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Frère Athelstan

Série de 21 livres (En cours). Écrite par Paul C. Doherty (21),
Sir John Cranston est coroner de la cité de Londres. Frère Athelstan est un frère dominicain à son service. Le premier tome débute au moment de la mort d'Edouard III (1377), lorsque son fils Jean de Gand devient régent de son neveu, le roi Richard II (10 ans).


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Frère Athelstan, tome 3 : Sacrilège à Blackfriars

Sir John Cranston, le coroner royal de Londres est un bon vivant, il adore manger, boire et jouer.

Pendant un banquet particulièrement arrosé, il va accepter de résoudre une énigme criminelle, ce qui devrait lui faire gagner une énorme somme d'argent, à condition de réussir.

Heureusement qu'il a un assistant beaucoup plus futé que lui, le frère Athelstan, un dominicain particulièrement doué pour résoudre des crimes.

D'ailleurs ils devront également tenter de comprendre pourquoi des meurtres ont eu lieu dans l'ancien couvent de frère Athelstan.

Je prends toujours beaucoup de plaisir à lire cette série de romans policiers historiques qui se déroule au moyen-âge et nous permet de découvrir des personnages savoureux.

L'ambiance de l'époque est vraiment bien décrite, on découvre ce que les gens mangeaient, ce qu'ils buvaient, comment ils s’habillaient, quels étaient leurs états d’esprit, dans quelles conditions ils vivaient....
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Frère Athelstan, tome 2 : Le Donjon du bourre..

Je redécouvre la série de romans policiers historiques écrite par Paul Harding alias Paul Doherty et ayant pour héros un frère dominicain, Frère Athelstan, prêtre d’une des paroisses les plus pauvres de Londres. Il est le clerc attitré du Coroner de la ville, Sir John Cranston, bon vivant, buveur invétéré, sensible à ses heures perdues, à la carrure impressionnante, au verbe haut et fleuri et éperdument amoureux de son épouse, Lady Maude. Sir John a tout d’un Pantagruel !



Hiver 1377, Londres se prépare à fêter Noël, Frère Athelstan a un sérieux problème à régler dans sa paroisse : il y a profanation régulière des corps enseveli dans le cimetière attenant à l’église. Cela inquiète les paroissiens persuadés que le Mal rôde parmi eux. Pendant ce temps, à la Tour de Londres, symbole du pouvoir royal, le gouverneur Sir Ralph Whitton est trouvé, égorgé, dans sa chambre alors que la porte est fermée, qu’elle est gardée par des hommes de confiance à qui le gouverneur confie chaque soir la clef de la pièce. Qui est le coupable ? Quel est le mobile du crime horrible ? Une énigme, si j’ose dire, à la Hercule Poirot : un crime, un lieu clos et une belle ribambelle de coupables.



L’enquête est menée par les deux acolytes qui ont, par ailleurs, fort à faire dans les rues de leur quartier. Moi, lectrice, j’avançais avec quelques indices importants grâce au prologue. Avant de me plonger dans le Londres frigorifié par l’hiver 1377, l’auteur m’a envoyée à Chypre, quelques quinze ans avant le crime, lorsque des chevaliers, devenus mercenaires pour un Calife qui prit Jérusalem de manière sanglante. Je sais alors qu’un des chevaliers du groupe a trahi son chef pour récupérer le trésor volé dans une échoppe, et revenir sauf en Angleterre. Le chef en question est-il vraiment mort au cours de l’abordage par les Janissaires ? Cependant, malgré ces indices, j’avance en aveugle aux côtés du duo, mal assorti mais ô combien complémentaire, formé par le frère prêcheur et le coroner.



L’assassin ne se contente pas du meurtre de Sir Ralph, il s’en prend, peu de temps après, et successivement, aux deux Chevaliers Hospitaliers et à un important marchand de la ville, amis du Gouverneur de la Tour de Londres. Un point commun entre les assassinats : les victimes ont reçu un parchemin sur lequel est dessinée une nef et une galette de sésame annonciateurs d’une punition perpétrée par un Assassin de la secte du Vieux de la Montagne (rappelez-vous, les victimes ont été Croisés et connaissaient l’existence de ladite secte).



L’enquête avance lentement, très lentement, au gré du froid intense qui va jusqu’à geler la Tamise et interdire tout trafic fluvial. Les deux enquêteurs nous promènent dans les pires quartiers de Londres, nous font frissonner lors de la traversée du Pont de Londres où les fripouilles de tous poils n’hésitent pas à user du surin, nous attablent dans des auberges tantôt miteuses tantôt opulentes, nous permettent d’entrer à leur suite dans leur quotidien et de nous inquiéter de l’attitude mystérieuse de Lady Maude, attitude qui rend revêche, agressif et gueulard, c’est le terme à employer, le coroner persuadé que sa femme a un amant. De rencontrer un médecin éclairé dont les habitudes de travail sont loin de l’insalubrité dans laquelle exercent ses confrères, de croiser une jolie paroissienne pour laquelle le cœur de Frère Athelstan bat, ce qui le rend encore plus humain et plus attachant : il est attentionné envers ses ouailles, il est généreux et n’hésite pas à accueillir deux lépreux dans l’ossuaire. Au cours des pérégrinations d’Athelstan et de Sir John, les indices sont éparpillés sans que l’on puisse encore les comprendre. Les détails essentiels sont tellement subtils, perdus dans une observation des décors ou au détour d’une conversation domestique anodine, qu’ils passent inaperçus.



