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La bande de l'abribus

Série de 1 livres (En cours). Écrite par Luce Michel (1),
Une clinique psychiatrique aux confins de trois villages du Sud de la France, un abribus où les patients prennent l’habitude de se retrouver pour fumer et pour discuter lorsqu’il pleut : Valérie, Viviane, Yves, Aurore forment ainsi une sympathique petite bande de dépressifs…


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La bande de l'abribus : Du rififi en psychi..

Aurore perd pied, n'arrive plus à faire face, se laisse submerger par le quotidien et sa violence. Elle décide donc de s'accorder du repos et tenter de se reconstruire dans une clinique psychiatrique.

Elle y rencontre la bande de l'abribus, d'autres abîmés de l'Educ Nat comme elle, addicts, dependants, dépressifs, qui se retrouvent tous les jours sur ce banc et discutent de tout et de rien, fument, laissent filer le temps.

Leur relative tranquillité et le peu de stabilité offerts par ces journées très encadrées volent en éclats quand un cadavre est découvert dans le parc de la clinique, exacerbant psychoses et paranoïa.



Je pensais lire un polar cosy mystery aux situations cocasses et à l'humour léger mais pas du tout !

Même si les personnages sont tendres et attachants, que certaines répliques bien senties font sourire, le fond du roman est tout de même assez tragique et il est émouvant de partager un petit moment avec ces personnes cabossées par la vie, peu épargnées par le destin.

Je prendrai plaisir à avoir de leurs nouvelles dans un nouvel opus.
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La bande de l'abribus : Du rififi en psychi..

Voici mon retour de lecture sur La bande de l'abribus : Du rififi en psychiatrie de Luce Michel.

Direction une clinique psychiatrique aux confins de trois villages du Sud de la France. Il y a un abribus où les patients prennent l’habitude de se retrouver pour fumer et pour discuter lorsqu’il pleut : Valérie, Viviane, Yves, Aurore forment ainsi une sympathique petite bande de dépressifs…

La clinique a bien du mal à survivre car - paradoxe - elle a besoin de malades pour tourner mais ceux-ci partent dès qu’ils sont guéris ! La psychiatre Amélie Bescotte va trouver la solution pour « fidéliser les patients » : et si, au lieu de les soigner, on créait ou on prolongeait leurs addictions… Au Diable le serment d’Hippocrate !

Céline, une des femmes de chambre, se rend compte que quelque chose ne tourne pas rond et commence à mener l’enquête. Lorsque, cerise sur le gâteau, un cadavre est découvert dans l’enceinte de la clinique, les esprits s’échauffent ..

La bande de l'abribus : Du rififi en psychiatrie est un roman surprenant qui m'a fait passer un bon moment de lecture.

Direction donc une clinique psychiatrique où il est décidé de tout faire pour garder les patients, pour éviter de perdre trop d'argent. L'idée m'a évidemment fait sourire surtout que ce roman est très bien mené.

Il n'y a pas vraiment d'enquête mais je ne peux pas vous expliquer pourquoi étant donné qu'il y a un cadavre..

En fait, je m'attendait à un cosy mystery mais ce n'en n'est pas réellement un. C'est plus un policier à l'humour noir.. très noir :)

Les patients de la clinique sont des anciens de l'éducation nationale. De là à dire que ça rend fou d'y travailler.. Non, évidemment, je n'oserais pas dire ça ;)

J'ai aimé les personnages, l'histoire, l'humour. Tout m'a plu dans ce roman qui m'a changé les idées et m'a beaucoup amusé.

Je ne peux pas vous en dévoiler plus, mise à part que je vous le recommande chaudement :)

Luce Michel a une écriture incisive, qui fait mouche, et qui m'a ravie.

La bande de l'abribus : Du rififi en psychiatrie est une petite pépite que je note cinq étoiles :)
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La bande de l'abribus : Du rififi en psychi..

#Labandedelabribus #NetGalleyFrance

Merci avant tout à NetGalley France et aux Editions Hachette, collection Blacklab.



Ce livre se veut un cosy mystery, original.

L'humour et la dérision sont poussés assez loin, mais l'histoire garde garde tout de même une part de sensibilité, d'émotion.

Les personnages bénéficient d'une mise en avant de leurs faiblesses, cela aide à l'empathie et à l'identification, sans jamais atteindre la caricature..

