Je ne sais pas si 1948 fut une grande année pour le Bordeaux, mais elle fut marquée par une double naissance : la mienne et celle d'Alix l'Intrépide. Dix ans plus tard, je découvris simultanément le fastueux programme d'Histoire de sixième (La Grèce et Rome) et "La Griffe noire" dans TINTIN. Dès cet instant, Alix cristallisa ma passion pour l'Antiquité.
Les jours passèrent sans que je puisse me défaire de cette apparition.
Chaque matin, chaque soir, j'interrogeais la fenêtre, qui, hélas, restait muette. Jusqu'au jour où la belle inconnue réapparut...
Elle était à la fenêtre voisine, le front contre la vitre, et regardait le boulevard, une tasse à la main.
Un beau visage pensif, encadré d'une tignasse noire ébouriffée...
- Et toi, Jackie ? Qu’est-ce qui a pu conduire une femme comme toi à venir risquer…
- So what ? Pourquoi une femme ne pourrait-elle pas tout simplement apprécier le frisson voluptueux du danger ?...
- Quel faste ! Mais quels sont ces chars ? (Joséphine)
- Des œuvres d'art que les peuples d'Italie offrent au Directoire. (Napoléon)
- Général, ne dit-on pas que ces trésors sont parfois enlevés avec rudesse ?
- Certes, l'enthousiasme est souvent brutal !... Et puis, que voulez-vous, il faut tellement pour secourir la détresse du Gouvernement de la France !... a vous revoir, citoyen gouverneur. (Napoléon)
- Bah !... Mais que va-t-on faire de ces cadavres ?
- Nous allons les laisser dans le fossé, et à la grâce de dieu !... Mon pauvre Edmund... c'était un bien brave cocher !...
... voilà les ouvriers de la commune vont les enterrer, ils ont l'habitude !
- Curieuse façon de faire... enfin chaque pays a ses coutumes !
Je n’ai rien contre l’imagination quand elle donne un coup de main au hasard.
Les jours passèrent sans que je puisse me défaire de cette apparition. Chaque matin, chaque soir, j'interrogeais la fenêtre, qui, hélas, restait muette. Jusqu'au jour où la belle inconnue réapparut... Elle était à la fenêtre voisine, le front contre la vitre, et regardait le boulevard, une tasse à la main. Un beau visage pensif, encadré d'une tignasse noire ébouriffée... Chaque matin, chaque soir... Chaque soir, chaque matin, ça tournait à l'obsession...Fatalement il fallait bien qu'un jour je fasse ce que je fis ce matin-là.
En quelle année est publié 'le dernier jour d'un condamné' ?