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L’inspecteur McCoy

Série de 5 livres (En cours). Écrite par Alan Parks (5),

Janvier noir par Parks
Alan Parks
3.86★ (552)
tome : 1
L'enfant de février par Parks
tome : 2
Bobby Mars Forever par Parks
tome : 3
Les morts d'avril par Parks
tome : 4
Joli mois de mai par Parks
tome : 5

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Dernières critiques
L'enfant de février

Alan Parks à réussi le deuxième opus de cette série qui se déroule quelques jours au mois de février 1973. L'inspecteur McCoy n'est pas franchement sympathique, plutôt lâche et profiteur, il n'en demeure pas moins attachant par ses faiblesses, a sa part de coups et ne lâche rien avant de résoudre son affaire. On en apprend un peu plus sur son chemin de vie, notamment sur la relation qui l'unit à son chef, l'atrabilaire Fergus.
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Joli mois de mai

Glasgow, mai 1974. Dans cette grande cité écossaise pourtant habituée à la violence, l’incendie criminel d’un salon de coiffure provoquant la mort de cinq jeunes femmes et deux fillettes choque tout le monde. Trois adolescents repérés par des témoins sont interpellés et échappent de peu au lynchage mais ils sont enlevés par un commando. Le lendemain, on retrouve le cadavre torturé d’un des suspects avec ses aveux.

Les autorités refusent de croire à l’action de justiciers ordinaires et chargent l’inspecteur Harry McCoy de résoudre rapidement l’affaire avant la mort programmée des deux autres coupables. Mais Harry n’est pas au mieux de sa forme (il sort d’un mois d’hôpital pour cause d’ulcère gravissime), doit éviter tout stress et garder une bonne hygiène de vie. Une recommandation impossible à tenir quand on doit fréquenter la pègre locale et côtoyer chaque jour la misère et l’horreur des bas-fonds de Glasgow.

A jamais traumatisé par une enfance malheureuse (son père est devenu SDF), Harry McCoy est un flic attachant qui sait se fondre dans un milieu hostile quitte à prendre quelques libertés avec la loi. Ses enquêtes (la série en compte désormais cinq) nous donnent un bon aperçu de la situation criminelle de Glasgow dans les années soixante-dix.

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Joli mois de mai

L'histoire

Glasgow est en deuil. L'incendie criminel d'un salon de coiffure a fait cinq victimes. Face à cette injustice, la colère monte. Quand trois adolescents sont inculpés, la ville se soulève. Une foule se rassemble devant le tribunal mais, alors que la police conduit les trois garçons en prison, un camion fonce dans le fourgon et les prévenus sont embarqués de force. Le lendemain, le corps de l'un d'eux est retrouvé en plein centre-ville. Un message a été envoyé aux journaux : « Un en moins, plus que deux. »

L'inspecteur Harry McCoy et son adjoint Wattie engagent une course contre la montre pour retrouver les garçons kidnappés avant qu'ils ne soient à leur tour assassinés.



Mon avis



Je découvre Harry McCoy : policier qui a déjà un club d'afficionados parmi les lecteurs de romans policiers. C'est le 5eme opus d'une série plébiscitée.

L'enquête est pleine de rebondissements. L'intrigue est ficelée solidement. Les méchants sont membres de gangs écossais. Des policiers intègres veillent sur une ville gangrenée par la violence. La critique social est féroce. Le regard sur les gens d'église sans appel. L'alcool et les déviances sexuelles forment la toile de fond - bien sombre- de cette enquête. Je n'ai pas reposé ce roman policier avant d'en connaître la fin. Une indéniable réussite.
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Les morts d'avril

Et Abba chantait « Waterloo ».



Pour ma part, tout a commencé avec « le Joli mois de mai » qui m'a donné envie de remonter un peu le temps… Me voici donc en avril, toujours en 1974.



Au final, j'ai bien moins accroché à l'histoire : une bombe artisanale explose, un militaire américain recherche son fils, un colonel écossais, snob et psychopathe de surcroît, manage une milice privée façon gourou avec de forts relents d'homosexualité refoulée et dans une optique politique peu crédible. Glasgow, ses bas- fonds, ses turpitudes, sa noirceur n'apparaissent que par intermittence…



Je retiens cependant l'écriture d'un classicisme rare d'Alan PARKS qui ne lâche pas son héros, Harry McCoy, une seule seconde.

Dans un style indirect parfait, nous partageons tout avec lui. Ce type de narration est un vrai tour de force qui ne se pratique plus beaucoup. Il est tellement plus aisé d'écrire à la première personne ou de passer d'un personnage à l'autre au fil des chapitres au risque d'une certaine superficialité.



Avec Harry McCoy, nous avons rencontré un personnage d'une grande profondeur dont la complexité s'affirme au fil des lectures. Nous apprenons à découvrir un fin limier, aux méthodes quasi border line et surtout autodestructeur. Une enfance trouble partagée avec ceux qu'il doit pourchasser aujourd'hui, des malfrats qu'il comprend… Un comportement parfois ambivalent, entre peur, parfois soumission, parfois révolte et vengeance silencieuse.



Mais si nous savons qu'il a 32 ans, qu'il n'est pas très épais, au bout de deux romans, je n'ai pas trouvé une seule description physique de M. McCoy. "Est-il brun, blond ou roux- je l'ignore" comme disait Verlaine...



Un personnage à suivre. En espérant des récits au contenu plus solide.

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Joli mois de mai

Bonsoir,

Un polar ce soir à la mode des années 70. D’ailleurs nous sommes au mois de mai 1974 dans « Joli mois de mai » d’Alan Parks aux Éditions Rivages, que je remercie.