Une clinique psychiatrique à la constante recherche de patients pour survivre, dans le sud de la France, en bordure de 3 villages, et au centre un abribus, sorte d'ilot où chacun tente de se reprendre des forces. Comment faire pour garder les patients dans l'hôpital plus longtemps, voilà la question que se pose l'équipe soignante, et le groupe de l'abribus, un groupe de dépressifs de l'éducation nationale lui se retrouve à faire corps contre cette machine du profit, lorsque soudain on déplore une mort.

une plume fluide, drôle, un joli roman.
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La bande de l'abribus : Du rififi en psychi..

"La bande de l'abribus : du rififi en psychiatrie" est le premier tome d'une série de polars déjantés à l'humour décalé !



« La vie même est dangereuse. Aucun de nous n’en sortira vivant. »



Une clinique psychiatrique aux confins de trois villages du Sud de la France, un abribus où les patients prennent l’habitude de se retrouver pour fumer et pour discuter lorsqu’il pleut : Valérie, Viviane, Yves, Aurore forment ainsi une sympathique petite bande de dépressifs…



La clinique a bien du mal à survivre car - paradoxe - elle a besoin de malades pour tourner mais ceux-ci partent dès qu’ils sont guéris ! La psychiatre Amélie Bescotte va trouver la solution pour « fidéliser les patients » : et si, au lieu de les soigner, on créait ou on prolongeait leurs addictions…



Au Diable le serment d’Hippocrate ! Céline, une des femmes de chambre, se rend compte que quelque chose ne tourne pas rond et commence à mener l’enquête. Lorsque, cerise sur le gâteau, un cadavre est découvert dans l’enceinte de la clinique, les esprits s’échauffent …



Je remercie @BlackLab et @NetGalleyFrance de m'avoir permis de découvrir ce premier tome.



Ce cosy mystery qui ressemble à un polar noir à l'humour déjanté dresse un constat révoltant du système de soins psychiatrique sur un ton léger qui rend la lecture agréable. La bande de l'abribus, composés d'anciens de l’Éducation Nationale, dévoile les liens d'amitiés entre les patients qui partagent la même pathologie dans la clinique des Trois Saintes au sud de la France.



Cette bande de dépressifs est composée de : Valérie, prof d'anglais alcoolique ; Viviane, prof de compta, addict aux sucreries et Yves, agent d'entretien, adepte des grands philosophes. L'arrivée d'Aurore, documentaliste, coïncide avec le décès non naturel et donc peu banal d'une laie enceinte retrouvée dans le parc... et ce n'est que le début ! A suivre avec le tome 2 : "Sale temps pour les faisans !"
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La bande de l'abribus : Du rififi en psychi..

* Ambiance sympathique pour ce livre que je classerai de cosy mystery, si je ne me trompe pas et dont une première pour moi.

Si parfois un peu de légèreté fait pas de mal entre 2 lectures de romans corsés, malheureusement ce genre de livre n'est pas fait pour moi, peut être un peu trop doux finalement.

Malgré la plume fluide de l'auteure et de son humour décalé, je n'ai pas réussi à accrocher.



Mais j'ai tout de même ressenti de la sympathie pour la bande de notre abribus, les cabossés de l'Educ Nat, internés en hôpital psychiatrique pour différentes et diverses pathologies et notre chère médecin Amélie qui va essayer de trouver un moyen de fidélisé la clientèle.

Mais un évènement va venir perturber le quotidien de tout ce petit monde à la suite de la découverte d'un cadavre et pas dès plus banal.



Si vous êtes adepte de ce style, vous serez certainement conquis, d'ailleurs je vous encourage à faire votre propre avis.

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La bande de l'abribus : Du rififi en psychi..

Le titre avait de quoi titiller ma curiosité d’autant plus qu’il était associé à une accroche très bien faite « du rififi en psychiatrie ». La quatrième de couverture est alléchante bien qu’elle en dise un peu trop mais c’est dans l’air du temps car les gens n’aiment plus avoir de surprise.