Tout s’éclairera et s’expliquera au moment voulu et ce pour mon plus grand plaisir. J’ai adoré être baladée, dans tous les sens du terme, dans un Londres du XIVè siècle, entre superstitions et avancées scientifiques et techniques, entre peur du divin et soif d’apprendre. Tout une époque, tout un monde prend vie sous mes yeux et ce grâce à la magie de la lecture et de l’imagination qu’elle suscite. J’ai pu voir un Moyen-Age dont les avancées sont occultées par le dogme religieux que bravent ceux qui, au contact des savoirs du Moyen-Orient (arabe et ottoman) veulent en libérer l’esprit humain afin que l’homme puisse avoir son libre-arbitre.



« Le donjon du bourreau » fut une relecture jubilatoire, j’ose le terme, et prenante.



Traduit de l’anglais par Anne Bruneau et Christiane Poussier.
Lien : https://chatperlitpopette.wo..
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Frère Athelstan, tome 10 : La taverne aux oub..

Je passe toujours un bon moment avec ce duo improbable : le fier et imposant coroner du roi John Cranston et le frère dominicain Athelstan qui rêve d'étoiles et de calme.

L'intrigue ne révolutionne pas le genre. Et elle m'a même rappelé le dernier épisode lu de cette série. Mais pour autant, j'aime l'ambiance, les personnages qu'on retrouve avec plaisir, les meurtres qui ne tombent pas dans le gore et le sordide sans apporter d'intérêt. J'ai l'impression de me retrouver avec un Hercule Poirot du Moyen Age qui résoudre les meurtres en s'appuyant sur ses petites cellules grises.

Bref, un bon moment de lecture.
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Frère Athelstan, tome 9 : L'auberge du Paradis

Un petit polar historique qui se passe à Londres en 1380, ça vous tente ?

Le frère Athelstan est le secrétaire du coroner, Sir John Cranston, et à ce titre, il l'assiste régulièrement dans des affaires de meurtres.

Ce volume est le 9 ème d'une série qui en compte 21, mais tous peuvent se lire seuls.

Tout commence par la découverte de trois cadavres dans une vieille maison abandonnée, dont celui d'un messager royal.

En plus de ces meurtres, nos deux compères vont devoir élucider d'autres affaires anecdotiques en apparence mais qui vont s'avérer complexe, notamment une histoire de mariage compromis par la consanguinité, une chasse au trésor et l'honneur d'une honnête aubergiste à défendre.

J'ai beaucoup aimé passer un moment en compagnie de frère Athelstan, qui ne manque ni de répartie, ni d'humour, ni de compassion.

Ce duo fonctionne bien, les lieux et l'ambiance de l'époque sont particulièrement bien décrits.
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Frère Athelstan, tome 11 : La pierre de sang

Pour terminer mes lectures 2023 en beauté, j'ai décidé d'aller faire un tour dans les ruelles puantes de Londres, avec mes deux vieux copains que sont le coroner du roi, John Cranston et son ami, Frère Athelstan.



Cette fois-ci, nous avons fait moins de tavernes que d'habitude, Cranston a moins bu et fait moins de sieste... Serait-il malade ? Que nenni, juste que nous n'avons pas eu le temps de prendre du bon temps, vu tous les meurtres qui ont eu lieu en 380 pages.



Dans cette enquête, nos deux amis vont marcher sur des œufs, car, une fois de plus, le régent, le terrible Jean de Gand, leur met la pression. Une relique a disparu et il faut la retrouver au plus vite.



La relique est le "Passio Christi" formé, selon la légende, par le sang et la sueur du Christ. C'est un rubis énorme qui vaut du fric, mais surtout, l'excommunication à celui ou celle qui le déroberait. De nos jours, ça fait rire, mais en 1380, personne ne rigole et tout le monde croise les doigts qu'on la retrouve.



Ce polar historique est fort détaillé en vie et mœurs de l'époque, ce n'est donc pas à lire si vous être à la recherche de course poursuites à cheval ou de rythme endiablé. Athelstan prend son temps, même s'il a la pression du régent gérant le royaume.



On pourrait trouver des longueurs dans les récits de l'auteur, pour moi, il n'en est rien, j'apprécie toujours en apprendre un peu plus sur cette époque à laquelle je n'ai absolument pas envie de vivre et je trouve que cela immerge plus facilement les lecteurs dans l'époque, dans ses odeurs, ses habitants et leur mode de vie.



De plus, l'auteur n'est jamais lourd, toutes ces infos sont diluées dans le récit et je n'ai jamais l'impression de recevoir un cours magistral sur le Londres des années 1380. L'univers est riche et on sent que l'auteur connaît son sujet, sait de quoi il parle.



Pas de folies non plus dans les explications finales, tout est clair, logique, réaliste, sans chichis, mais au moins, ce n'est pas tarabiscoté ou capillotracté. Bref, ce que j'aime (même si j'adore les romans d'Agatha Christie et ses résolutions qui m'ont toujours troué le cul).



C'était une bonne pioche pour terminer l'année, en douceur (tout est relatif, vu les nombreuses morts), en beauté (relative aussi, avec les pendaisons, les odeurs, la misère, les gens qui grognent), avec deux vieux amis que je connais bien, maintenant, et que je retrouverai au cours de l'année qui vient, parce que décidément, ces romans sont des petites douceurs, des gourmandises à lire sans prise de tête.



Une fin d'année réussie, coincée que j'étais entre un Athelstan et un Montalbano (pour la bouffe, préférez le commissaire Montalbano)...


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Frère Athelstan, tome 4 : La colère de Dieu

Nous voilà plongé au XIV ème siècle avec notre clairvoyant frère Athelstan et notre bon coroner Sir John Cranston.

Il y a plusieurs enquêtes simultanément ce qui donne plus de rythme à ouvrage.

J'ai pris du plaisir à être plongé dans cette ambiance médiévale.
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