Paris d'après-guerre, 1919. Louis et sa compagne entrent dans le cabinet d'un médecin spécialisé en reconstruction chirurgicale. Et pour cause, Louis est une gueule cassée, son visage est difforme. Il répète sans cesse la même phrase, une phrase qui fait référence à un épisode de la guerre. Sa compagne est dans l'incompréhension la plus totale.

Flashback et retour en août 1914, dans une fête de village français, les jeunes adultes, insouciants s'amusent et flirtent.

Dans ce contexte plutôt festif, arrive la mobilisation générale des hommes pour le départ à la guerre. Nous partageons les derniers instants que chacun vit à sa manière.

Les soldats mobilisés suivent les ordres et marchent vers le front, ils rencontrent les premiers pièges et vivent les premières horreurs. Les premiers tombés sont enterrés, ce n'est que le début d'une longue série.



Hâte de découvrir la suite, avec un graphisme agréable aux couleurs plutôt pâles et peu nuancées, un trait qui reflètent bien le réalisme et le mouvement des personnages. Un bémol tout de même sur les personnages principaux, que l'on a parfois des difficultés à différences, de par leurs traits semblables et surtout des vêtements et couleurs peu distinctifs. C'est dommage, on s'y perd parfois.

Et voici le dernier tome de la série 14 18 qui succède à l armistice du 11 novembre. Les quelques copains du départ sont rentrés au village mais ils sont très affectés par ce qu ils ont vécu. Ce tome est plus centré sur les compagnes des combattants, au final celles qui restent et celles qui doivent faire marcher le monde.

Au final cette série dépeint assez correctement la première guerre mondiale en abusant peut-être de temps en temps de certaines images mais c'est pour donner une vision d ensemble de cette période.

Ce prologue concerne plus Jules devenu médecin, il retrouve un combattant anglais venu le visiter dans don cabinet médical. Ce tome est beaucoup moins intéressant que les autres et le titre de la caverne du dragon sert plus à situer les faits sur une carte que le lieu de l intrigue.

La notion de sentiment amoureux est mis en avant et prend peut-être un peu trop de place. Le sujet d une hiérarchie non légitime est abordé avec tous ces travers. Beaucoup moins passionnant que les précédents

Le prologue de ce tome se passe après guerre avec la femme et famille d Armand. On y comprend assez vite qu il lui est arrivé malheur. Nous sommes dans l Aisne et plus précisément au chemin des dames pendant la grande manœuvre qui devait mettre un gros frein à la guerre mais qui s est avéré être une énorme défaite, un fiasco. Les soldats en ont marre à l image de Jacques qui est arrêté pour insubordination .

Graphiquement la construction est toujours aussi avec de belles variations de plan et le scénario de Corbeyran est assez, mettant un flou sur la véracité des faits et des armées en omettant volontairement de ne pas mettre de numéro de régiment sur les cols où en oubliant de mettre le sigle du régiment sur le casque Adrian. Ces stratagèmes permettent de nous faire croire que ce régiment s est retrouvé sur les grands noms de cette guerre au moment où il se passait les faits qui sont restés dans la mémoire collective. Bref en gros un bon moment de lecture.

Dans le prologue de ce tome on se retrouve pendant le conflit en 1916, avec la femme de Pierre qui semble très affectée par le peu de nouvelles qu elle reçoit de son mari. Surtout que ses amies elles en reçoivent assez régulièrement. Sur le terrain on se rend compte des facultés de pierre à réparé les engins à moteur et c'est pour ses capacités qu on lui demande de s occuper d un tank anglais en panne.

Cette série est toujours aussi sanglante et proche de ce qu à pu être les premières lignes pendant la première guerre mondiale mais ce tome est peut-être moins dynamique et du coup moins plaisant.

Comme à son habitude le tome commence par un prologue, et ce cinquième épisode débute avec Arsène et ce qu il est devenu. On y compris assez vite qu il a dut subir une amputation à la jambe et semble très affecté par une lettre reçue mais encore non ouverte. Imagine t il le pire? Puis vient le récit de la grande guerre et plus précisément février 1916 et la prise du fort de Douaumont par les allemands. Nos protagonistes participent à ce grand acte de la guerre avec une prise très facile des allemands.

La composition de la couverture est toujours aussi réussie et la colorisation est bien plus travaillée que sur le reste de la bd.

Denis vit très mal que Jacques est put coucher avec ss femme Gigi. Et ce quatrième tome commence avec cette révélation. Ces hommes se deshumanisent toujours plus avec l avancée de cette guerre, comme l épisode de l utilisation des gaz de combat allemand à hypres pour la toute première fois. L horreur est absolument partout, seul Maurice narrateur de ce tome nous dévoile de l humanité de la tendresse et de l amour.

La qualité graphique reste la même avec un charadesign assez distinct pour chaque personnage pour qu on puisse les reconnaître au premier coup d œil, chose indispensable vu le nombre de protagonistes.

Les faits se situent en début 1915et l histoire est plus centré sur un des personnages Maurice, le dessinateur du groupe. On le retrouve en début de tome en 1920, et on essaie de comprendre ce qu il a put vivre pour se retrouver dans cet état. Ces hommes viennent tous du même village et se connaissent bien mais ils n en restent pas moins des hommes avec tous leurs travers. Même Armand qui semblait être dénué de sentiments et d actions hargneuse se découvre avec cette guerre.

Le point négatif sur le côté graphique reste la colorisation et le travail numérique qui n est pas aussi fin que le travail sur la prise de vue ,le cadrage et le dynamisme du récit.