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Dernières critiques
Les 7 vies de l'épervier, tome 7 : La marque ..

La marque du Condor, terme du cycle des 7 Vies de l'Épervier est aussi celui de Masquerouge dont le récit s'intercale entre ce tome et le précédent, le 6.

Avec la fin de cette saga, la vie sonne comme une tragédie. Une comédie rythmée de combats où les masques qu'on enfile pour faire justice sans compromettre les siens, brisent aussi les vies tout en perçant les cœurs.

Les rencontres - comme celle à nouveau d'Ariane et de Louis XIII, son jumeau par la date de naissance - et les combats à l'épée rythment ce volume. On y parle pendant les duels. On s'y comprend mieux quand on ferraille sur le pré qu'en partageant la même couche, ou... la même famille. Ainsi va la vie et, à nouveau, un superbe album, encore empreint d'une grande tristesse.
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Les 7 vies de l'épervier, tome 6 : La part du..

Si vous n'aimez pas pleurer, ne lisez pas cet album. Il est sans doute le plus triste de la série. Le plus beau aussi. Les mots manquent pour commenter sa beauté. Disons juste que 7 ans ont passé depuis la mort de Henri IV, la retraite du 1er épervier et la 1ère vengeance du Maître des Oiseaux dans son cachot, pauvre prévôt ! Eh bien en un album Ariane va plus grandir que dans ces 7 ans passés. Et un nouvel épervier aussi va passer. Vous l'avez compris : ce serait dommage de laisser cet album de côté pour éviter les larmes. Il scelle le passé de notre héroïne et annonce la suite des 7 Vies de l'Epervier, comme le destin lié du Masquerouge à venir. Fabuleux album où les dialogues font encore mouche, mais aussi le silence qui enveloppe des cases de Juilliard conçues comme les tableaux d'un récit de légende, intime et violent, triste et lyrique.
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Les 7 vies de l'épervier, tome 5 : Le maître de..

Après le crime, le châtiment. Ravaillac doit payer. Mais il n'est pas le seul. Et l'heure de la punition pour certains, est aussi celle de la réconciliation pour d'autres. C'est aussi et surtout celle de la transmission. Après la mort, la défection et quand tombent les masques, l'œuvre de l'épervier pour se poursuivre a besoin de transmission.

Épisode de transition, cet album brille par la forte pénétration de ses caractères. Les personnages appelés à se rencontrer ou se retrouver après l'assassinat du roi dont le courage et l'aura avaient ramené la paix, miment un présent fait d'accomodations... le drame est passé. Un autre pointe le nez.

Il brille aussi, toujours et encore, par son action - on ne s'ennuie pas une seconde ! - la tension sur l'arc narratif de chacun des personnages et la richesse du récit dont le découpage est une merveille. On passe d'un lieu à l'autre "à la même seconde" comme le dit incidemment et fort à propos une légende. Les dialogues justes, pleins de sens et balancés comme des sonnets font mouche à tout coup. On se croirait au théatre pour un Cyrano. Et puis non : on se dit qu'on est au cinéma avec des scènes à couper le souffle, qu'on soit face au jeune roi avec les éclopés, au pied d'une vieille tour en Auvergne ou encore au fond d'une douve ou d'un sinistre cachot.

Encore une fois cette série nous sert un bijou.
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Les 7 vies de l'épervier, tome 4 : Hyronimus

Le 3ème et le 4ème tome des 7 Vies de l'Epervier forment une sorte de diptyque à l'intérieur du cycle complet. Un diptyque haletant où le temps est compté. Après l'automne du 1er tome, le temps de(s) chiens du 2ème, place au Printemps qui s'annonce. Le couple royal saura-t-il se rabibocher et mettre un terme aux guerres de religions qui couvent même au sein de la cour ? L'inconnu au masque rouge a-t-il fini sa carrière de justicier pendu par les hommes de Bruantfou ? Ou les prophéties de la vieille femme aveugle aux 7 éperviers vont-elles se réaliser, comme pour l'arbre de mai ?

Avec la tension qui va croissante et savamment orchestrée jusqu'à la date fatidique - pour Henri 4 mais pas que - du 14 mai et le tour de force qui marque la fin de Hyronimus, Les 7 Vies de l'Epervier décollent littéralement et atteignent leur rythme de croisière dans ces 2 tomes. La tension se mêle à l'humour. Les récits menés en parallèle se superposent avec force ellipses et raccourcis en forme de fondus enchaînés. Chaque personnage, même le plus secondaire, impose et ses traits et son caractère. Et aussi et surtout l'Histoire revit devant nous, riche de tous ses contrastes et avec tous ses niveaux de lecture. Et si on apprenait la fin du règne de Henri IV et l'enfance de Louis XIII dans les écoles avec Les 7 Vies de l'Epervier ? Sans doute y-a-t-il des scènes un peu crues mais le dessin est tellement pur et les dialogues si bien senties. Allez, je plaisante. Gardons ces livres pour nous détendre et assouvir aussi à travers cette histoire si bien menée notre soif d'équité et de justice. Comme entre ces deux enfants nés le même jour mais pas dans la même cour...
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Les 7 vies de l'épervier, tome 3 : L'arbre de..

