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Les Récits d'Adrien Zograffi : Kyra Kyralina



C'est l'histoire d'un enfant qui fut forcé de grandir plus vite que d'ordinaire contraint par un environnement malsain où règne la violence. C'est le récit d'un adulte avec ses yeux d'enfants quelque part dans lequel on sent l'auteur et sa douleur; on vibre avec Panaït Istrati.



Ce que j'ai adoré dans ce livre est sans doute le ton oriental et moyen-oriental qui fait vraiment voyager le lecteur. On s'imagine des paysages, on les fantasme avec ces personnages abimés par la vie. Bien que très réaliste, ce roman ne livre pas de descriptions très longues : Panaït Istrati sait instaurer une ambiance, un ton à travers quelques éléments descriptifs qui situent juste l'histoire. Cela me rappelle parfois l'écriture du grand Amin Maalouf.



Enfin ce roman est équilibré parcourant les thèmes d'une vie : amour, amitié, famille, richesse, trahison, culpabilité, douleur. Il n'est que trop humain quelque part et la solitude du personnage principal touche. Elle est envoutante, on s'y attache. Le lecteur se retrouve mêlé à l'histoire et j'ai senti un sentiment de responsabilité naître au fur et à mesure des pages, accompagné de beaucoup de compassion.



Oh comme j'aurai aimé discuter avec Panaïs Istrati - ou Dragomir - ou Stravo.

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Les Récits d'Adrien Zograffi : Kyra Kyralina

Adrien, pris par le démon de l'aventure, abandonne sa mère, et part en voyage. Et, s'il embarque le lecteur avec lui, c'est avant tout parce qu'il rencontre un homme étrange, à la gaieté trop forcée pour être honnête. Stavros, que le narrateur perd de vue puis retrouve, se met à raconter ses multiples vies. Son premier récit est cruel mais drôle, à la manière grivoise d'un fabliau du moyen-âge: empêtré dans les préparatifs d'un mariage dont il ne veut pas, Stavros qui ne désire que les garçons mais aime sa fiancée, tente d'expliquer à sa future belle-famille qu'il n'est peut-être pas l'homme de la situation. Le deuxième récit est tragique et envoûtant qui raconte l'enfance de Stavros, petit garçon préférant jusqu'au désastre attendu la volupté des femmes à la morale patriarcale. Seul le troisième m'a déçu, faux conte sans cocasserie ni réalisme, et bien larmoyant.

Mais nul doute que je retenterai l'aventure avec Istrati, ne serait-ce que pour comprendre comment un homme qui a appris notre langue en lisant Romain Rolland (wtf???) peut écrire un français aussi poétique qu'authentique.
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Les Récits d'Adrien Zograffi : Présentation des..

Les Haïdoucs, ce sont des rebelles que le gouvernement considère comme bandit. Il se battent contre l'injustice et pour la liberté. Ce roman est un témoignage de plusieurs personnages.

Nous commençons par faire la connaissance de Florea Codrilor dit Floritchica, la chef de ce groupe de Haïdoucs. Elle nous narre une partie de son enfance et la rencontre avec un grand chef Haïdouc : nommé Cosma. Ainsi que le cheminement qui l'amena où elle se trouve.

Ensuite, Eli le Sage, nous laisse entrevoir les difficultés de son enfance aux côtés de ses frères et de sa sœur. Tous sont sous la coupe du patriarche. Nous serons au plus près des événements déclencheurs qui l'amena à l'Haïdoucie.

Spilca le Moine, nous livre un récit prenant à cœur. Il nous narre sa raison d'être un Haïdouc suite au malheur d'amour qu'il vécu.

Movila le Vataf, est devenu Haïdouc en subissant les pressions et les sévices d'un Boïar. Il devient l'aîné de la famille à la suite de malheurs et décide de se retourner contre les nobles.

Jérémie Fils de la Forêt, Haïdouc de naissance, suite a son adoption étant bébé par Cosma et Florea Codrilor. Il nous explique la différence entre Haïdouc et esclave.
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Les Récits d'Adrien Zograffi : Kyra Kyralina

J'avais lu de Panait Istrati Les chardons du Baragan il y a fort longtemps et ce roman m'avait marqué.



J'ai eu envie de lire à nouveau Istrati et j'ai choisi de me tourner vers "Les récits d'Adrien Zograffi" qui compte 4 tomes. Le premier est donc Kyra Kyralina.



Adrien part avec Mikhael et le limonadier Stavro appelé encore Dragomir. Les trois compères font halte dans une auberge pour passer la nuit avant de rejoindre le marché sur lequel Ils vendront dès crêpes et de la limonade pour.



Pendant la nuit, Stavro aura une attitude ambiguë envers Adrien. Stavro s'emploie alors à expliquer ses gestes en racontant sa jeunesse.



Un père et un frère aîné violents, une mère et une sœur gaies et qui aiment la compagnie d'hommes souvent artistes.



Un jour que le père et le frère aîné rentrent et découvrent qu'une fête a été organisée par la mère, le père se déchaîne sur la mère à qui il crève un œil. Kyra et Stavro (ou Dragomir) font également l'objet de coups.



Après des péripéties et notamment le meurtre du frère, la fuite des trois et une rencontre fatale, Dragomir est séparé de sa mère et surtout de sa sœur adorée.



Il ira de Turquie en Egypte en passant par le Liban et plus encore recherchant Kyra et sa mère avec un œil en moins. Il rencontrera la méchanceté comme la bonté et l'amitié.



Ce livre est un conte comme sait les écrire Istrati. Au même titre que pour Les chardons du Baragan, je me suis laissée entraîner par cette belle histoire si triste mais qui laisse une belle place à l'amitié. L'être humain peut être cruel comme bon de même que Stovra a deux face comme le remarquera Adrien. Malgré tous les obstacles l'espoir reste toujours présent.

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