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Citations sur Tamara par Tatiana (16)

Ta voix. Rien à voir avec la voix d'une vieille dame. Une tonalité grave et sensuelle, inoubliable. (...)
Non, vraiment, tu n'avais rien d'une arrière-grand-mère.

Elles (arrières-petites-filles) prennent ta défense lorsque je leur parle d'égocentrisme, de vanité. Tu n'avais pas le choix, selon elles. Tu étais arrivée à Paris avec presque rien. Tu as construit toute seule. Tu devais survivre, par toi-même. J'entends la fierté dans leur voix. Tu as été la première de ta génération à devenir une "self-made-woman", une femme indépendante, à imposer ton propre marketing, à contrôler ton image.
Cristina m'apprend que tes tableaux se vendent aujourd'hui à dix millions de dollars. Un joli rire résonne dans mon téléphone. Tu aurais tant aimé cette consécration. (p. 212)
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J'ai quinze ans lorsque tu débarques dans ma vie. Je ne connais pas encore ton nom. Je ne sais rien de toi. Ton autoportrait, au volant d'une Bugatti verte, c'est la première chose que je vois de toi, en feuilletant un magazine d'art. Ton élégance. Ta sophistication. (...)
C'est comme si tu disais: Regardez-moi. Je sais ce que je veux ? (....) je suis au volant d'un bolide, et c'est ainsi que je vis ma vie. (...)
Ton nom.

Presque un nom de plume. Un nom de scène. Un nom d'ensorceleuse. Un nom que tu inscris fièrement au bas de tes oeuvres.

Qui se cache derrière l'image de perfection absolue que tu souhaites tant projeter ?

Je veux emprunter les pistes secondaires de ton chemin de gloire, creuser l'envers du décor. C'est ce que j'ai envie d'aller chercher : ton entrée dans la lumière. Ton parcours de météore. Mais qu'as-tu abandonné dans l'ombre ? Comment as-tu forgé ta légende ?
Toi, la reine des Années folles, l'artiste emblématique de cette époque dorée. (...)
Laisse-moi raconter ton histoire. (p. 7)
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(À Tamara de Lempicka) :
"Tu veux montrer la perfection et tu la brandis, comme si elle était une propagande, un dikta. Tu veux peindre la beauté, la richesse, l'opulence, les happy few. Ce que tu nous proposes est autoritaire, sans appel." p.137
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Cela a dû te faire quelque chose, Tamara, de les voir toutes là, tes toiles illustres, dans cette immense pièce. De les regarder les unes après les autres, réunies pour la première fois, maintenant, en 1972.

Ton travail de jeunesse. Le labeur à qui tu as tout donné, en sacrifiant ta vie de famille. Les témoins silencieux et fidèles de tes excès d'amour, de perdition, de folie.

Les sentinelles de ton passé.

Regarde-les bien, Tamara. Les voilà ressuscitées devant toi, nettoyées, flamboyantes, et tu ne peux pas t'empêcher d'être émue.

A travers elles, tu te vois toi, telle que tu as été.

Un étrange miroir à la Dorian Gray, dans lequel tu aimerais tant te perdre, mais qui reste interdit.

Car on ne peut jamais retourner en arrière, Tamara. Tu le sais, à présent.

Les tableaux ont la vie éternelle. Mais pas les artistes. (p.204)
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Traquer ce que tu ne voulais pas forcément montrer, comme je le fais avec les mots.

Fouiller derrière tes tableaux magnifiquement composés, impeccablement maîtrisés. Ton travail ne révèle rien de la vie agitée que tu mènes.

Et jusqu'ici, Tamara, tu n'as dévoilé qu'une armure de guerrière.

Tu t'es forgé une carapace de sophistication et de glamour, une vision fantasmée que tu mets à la mode.

Mais combien de temps ton armure va-t-elle tenir ?

Jusqu'où cette quête de la perfection va-t-elle te mener ? N'as-tu jamais eu peur de te brûler les ailes ?

Tu n'as pas trente ans et tu vis ta vie avec un appétit d'ogre. (p. 107)
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Les tableaux ont la vie éternelle. Mais pas les artistes.
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l faut se méfier du pinceau de Tamara de Lempicka. Il peut sublimer, magnifier, mais aussi se révéler impitoyable. (p. 157)
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« Les tableaux ont la vie éternelle. Mais pas les artistes. Même pas toi. » (p. 270)
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J'observe ma fille qui trace son chemin de photographe dans ton art et ta vie. Son univers poétique est à l'opposé du tien.

Tu veux montrer la perfection et tu la brandis, comme si elle était une propagande, un diktat. Tu veux peindre la beauté, la richesse, l'opulance, les happy few. Ce que tu nous proposes est autoritaire, sans appel.

Tu mets en scène la vanité, l'érotisme, la séduction..

Tu ne laisses pas de place au doute. Tu imposes.

Tu veux être le reflet du monde flamboyant qui te fait vibrer.

Charlotte, elle, travaille la suggestion, l'émotion, la fragilité, le doute , justement.

Lorsque je lui demande comment elle va retranscrire ton monde, elle me répond qu'elle veut justement aller derrière ta perfection, derrière ton vernis. (p. 106)
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Talentueuse, Ambitieuse, Magnétique, Arrogante, Rebelle et Artiste
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