Je ne connaissais pas cette série que je viens de découvrir. Alors peut être est-ce mieux de commencer par le premier , mais je n’ai pas ressenti de manque à ne pas les avoir lus. Harry McCoy est malade et sort de l’hôpital lorsque l’enquête commence. Son supérieur essaie de le protéger en le mettant sur une autre enquête. Mais finalement des liens existent entre les deux et l’inspecteur va se retrouver à les résoudre ensemble. Un très bon polar, assez classique mais avec lequel on s’évade.

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Janvier noir

Le Glasgow des années 70 vu par Alan Parks, ce n’est clairement pas Pleasantville, ses jolies petites maisons blanches aux gazons parfaitement entretenus et sa vie calme et harmonieuse !



Non, le Glasgow que brosse Alan Parks est sombre, brutal, parfois même excessivement glauque (pas une lueur d’optimisme au milieu de toute cette violence).



L’inspecteur McCoy y est né, il en connait tous les coins et les recoins (surtout les bars malfamés d’ailleurs) ainsi que les malfrats qui y imposent leur loi. C’est en prison qu’il est informé qu’un crime va être commis. Arrivé trop tard sur les lieux, il ne peut qu’assister impuissant au meurtre d’une jeune femme et au suicide de son assassin.



« Vous voyez tout ça McCoy ? Ces cars accidentés, le sang, les cadavres, les mômes qui chialent, les curieux qui essaient de passer les barrières. C’est ce qu’on appelle une chierie monumentale. Une chierie monumentale que je vais devoir gérer, moi. Alors vous êtes mignon, vous recommencez et vous m’expliquez ce qui s’est passé ici et en quoi ça vous concerne. »



Avec son adjoint Wattie, récemment arrivé à Glasgow, il se lance donc dans une enquête qui va les mener de plus en plus loin dans la noirceur et la violence. L’intrigue démarre un peu difficilement, la faute sans doute au nombre de personnages introduits dès le début du récit et qui manquent souvent de nuance. Les méchants sont très très méchants, pas de salut du côté de la police non plus qui semble elle aussi gangrénée par la corruption.



Ambiance sombre donc, intrigue pas totalement convaincante et pourtant à la fin de ma lecture j’ai eu tout de même envie de poursuivre cette série prévue en douze tomes. Le personnage triste et alcoolique de l’inspecteur McCoy n’échappe pas aux poncifs du genre toutefois il incite le lecteur à vouloir le découvrir un peu plus. Les critiques sur les prochains tomes semblent aussi plus positives et laissent entrevoir des intrigues menées avec plus de justesse. Reste que j’aimerais que l’atmosphère générale soit tout de même moins plombante (en tout cas pour préserver mon petit cœur sensible je ne prévois pas d’enchainer plusieurs tomes d’affilée).
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Joli mois de mai

5° tome des aventures d'un inspecteur de Glasgow dans les années 70 et la série ne faiblit pas. On pourrait même la qualifier d'impeccable, pour qui aime ce style de romans policiers : sobre, sérieux et envoutant. C'est qu'on a l'impression d'y être dans ce petit commissariat, de suivre Mc Coy , d'absorber ses indignations, sa soif de justice, sa volonté de protéger le petit plutôt que le puissant, son courage, sa débrouillardise, son flair, mais aussi ses démons...

Et ses indics, ses mauvaises fréquentations à qui il arrache des informations, avec lesquelles il pactise, le temps d'une enquête, parce qu'il vaut mieux un petit résultat que rien du tout, quand la machine judiciaire est pleine de paperasse, de compromis, de " On peut rien faire"...



Dans ce tome , il vient de sortir de l'hôpital , ( contre l'avis des médecins...), où il avait été soigné pour un ulcére à l'estomac. C'est que notre trentenaire, boit trop, fume trop, et ne refuse jamais un cacheton...

Il revient de loin, amaigri, mais plein de combativité pour lutter contre le mal, qui gangréne sa ville, et il lui en faudra des intuitions fulgurantes , des indics, et du calme, pour percer à jour ce qui se passe vraiment dans sa ville.



Trois jeunes gens, conduits en prison, pour avoir incendié un salon de coiffure ( et tué 5 femmes et fillettes, au passage) , sont kidnappés. le lendemain, on retrouve l'un d'eux tué et torturé au petit matin... le message est clair : les deux autres suivront le même programme !

Parce qu'il croit à la justice et pas au lynchage, McCoy se lance dans l'enquête comme si sa forme était olympique. Il découvrira des choses qui le toucheront de près, de très, très près, et cela deviendra comme une croisade personnelle.

Ce qu'il faut savoir pour lire ce tome sans avoir commencé par le premier, c'est que McCoy a eu une enfance bien pourrie, laquelle se rappelle à lui dans les plus mauvais moments. Maltraitance, famille d'accueil, et ce n'est que la surface...



Un 5° épisode pour plonger encore plus dans l'âme de ce policier bien déglingué. On lui souhaite de trouver le bonheur, au plus tard en décembre... Courage Harry, encore sept mois !

Ici, pas de recherches sur ordinateur, de géocalisation, de téléphone portable et ça a son charme... Tout n'est que contact humain, pression psychologique, intuition.

Une série qui n'est pas sans rappeler celle de l'auteur Ian Rankin, dont Parks est le fils spirituel, sans les vinyls mais à Glasgow !



Implacable, d'une grande finesse, sobre, tout sauf vulgaire, et un héros hyper attachant...
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Joli mois de mai

A Glasgow en 1974, l’inspecteur McCoy affronte les caïds locaux et la foule en colère après la mort de cinq femmes et petites filles, dans l’incendie criminel d’un salon de coiffure.
Lien : https://www.lesoir.be/595120..
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