Apprenez donc ceci, si c’est la seule leçon que je dois vous donner : si vraiment vous aimez une femme, laissez-la vivre, aimez-la libre, et ne tenez jamais ni son cœur ni son corps pour acquis. C’est ainsi que vous vivrez, non avec un bel objet pendu au bras, mais dans une relation avec une personne pour vous aimer en retour et vous épauler.
– Tu vas la soigner ?!
– Non, je suis venu faire une partie de ma-jong. Les tuiles sont dans ma sacoche.
Parler comme un perso de BD, c'est naturel, chez vous, ou vous l'avez travaillé pour le style ?
Les puissants n'avaient que faire des autres tant que ceux-ci ne leur étaient pas directement utiles.
J'aurais préféré vous ramener une Fourmi pour le rapport, mais vous en avez une occupée à soigner le colonel, une occupée à créer une aile mécanique pour une Aeling amputée de partout, et le dernier qui pouponne une paire de renards-garous. Enfin, au moins il est vivant.
- Je m'appelle Gôshi Mayo.
- Mayo ? Comme de la mayonnaise ? s'écria Pyro
La tempête était l'écho de sa détresse
Où était la poigne ferme qui l’avait entrainée dans la danse une vingtaine de jours plus tôt ? Où était le poing redoutable qui s’était interposé entre elle et ses assassins la nuit où elle avait fui le Louvre? Blotti dans sa nuée de cheveux saphir, le visage bleu-gris de Bran, exsangue et creusé, semblait étrangement blafard. Pour la première fois, elle paraissait vraiment ses vingt ans.
Tremblante. Fragile. Limpide. Taliesìn savait que les sentiments de Bran, en toute chose, étaient mille fois plus intenses que ceux de n’importe quel être vivant. C’était sa faiblesse. Et c’était sa force. C’était ce qui la faisait souffrir, et ce qui ferait un jour d’elle la plus grande Barde que ce monde ait jamais connue. C’était ce cœur capable de supporter et d’endurer des émotions sans demi-mesure, si absolues, si pures… et si dévastatrices qu’elles auraient ravagé et détruit n’importe quelle âme. Sauf celle de Skàe.
Les seuls sentiments qui seront tes alliés seront ceux que tu provoqueras chez les autres.