Le 3ème et le 4ème tome des 7 Vies de l'Epervier forment une sorte de diptyque à l'intérieur du cycle complet. Un diptyque haletant où le temps est compté. Après l'automne du 1er tome, le temps de(s) chiens du 2ème, place au Printemps qui s'annonce. Le couple royal saura-t-il se rabibocher et mettre un terme aux guerres de religions qui couvent même au sein de la cour ? L'inconnu au masque rouge a-t-il fini sa carrière de justicier pendu par les hommes de Bruantfou ? Ou les prophéties de la vieille femme aveugle aux 7 éperviers vont-elles se réaliser, comme pour l'arbre de mai ?

Avec la tension qui va croissante et savamment orchestrée jusqu'à la date fatidique - pour Henri 4 mais pas que - du 14 mai et le tour de force qui marque la fin de Hyronimus, Les 7 Vies de l'Epervier décollent littéralement et atteignent leur rythme de croisière dans ces 2 tomes. La tension se mêle à l'humour. Les récits menés en parallèle se superposent avec force ellipses et raccourcis en forme de fondus enchaînés. Chaque personnage, même le plus secondaire, impose et ses traits et son caractère. Et aussi et surtout l'Histoire revit devant nous, riche de tous ses contrastes et avec tous ses niveaux de lecture. Et si on apprenait la fin du règne de Henri IV et l'enfance de Louis XIII dans les écoles avec Les 7 Vies de l'Epervier ? Sans doute y-a-t-il des scènes un peu crues mais le dessin est tellement pur et les dialogues si bien senties. Allez, je plaisante. Gardons ces livres pour nous détendre et assouvir aussi à travers cette histoire si bien menée notre soif d'équité et de justice. Comme entre ces deux enfants nés le même jour mais pas dans la même cour...
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Les 7 vies de l'épervier, tome 2 : Le temps d..

Louis le dauphin de France qui accumule les caprices, souvent mortels. Ariane la jeune auvergnate qui joue avec sa vie comme une biche écervelée. Son père (?...) qui nourrit force regrets et souvenir de La Blanche Morte, sa femme. Henri IV, le Vert Galant qui croise la route d'un poète aux vers sans rimes mais pas dénués de raison, Maître Léonard. Qui croise aussi celle de Ravaillac mais pas encore son fer. Tout ça sous le regard affûté de 7 éperviers et la main de fer d'une vieille sorcière privée de la vue des choses de ce monde mais on ne peut plus lucide sur son cours. Ainsi va ce 2ème tome des 7 Vies de l'Epervier qui tisse de nombreux parallèles sans jamais se perdre. Au contraire ! Cet album est un pur régal où le trait pur, simple et limpide de Juilliard fait merveille pour décrire et peindre sans juger tout le bon et tout le mauvais d'une époque troublée par la fin des guerres de religion et la faim tout court. Cothias le scénariste ne laisse pas non plus sa part... aux chiens : il excelle à donner à chaque personnage un fort caractère et des répliques qui font mouche. Sans doute un des meilleurs, sinon le meilleur album de la série. Et si vous avez la chance de l'avoir ou le trouver dans la défunte collection Trait pour Trait, au format ou presque des planches originales, le régal sera d'autant plus grand, même - et surtout ! - en noir et blanc. Un trait pur et un récit délié pour dire les contrastes violents d'un pays qui se reconstruit.
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Les 7 vies de l'épervier, tome 1 : La blanche..

Une naissance (et, malheureusement une mort) glaciale. Un accouchement (et un remontant) royal. Le cadre, l'Auvergne et sa moyenne montagne, la cour du Roi et le château de St-Germain, est posé, avec ses écarts de classe et saisissants contrastes, qui font la France d'alors. Le cœur du récit aussi est posé, qui creuse, met en relief et en parallèle deux destins que tout semble opposer. Un parallèle judicieux et profond, fruit du jeu du narrateur et prolongé dans la forme du récit avec ce personnage de sorcière mystérieuse, tour à la fois narrateur et intervenant de l'histoire avec un petit ou grand H.

Scénario, personnages, climat, décors, dialogues, découpage et dessin, que dire ? Les 7 Vies de l'Epervier est un chef-d'oeuvre. Quand il sort en 1983, cet album est une première dans l'histoire de la bd historique. Préquelle de Masque-Rouge - paru dans Pif Gadget - la série révèle les origines de ce héros rebelle à la Robin des Bois et masqué, façon frère d'un certain roi...Mais là où l'Histoire ne sert habituellement que de toile de fond aux aventures des héros imaginaires, le récit et le dessin tissent un lien étroit entre le destin d'Ariane, le sort du pays - la France des guerres de religion - et les luttes et plaisirs de ses classes, du roi et sa cour aux paysans d'Auvergne.

Un album indispensable à ranger et chérir dans toute bibliothèque, celle du simple amateur comme celle du connaisseur. Et à faire suivre bien sûr des 6 autres, dessinés par Juilliard, comme des premiers Masque Rouge. Avec une action implacable dès le début, cet album ravira aussi les amateurs de cape et d'épée et les amoureux des personnages riches, bien campés et truculents. De quoi se régaler !
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