AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,35

sur 24 notes
5
2 avis
4
3 avis
3
4 avis
2
5 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Petit bouquin de 135 pages que j'ai tenu à terminer.

Il est dit que cet auteur Istvan Orkény (1912-1979) est une figure marquante de la littérature Hongroise.
Virtuose du grotesque et de l'absurde mais également fin observateur de la société de son temps, ironique et méchamment drôle.

Je n'ai rien trouvé de tel dans cette petite histoire qui ne m'a pas inspirée traduite par Natalia Zaremba-Huzsvai et Charles Zaremba.

Il me faudra peut-être lire son roman "Les Boîtes" qui serait une petite merveille de drôlerie subversive.
Commenter  J’apprécie          130
Ce livre ne m'attirait pas, mais les critiques étaient plutôt bonnes. Loufoque, drôle, et attendrissant. Voilà ce que j'imaginais.
Si j'ai apprécié la forme, si j'ai aimé la jolie relation fraternelle entre ces deux veuves, le côté loufoque et drôle m'a semblé plutôt pathétique et triste.
Il y a une forme d'optimisme, mais aussi d'inexorable déchéance et j'ai refermé le livre un peu groggy.
Commenter  J’apprécie          100
On m'a offert ce livre en me disant que j'allais beaucoup rigolé en le lisant. Je suis certaine maintenant que ce qui peut être drôle pour certain ne l'est pas pour d'autres. Deux soeurs, Giza et Erzsi Szkalla, elles étaient belles lorsqu'elles étaient jeunes, pleines d'envie et de curiosité. Maintenant, après avoir été mariées, avoir eux des enfants, elles se retrouvent seules chacun dans leur ville et dans leur quotidien. Elles maintiennent le contact via des lettres et des appels.

Leur vie en Allemagne et en Hongrie est très différentes et le regard des autres pèsent beaucoup. Elles se disputent sur ce qui est convenable ou non de porter, de faire... Tout les sujets sont passées au crible même l'amour, c'est leur façon de se rapprocher et de continuer à s'aimer malgré la distance.

Les échanges sont sympathiques mais rien de transcendant. Je m'ennuie avec ces échanges de mamies sur le fait qu'il est correct au non de porter certaines robes, de se faire teindre les cheveux, convoiter un homme... Elles ont des rhumatismes, sont moins mobiles et ils ne se passent pas grand chose dans leur vie. Je suis arrivée au bout avec un certain soulagement. Enfin un livre de terminer qui va pouvoir quitter mon chez moi.

Si vous aimez les mamies qui se racontent leur vies entre deux lettres et deux appels, vous trouverez votre bonheur. Sinon passez votre chemin, l'humour peut se trouver ailleurs.
Lien : https://22h05ruedesdames.wor..
Commenter  J’apprécie          40
Fin janvier, j'ai eu envie de lire un petit livre à finir dans les deux jours qui restaient du mois, avant de passer à mon livre de la Book-Jar. Je suis donc tombée sur ce tout petit roman dans ma bibliothèque et je l'ai pris.

Cela fait un an que ce livre est dans ma PAL! Je l'avais reçu grâce à la Box Exploratology de janvier 2016 et même si le résumé me plaisait bien, je ne l'avais pas encore ouvert. Je suis ravie d'avoir pu découvrir ce petit livre grâce à cette box!

Et heureusement, parce que franchement, niveau couverture…ce n'est pas top.

[Petit aparté sur les couvertures]

J'entretiens un rapport assez étrange avec les couvertures, qui change en fonction de mon humeur et des couvertures en question…

Parfois je comprends tout à fait le parti prix par les maisons d'édition française dont les couvertures sont très sobres (comme la collection blanche de Gallimard pour n'en citer qu'une). Quelque part, je ne peux m'empêcher de me dire que c'est ce qu'il faut faire, que le texte doit suffire à lui-même et qu'une couverture est finalement superflue.

Mais souvent, je peste contre la « laideur » (qui bien évidemment, est subjective) de certains romans. Je voudrais que les éditeurs fassent plus d'efforts visuels afin d'aider à faire connaitre le livre. Et c'est vrai qu'une belle couverture attire l'oeil, on a envie de le prendre, de l'observer et finalement de lire la 4e de couverture…c'est moins le cas si la couverture n'est pas à notre goût.

Tout ça pour dire que j'oscille entre ses deux avis à l'opposé et que je n'arrive pas à trancher…Du coup, ceci est un paragraphe assez inutile^^

Ici en tout cas, j'aurais bien voulu une couverture un peu plus jolie. Je ne me serais pas arrêter en librairie pour le feuilleter en tout cas, ça c'est certain.

