Alice Crane, tome 2 : Les anciens dieux

- Il croit qu'on est ensemble, c'est ça ? dis-je finalement.
- Yep.
- Oh. Je dois aller chercher mon manteau et mon sac dans mon laboratoire. Tu m'attends dans le parking ?
James eut un reniflement amusé.
- C'est tout l'effet que ça te fait ?
J'ouvris la porte que Marcus avait refermée derrière lui.
- Quoi ?
James secoua la tête.
- Non, rien. Ton côté handicapée sociale fait partie de ton charme.
- Pourquoi ai-je l'impression que je viens de me faire insulter ?

- Il croit qu'on est ensemble, c'est ça ? dis-je finalement.
- Yep.
- Oh. Je dois aller chercher mon manteau et mon sac dans mon laboratoire. Tu m'attends dans le parking ?
James eut un reniflement amusé.
- C'est tout l'effet que ça te fait ?
J'ouvris la porte que Marcus avait refermée derrière lui.
- Quoi ?
James secoua la tête.
- Non, rien. Ton côté handicapée sociale fait partie de ton charme.
- Pourquoi ai-je l'impression que je viens de me faire insulter ?

J'indiquai le rat qui était en train de ronger l'encadrement de la fenêtre.
- Est-ce que je dois comprendre que tu comptes garder cette chose ? demanda James.
- Pourquoi pas ? Et puis, avec un peu de chance, il mourra peut-être demain, ajoutai-je.
Les trois hommes me regardèrent comme si j'avais perdu l'esprit.
- Vous vous rendez compte que c'est le résultat de mes recherches. S'il reste stable et en vie, ça signifie que Keryam peut se servir de mes données pour se transformer en super dieu et trouver ce qu'il cherche. Peut-être. C'est ce que je n'ai pas arrêté de répéter à Justin : ce n'est pas parce que ça fonctionne sur un rongeur que ça marche sur un être humanoïde. Mais bon... C'est comme ça qu'on fait les vaccins et les médicaments, alors des fois, ça marche. Et des fois pas.
- Parfois t'écouter m'effraie, dit James.

- Je vais avoir besoin d'un taxi.
- Je vous en fais appeler un, dit Démétrius.
- Vous allez devoir payer aussi. Je n'avais pas prévu de me faire enlever aujourd'hui, alors je n'ai pas emporté mon portefeuille.
Démétrius renversa la tête en arrière et rit. En cet instant, il était si parfait qui si on m'avait dit qu'il était un dieu, je l'aurais cru sans hésitation.

- Quoi ?
James secoua la tête.
- Non, rien. Ton côté handicapé sociale fait partie de ton charme.
- Pourquoi ai-je l'impression que je viens de me faire insulter ?

- Bon, je vous laisse. Je repars du secteur B32. rejoins-moi quand tu peux, Flynn. Essaye de ne pas trop traîner. Alice, ça a été un plaisir de passer plus de dix secondes avec toi, pour une fois.
[...]
- Il croît qu'on est ensemble, c'est ça ? dis-je finalement.
- Yep.
- Oh. Je dois aller prendre mon manteau et mon sac dans mon laboratoire. Tu m'attends dans le parking ?
James eut un reniflement amusé.
- C'est tout l'effet que ça te fait ?

Je m'approchai de la porte et écoutai un moment, puis j'ouvris le loquet. Je n'entendais personne. Je poussai le battant et je regardai des deux côtés du couloir, me sentant comme une héroïne de jeu vidéo au début d'une enquête.
Voici ton épée, chevalier. Maintenant, va trouver le gardien du donjon pour qu'il t'explique ta mission.

Le couloir était désert.
Je frappai trois coups secs à la porte du bureau de Justin. D'abord je n'entendis rien. Puis il me dit d'entrer. J'appuyai sur la poignée de la porte et je poussai le battant.
Ce fut à ce moment que l'explosion se produisit.