J’ai découvert dès le début qu’il s’agissait d’un second volet des aventures d’Isabelle Mayet déjà présente dans « Tension Extrême » que j’avais lu il y a quelques mois et qui avait été récompensé par le prix du Quai des Orfèvres. L’enquête est complètement indépendante. Une fois encore l’auteur aborde les thèmes de la cybercriminalité et de la haute technologie mais sous un aspect différent. L’écriture est fluide et les chapitres courts donnent du rythme. Le sujet est assez flippant si on fait le lien avec notre vie quotidienne. J’ai particulièrement aimé deux moments de tension qui m’ont évoqué une série de films phares. L’enquête est très plaisante car tous les personnages ont leur côté sombre. Un bon moment de lecture pas manichéen et une fin à laquelle je ne m’attendais pas.

Je dois commencer par dire que je ne suis pas spécialement amateur de polar, j'en ouvre un de temps à autre pour vérifier que je n'ai pas été, miraculeusement, converti. J'ai ouvert "Tension extrême" parce que l'aspect high-tech m'a intéressé et je n'ai pas été déçu. En tant que roman ça reste conforme à la moyenne du genre, ce n'est pas exactement un défi de lecture, les indices sont un peu lourdingues et la trame cousue avec du fil blanc, mais ça reste une lecture agréable. L'aspect technologique est bien documenté et le fait d'y mêler une dimension affective est intéressant.

Sinon, réflexion parallèle, c'est le troisième livre de suite où je vois un personnage féminin se découvrir enceinte après avoir accompli un acte décisif. Tous romans écrits par des hommes... est-ce significatif? 🙂

Un thriller qui m'avait happé dès les premières pages, très curieuse de savoir ce qui avait pu arriver et comment à cette femme. Mais, hélas, au fil des pages j'ai trouvé que l'intrigue prenait des proportions un peu trop grosses, que l'enquête était très confuse et pour un dénouement qui ne m'a guère plu. Dommage parce que les éléments de base étaient là pour en faire un super thriller...

Une lecture plaisante mais également un peu déçue que Sara n'ait pas été plus exploitée. L'intrigue du roman est légèrement déviée du sujet annoncée. Une chose est sûre : on ne regarde plus nos objets connectés et nos appareils électroniques de la même manière après cette lecture ! Ca fait froid dans le dos !

Tension extrême, oui, tout au long de la lecture de ce polar! Une enquête haletante, aucun temps mort, un suspense et un rythme qui va crescendo jusqu'à l'ultime chapitre.

Et quand on voit que ce roman a été écrit en 2017, on ne peut que s'interroger et s'inquiéter de la cybercriminalité qui sévit de plus en plus!

Serons-nous dépassés par ce que nous avons créé? ( ou le sommes- nous déjà?)

Voici un roman policier écrit il y a 6 ans, et qui semblait de la pure fiction, légèrement futuriste.



Mais on connaît, en 2024, le développement de l'intelligence artificielle, et nous savons qu'en général, nous sommes attaqués de toutes parts, avec la prédation de nos données personnelles, le hacking, le phishing, les publicités ciblées...

Nous ne sommes donc plus étonnés devant les cyberattaques qui se produisent dans ce roman. En le lisant, on s'aperçoit que l'on est connecté dans les moindres détails de la vie, même l'étiquette anti-vol d'un vêtement peut nous trahir.



Je l'ai lu d'une traite : le suspense est implacable, les personnages bien campés, les chapitres courts font que les pages se tournent toutes seules. Nul besoin d'être expert en digital, on comprend tout, le style est fluide. Malgré le côté sensationnel, le déroulement de l'enquête est somme toute assez classique : raisonnement et poursuites.



J'ai bien aimé l'épisode où les policiers doivent ressortir les vieilles machines à écrire et les téléphones filaires pour contourner la technologie et pouvoir continuer de travailler.



En conclusion optimiste, je dirais qu'il ne faut pas oublier que l'humain est toujours derrière cette machinerie. L'IA Molly n'existe que parce que le hacker l'entretient. Dès que le courant manque, elle est détruite.



Un très bon cru pour ce prix du Quai des Orfèvres.

Un bon thriller qui se lit bien sans que cela soit un chef d’oeuvre du genre.

L’auteur est bien documenté sur la cybercriminalité, l’intelligence articulée, les réseaux...mais peut être un peu trop au risque de perdre un peu l’interêt du suspens.

De mon point de vue, il y a un peu trop de personnages, du coup on dilue un peu l’interêt du dénouement final.

J’aurai préféré moins de personnages pour les travailler plus en profondeur et moins en superficialité.

Il n’en demeure pas moins qu’on passe un bon moment de lecture.

Chronique de Flingueuse : La chronique jubilatoire de Dany pour Collectif Polar

Une intrigue intéressante, à Nantes qui est rarement le théâtre de polars, ça change du 36.

Quand les rituels hindous s’invitent dans une maison de retraite ça produit une belle escalade, dont le lien avec le milieu nantais est révélé quasiment par de hasard, et non suite aux déductions des enquêteurs. Les chapitres sont très courts, ce qui donne le rythme au roman. Ce que je regrette c’est que la narration ne se cantonne qu’aux faits et peu à la psychologie des personnages. le personnage de Michel méritait sans doute qu’on s’y attarde un peu plus. Disons que ‘est un pêché de jeunesse pour cet auteur qui a 4 romans à son actif et dont c’est le premier que je lis. Je suis un peu restée sur ma faim, car ce roman catégorisé « thriller » ne m’a pas fait frémir.
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