un peuple capable de produire ça peut-il boire du thé???
-Ils se sont peut-être dit que le whisky au petit-déj, c'était un peu...raide?
-Tarlouzes...
Tu comptes rester là encore longtemps?
Là...sur cette terrasse? ...ou dans ta vie?
(...)
Qu'est-ce qui te gène Sandro? Tous tes amis ont déjà vu ma chatte, non?
Ta chatte oui - mais pas ta dépression. Un peu de dignité nous fera du bien.
Ne t'inquiète pas mon chéri. Je vais aller cacher ma déchéance dans ma chambre pendant que tu accueilles tes amis...
- Et ton père ? Toujours à bricoler sa bagnole ?
- Non. Il est mort.
- Désolé.
- Il n'a jamais beaucoup vécu. Je suis pas sûr qu'il ait vu la différence. (p.43)
-Ca y est? c'est le départ?
-Tu me vois ouvrir un restaurant, ici? Tss....et puis j'ai des responsabilités....mon avocat compte sur moi pour sa nouvelle piscine...
-Belle grandeur d'âme, Franck!
-Je vais peut-être écrire un guide du divorce...
-C'est vrai que tu t'es spécialisé dans les ex à gros budget.
J’ai pas envie d’être heureux, Bea…Le malheur, je le connais bien. Je m’y sens chez moi.
— Attends… Et Peter Frampton ? Larry Carlton ? John Scofield ?
— C’est du jazz, ça. Dans le jazz, tu as le droit d’être chauve et mal habillé. Pas dans le rock.