La clinique « les Trois Saintes » dite des « Trois N’y Touchent », car située aux confins de trois villages du sud de la France portant des noms de Saintes, accueille les malades de la vie, ceux qu’elle malmène, broie avant de les mettre au rebut. Il y a les cas graves, au second, et les autres, plus légers, en bas. Ceux de l’Abribus font partie de la seconde catégorie malgré leur mal-être, leurs souffrances ou leurs addictions. Ils logent dans l’aile surnommée « Aile Jules Ferry » car Viviane, Valérie, Yves et la nouvelle venue, Aurore, travaillent dans l’Education Nationale, profs, documentaliste ou agent d’entretien qui ne parviennent plus à assumer leur vie. Chaque jour ils se retrouvent à l’Abribus pour échanger, passer le temps ou fumer une cigarette. Le jour où entre Aurore à la clinique pour se reposer, un événement vient perturber la « Bande » : un cadavre a été découvert, le matin même, dans l’enceinte de la clinique. Chacun expose sa théorie et les esprits bouillonnent. Qui a bien pu perpétrer une telle horreur ? D’autant plus que cela ne s’arrêtera pas là. Quelques jours plus tard, un deuxième puis un troisième cadavre seront retrouvés …. de plus en plus proche du bâtiment. Sans compter les événements étranges au sein de l’établissement. Les hypothèses vont bon train, des soupçons naissent, la bande de l’abribus se pique d’enquêter afin de trouver le ou les coupables.



« La bande de l’abribus » est un roman policier sans inspecteur et pourtant il n’a rien qu’un cosy mystery car le cadre n’est pas idyllique, loin s’en faut : la vie n’est pas rose pour les malades comme pour les soignants : entre les traumatismes, les idées suicidaires, le mal-être des patients et les impératifs économiques assenés, la clinique a du mal à survivre, par la direction auprès des médecins, à savoir la nécessité d’avoir des malades pour faire tourner la boutique, il n’y a pas de quoi rire. Et pourtant… On rit parce que l’autrice, Luce Michel, raconte le quotidien de ses personnages sans aucun pathos et, ce qui est appréciable également, sans occulter leurs pathologies ou leurs travers.



Luce Michel, avec un humour parfois très grinçant, une écriture rythmée et incisive, relate comment un établissement dédié aux soins apportés aux patients devient une machine à générer du profit. Au point qu’Amélie Bescotte, une des psychiatres pense avoir trouvé la solution au problème : fidéliser les malades en retardant leur guérison. Une idée non seulement cruelle mais dangereuse, pouvant déraper à tout moment.



Elle met en place plusieurs intrigues qui, au fil du roman, se croisent puis se tissent pour mettre un point final à l’enquête. Luce Michel a eu l’excellente idée de commencer chaque chapitre fort de l’intrigue par une sorte de comptine qui apporte un élément important à la dramaturgie romanesque en distillant des indices au lecteur.



Les personnages sont très attachants, et ne sont pas caricaturés bien au contraire. Ils sont incarnés grâce à leurs défaillances face à la vie, à leur empathie envers leurs compagnons de misère, leur détresse qu’ils n’osent exprimer en dehors des cours de relaxation. Ils sont fragiles, pudiques et touchants dans leur soif d’amour et d’amitié.



« La bande de l’abribus » est une comédie douce-amère avec ce qu’il faut de noirceur et de luminosité pour ne pas sombrer dans la tragédie. Une lecture que j’ai beaucoup aimée par la tendresse et la douceur envers les principaux personnages. Une réussite.
Lien : https://chatperlitpopette.wo..
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La bande de l'abribus : Du rififi en psychi..

Il m'arrive parfois de trouver les titres des livres mal choisis. Et c'est le cas avec cette "Bande de l'abribus, du rififi en psychiatrie".



Le titre laisse entendre qu'on va probablement rigoler, un esprit potache règne sur la couverture, couleurs vives, cochon renversé.

Et pourtant, il n'en est rien. C'est même un roman qui m'a paru s'obscurcir un peu plus à chaque chapitre.



J'ai pu lire ce livre grâce à la plateforme Netgalley, offert par l'éditeur Hachette, dans sa collection Blacklab.



L'histoire :



La bande de l'Abribus, ce sont d'abord 3 personnes, aimant se retrouver sur un banc, au sein d'un hôpital psychiatrique.



