Un trou au pied d’un phare ? Qu’est-ce que ça pourrait bien cacher ?

J’ai d’abord été un peu perplexe quand je n’ai pas réussi à faire le lien entre la 1re partie et la seconde. Mais j’avais juste mal compris que ce n’était une seule histoire, mais bien deux nouvelles distinctes… Oups…



Les deux récits courts proposés dans ce 1er tome nous donnent le ton de ce que les auteurs veulent nous faire vivre : des atmosphères singulières, où nous sommes aussi déroutés que les personnages eux-mêmes.



J’ai un faible pour les contes qui se déroulent dans des phares, je trouve qu’ils se prêtent particulièrement bien à des ambiances glauques et froides renforcées par l’isolement même des lieux. Et bien, ça ne manque pas puisqu’ici on retrouve parfaitement ce genre-là. À l’exception près que la nouvelle est en quelque sorte une introspection lovecraftienne.



La fusion de ces styles rend donc le propos assez diffus et volontairement compliqué à saisir. J’aurai toutefois apprécié un brin plus de développement, car les deux scénarios sont très courts et m’ont laissé un peu sur ma faim. Heureusement le travail d’ambiance est parfaitement maitrisé et rend la lecture intéressante rien qu’avec cela.



Le tome 2 est déjà disponible et j’espère qu’il corrigera ces petits points et nous livrera une histoire plus élaborée, mais avec toujours cette même ambiance.

Club N°53 : Comics non sélectionné mais acheté sur le budget classique

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Ce tome du Mythe de l'ossuaire n'est constitué d'une seule histoire, contrairement à l'autre tome déjà publié, "Le passage".



Ici il est question de l'amitié de deux jeunes filles qui se sentent en marge et se réfugient dans l'écriture d'un monde imaginaire.



La frontière entre imaginaire et réalité devient de plus en plus trouble et aboutie à la disparition inexpliquée d'une des deux amies.



Celle qui reste a grandie sans pour autant avoir arrêté de chercher son amie.



Cette histoire n'a pas la palme de l'originalité mais c'est bien fait et prenant.



Pour info, la série du Mythe de l'ossuaire a pour vocation de publier de nombreuses histoires d'horreur/fantastique (mais pas gore !) indépendantes mais ayant tout de même un lien entres elles.



J'ai préféré ce tome du Mythe de l'ossuaire ( "Des milliers de plumes noires") aux 2 histoires de l'autre tome paru (Le passage") car de mon point de vu il est préférable de lire "Des milliers de plumes noires" en premier.



J'ai l'impression que ce tome détaille, ou du moins introduit, le mythe fondateur de l'univers dans lequel Jeff Lemire veut nous entrainer.



Gilles

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On comprend les inspirations si classiques désormais mais l'ensemble est plutôt réussi.



Vincent

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Je ne suis pas sûre d'avoir tout compris. L'univers est onirique ou plutôt cauchemardesque. On navigue entre plusieurs mondes et plusieurs époques. Le passé, coloré, moment de la rencontre entre les deux héroïnes : Terri et Jackie. Deux filles à l'imagination débordante.

Le présent, sombre et plein d'une culpabilité ambiante. Jackie a disparu. Terri revient sur les lieux du drame.

Un univers intermédiaire est le troisième espace temps. Celui de l'indéfini. Réel ? Imaginaire ? Psychée de Terri qui a perdu pied depuis la disparition de son âme sœur ?

Monde terne et poussiéreux comme envahi d'un sable qui engloutit tout et peuplé de monstres, monde terrifique et sanglant...reflet de son esprit ? Terri se laisse guider par une voix...

La folie, c'est peut-être ça.

Les dessins sont très beaux, la palette de couleurs est propre à chaque monde...Lovecraft est là...référence implicite...A découvrir, indéniablement.