[Fin du petit aparté]

Je suis donc assez contente de cette petite découverte. J'ai pourtant hésité un petit peu à la mettre dans la catégorie « ni agréable ni désagréable« , parce que ce n'est clairement pas le livre de l'année, loin de là, mais j'ai beaucoup aimé l'atmosphère, les échanges entre les deux soeurs et le message que l'auteur véhicule sur la vieillesse.

J'ai une soeur aînée et je suis très proche d'elle. Proche au point d'être capable de discuter des heures et des heures avec elle. Proche au point de lui avoir lu Twilight au téléphone (moi à Paris, elle a Berlin), alors qu'elle tricotait plus jeune.
Bref, on est très proche.
J'ai donc immédiatement pu m'identifier à la relation entre les deux vieilles dames. Deux soeurs très proches, qui s'écrivent, qui se téléphonent tout le temps. Bien évidemment, la vie est passée par là, elles ont pris des chemins différents, mais elles ont quand même gardé ce lien puissant, qui fait que, même si elles ne s'entendent pas parfaitement, elles ont besoin l'une de l'autre.

Il y a aussi cette atmosphère particulière qui entoure les personnes âgées. On parle souvenirs, on ressasse, on est plus lent, plus difficile dans les choix quotidiens.
Pas la peine de chercher une intrigue compliquée ou des tas de péripéties dans ce roman! C'est une histoire assez simple, plutôt banale.
Je ne me suis pas ennuyée, mais je n'étais pas passionnée non plus.

On alterne donc entre coups de téléphone ou lettres entre les deux soeurs. On peut donc partir du principe qu'il s'agit d'un roman épistolaire.

C'est avec un certain mordant ironique que l'auteur parle de la vieillesse. C'est d'ailleurs ce que j'ai préféré dans ce roman, ses réflexions sur la vieillesse (la citation que j'ai choisi résume parfaitement cette pensée).
Dans notre société, la vieillesse, c'est mal vu. On fait tout pour se rajeunir un maximum, on a des « crises » de la quarantaine / cinquantaine / soixantaine où on lâche tout pour une voiture, un conjoint plus jeune…
Nos vieux sont tous dans une maison de retraite, presque caché, tous ensemble et on essaye de ne plus y penser. J'ai vraiment l'impression qu'on part du principe que parce qu'une personne est vieille, elle a moins de raison de vivre pleinement, elle doit rester digne, respecter les codes et attendre (que ce soit le lendemain, la visite des petits-enfants toujours pressés ou la mort. Oui je fais dans le joyeux.

Ici, on s'indigne parce que cette vieille dame veut se colorer les cheveux, reprendre goût à la vie, s'amuser, aimer. Elle n'est pas sensée le faire. Elle doit rester la digne petite vieille dame aux cheveux gris qui fait le repas et va dîner une fois par semaine chez sa fille. Et c'est assez injuste je trouve. Et l'auteur va nous montrer que finalement, l'amour, qu'il soit charnel,platonique ou fraternel n'a pas d'âge.

La dernière scène m'a un peu étonnée. Je ne sais pas trop quoi en faire, comment finit le roman finalement…



————————————————

Un petit roman bien sympathique, qui se lit très vite et dont j'ai aimé l'ambiance un peu désuète et le message subliminal. Je peux donc vous le conseiller, par contre, je rappelle, ce n'est vraiment pas un roman-d'actions-sans-cesse.
Lien : https://writeifyouplease.wor..
Commenter  J’apprécie          21
Le roman raconte les conversations de deux soeurs sexagénaires (la sage Giza et l'énergique Erzsi) et nous dévoile leur quotidien de veuves, leurs amitiés et leurs amours. le roman alterne lettres, conversations téléphoniques, récits. C'est vif, léger et on ne s'ennuie pas. La lecture, toutefois plaisante, ne m'a pas non plus emballée davantage, il faut dire que je ne suis pas une grande amatrice de romans humoristiques et loufoques. Et vous lecteurs abonnés à exploratology, qu'en avez-vous pensé ?
Commenter  J’apprécie          10


Lecteurs (51) Voir plus



Quiz Voir plus

Famille je vous [h]aime

Complétez le titre du roman de Roy Lewis : Pourquoi j'ai mangé mon _ _ _

chien
père
papy
bébé

10 questions
1429 lecteurs ont répondu
Thèmes : enfants , familles , familleCréer un quiz sur ce livre

{* *}