Valérie, Viviane et Yves. Deux profs et un agent d'entretien... autant dire que l'autrice cherche à nous faire passer un message sur l'Education nationale ! 😉

Et en plus ils sont rejoints par Aurore, une jeune femme qui perd pied à l'extérieur, depuis 3 mois... ancienne documentaliste !



On assiste donc pour démarrer le roman, à l'entrée de la jeune femme, à ses premiers RV avec médecin, psychologue, infirmière, femme de ménage, et à ses premières rencontres avec les autres patients, au réfectoire, puis sur le fameux banc.



Chacun a sa vie, son histoire, ses souffrances, ses moyens d'y remédier, même quand ces moyens ajoutent encore à la souffrance.



C'est vrai qu'il y a des moments amusants, certains personnages sont perchés, mais on rigole rapidement moins quand on découvre au sein de l'hôpital, près d'une grille, le cadavre d'une laie, pleine et empoisonnée ! 🐷



Panique chez les patients, incompréhension, mais pas d'enquête, il ne s'agit "que" d'un animal... pourtant la tension monte... et le danger réel !

Qui peut faire acte de barbarie comme ça, un patient, un médecin, quelqu'un de l'extérieur ? Des flacons sont retrouvés près de l'animal. Tempête sous les crânes ! Chacun y va de ses réflexions, mais la vie reprend aussi, car chacun a ses soucis, particulièrement ici, même si c'est difficile de les affronter.



Le personnel :



On fait aussi connaissance avec Céline, qui nettoie et prépare les chambres, une jeune femme joyeuse, qui a été le rayon de soleil de ce roman.🌞



Ou Amélie, une des psychiatres, qui m'a parue bien psychorigide dans sa vie personnelle, d'où rien ne doit s'échapper !

Et à qui on demande...de fidéliser ni plus ni moins ses patients, pour avoir un taux de remplissage maximal... glauque dans un hôpital classique, carrément tordu dans un établissement psychiatrique !



L'autrice dresse quelques beaux portraits, qu'on apprécie les personnages ou non, comme celui de Yves, aimant la philosophie, ou même Emeric, un patient séducteur et macho, qui fera des ravages même ici.



La forme :



L'écriture est fluide, mais l'histoire m'a semblé vraiment trop longue.



J'ai apprécié les personnages en général, mais je n'ai pas réussi à m'y attacher, ni à leur histoire, vous voyez la nuance ?



L'histoire est entrecoupée d'entretiens des patients avec leur psychologue, et de poèmes/litanies probablement écrits par l'assassin.



Même connaissant la fin, je n'y ai pas trouvé de charme, je ne continuerai pas avec le 2nd volet de cette équipe, dommage.
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La bande de l'abribus : Du rififi en psychi..

Le lecteur part à la rencontre d’un petit groupe dans une clinique psychiatrique aux confins du Sud de la France. Ils sont quelques uns, tous issus de l’éducation nationale, à se retrouver régulièrement dans un abribus qui jouxte l’endroit pour fumer et pour discuter lorsqu’il pleut. La clinique manque de résidents. Amélie Bescotte, une des psychiatres, cherche un moyen de « fidéliser » ceux qui sont présents, surtout à son étage, quitte à prolonger leurs addictions. Par ailleurs, le cadavre d’une laie en gestation est retrouvée dans le parc, de quoi perturber les personnes fragiles qui y vaquent à leurs activités mais aussi de quoi abîmer l’image de la clinique. D’étranges bouteilles en verre au parfum de menthe sont retrouvées sur les lieux du crime. Les plus vaillants des résidents et Céline, la femme de ménage, essayent de comprendre ce qu’il est en train de se passer dans l’établissement… De Luce Michel, j’avais déjà lu Vue mer, que j’avais trouvé bien fait, intéressant, mais plus grave. Je suis beaucoup plus séduite par celui-ci, dont l’atmosphère légère et les personnages m’ont beaucoup plu. On s’attache véritablement à eux. Ce livre m’a étrangement fait du bien, même si la dépression est là, les addictions, car l’espoir est au bout du chemin. Bien entendu, il y a une enquête et d’autres cadavres vont apparaître, mais il s’agit de répondre aux conventions du genre. Un roman qui est considéré en quatrième de couverture comme une « comédie noire », et je suis assez d’accord avec cette définition.
Lien : https://leslecturesdantigone..
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