Maudite !

Personnellement l'histoire ne m'a pas emballée.

Dés le départ j'ai pris Luce en grippe, son comportement, ses dires m'ont exaspérée.
Et du sniff , en veux tu en voilà.
En fait, il n'y a que des méchants, des ripoux et des règlements de comptes entre dealers de drogues.

Mon peu de commentaires montre bien ma déception.

Ne jamais ecrire une critique a chaud, sous la colère. J ai failli le faire hier en terminant ce livre mais je me suis contenu, la nuit porte conseil. Pour commencer je suis marseillais, supporter de l 'OM depuis le berceau et grand amateur de polars et de romans noirs. C est vous dire a quel point j avais le profil du bon client pour ce livre. Je dois reconnaître que le style incisif de l auteur et les chapitres courts donnent envie de continuer. C est mené tambour battant et l intrigue est plutôt bien ficelée meme si j ai vu venir le dénouement final a grands pas. Ok pour ca. La ou le bât blesse c est que l auteur a privilégié le gore, la violence extrême et le sexe au profit de la psychologie de ces personnages et de son histoire. Au lieu de travailler et de "polir" son histoire Denis Zott est tombé dans le piège du sensationnel et du crade. Oui mais voilà : mettre du sang, du sperme, du vomi, de la merde et de la pisse a tous les niveaux ca n apporte rien au récit bien au contraire. J en viens maintenant a l objet de ma colere: Dans ce livre les méchants ont des comportements déviants, violents et complètement immoraux, c est d ailleurs ce qui en fait des méchants. le problème c est qu avec Zott TOUS les personnages sont tous et sans exception complètement tarés. Je ne sais pas si l auteur a deja mis un pied a Marseille mais j aimerais lui dire que dans la deuxième ville de France toutes les infirmieres et aides- soignantes ne sont pas des junkies qui passent leurs journées a faire des gâteries a des hommes en échange d une dose de came. Que tous les flics de Marseille ne sont pas des pervers sexuels qui ne pensent qu a baiser et a voler de l argent. Que tous les supporters de l Olympique de Marseille ne sont pas tous des sauvages imbibés de Pastis qui ne pensent qu a defoncer des homos a la batte de base ball. Que dans la vraie vie il y a aussi des hommes qui n essaient pas de violer systématiquement toutes les femmes qui portent un mini-short ou un jean moulant( meme si on sait malheureusement ca arrive aussi). l'auteur a voulu coller a son histoire Marseille la passionnée, la rebelle, la méditerranéenne. La encore il passe complètement a côté a ce niveau la car son histoire de truands pourrait autant se passer a Lyon ou a paris que ca ne changerait rien. Sa vision de Marseille et des marseillais est pour moi tout simplement insultante et Denis Zott est complètement a côté de la plaque sur le volet marseillais de son histoire. Je me dois d etre tolérant et compréhensif : l'auteur vit a Saint- Tropez, ce magnifique village ou les gens ont tous une bonne haleine au reveil, ne transpirent jamais et dont les matières fécales exhalent chaque jour le plus doux des parfums. Continuez a ecrire M. Zott car vous avez du talent mais par pitié oubliez Marseille et les marseillais...