Premiers pas dans le monde du manga et pas déçue du tout. Je voulais m'essayer à ce genre littéraire que je ne connaissais pas et sur les conseils de mon libraire j ai acheté le tome 1 de Monster... Très bon conseil !

J ai un peu galéré au début avec le sens de lecture des vignettes mais ça allait beaucoup mieux rapidement...

L'histoire est bien ficelée et les personnages ont une belle dimension psychologique. On se prend rapidement à l'enquête du Dr Tenma et les dernières pages me donnent bien envie de découvrir la suite voire d autres ouvrages de ce genre que j ai découvert se nommer " seinen manga"...

Je viens de tourner la dernière page de Monster, de finir l’arc du suicide collectif et l’heure est au bilan. A chaud.

Si ce dernier tome semblait s’ouvrir avec un lot de mystères à élucider et un sentiment de fin décevante, il se conclut avec ce même côté mystérieux et un goût légèrement amer. Si les toutes dernières cases du tout dernier chapitre sont à la hauteur de l’opening, le reste comme beaucoup de tomes n’est souvent pas à la hauteur du défi.

La fin semble ouverte et m’a donc laissé sur ma faim, en quête de réponses aux questions. Il est vrai que suggérer une fin peut sublimer certaines œuvres. Je pense notamment aux films et livres Shutter Island ou Inception. En revanche, je trouve que pour un thriller psychologique, la psychologie n’a été que gratée à la surface. Trop peu de réponses sont données. Il en a été de même pour l’assouvissent ma soif de réponses.



La psychologie n’a que très peu été employée ou expliquée lorsqu’on y pense.

Tout au long de ces 18 tomes on a bâti le monument Johann. Celui qui fait pleurer les plus gros criminels juste à l’évocation de son nom, celui que les mafia mettent sur un piédestal, que les chefs de gouvernants s’arrachent, qui tire les ficelles dans l’ombre d’une des plus grande série de meurtres d’un pays, celui encore qui est infiltré dans toutes les institutions. En revanche, on ne sait toujours pas qui est Johann ? Pourquoi l’est-il ? Ce monstre, le diable en personne, dit bipolaire qui suppliait qu’on l’arrête pour mettre un terme à tout ça est-il toujours ce qu’il était ? Oui Johann a souffert de traumatismes profonds, a interné dans cet horrible 511 Kinderheim, aurait réussi à provoquer une émeute meurtrière entre pensionnaires et gardiens, a réussi à éveiller les pulsions meurtrières d’un village ainsi que dans tous les endroits dans lesquels il est passé, suscité tant d’admiration de toutes et tous, de tous les âges. Mais est-il ce génie du mal tel que Urasawa le dépeint ? Très honnêtement je trouve qu’il que très peu de charisme et je ne comprends pas comment il peut exercer une telle emprise sur ceux qu’il croise.

Il en va de même pour Bonaparta. Qui est Franz Bonaparta ? Quel a été le réel impact de ces classes de lectures ? Comment a t-il pu massacrer tant de vies avec si peu de contenu dans ses livres ? C’est aujourd’hui un repenti, soit. Il manque néanmoins de backstory pour que le tout soit crédible à mes yeux. Et quel est le rôle de Tenma dans tout ça ? Qu’en est-il de Nina ?



Je trouve le tout parfois trop tiré par les cheveux, trop téléphoné. Urasawa s’est perdu dans le labyrinthe qu’il avait lui même bâti, avec les mêmes schéma narratifs dans chaque arc et s’est vu conclure un peu précipitamment. Il avait pourtant tellement de potentiel dans cette œuvre. On me la tellement vendu, j’en ai tellement entendu parler..



C’est bon, mais est-ce si culte ? il n’y a pas tous les dilemmes moraux dont on m’a fait part. Je n’ai pas non plus retrouvé cet aspect mindfuck psychologique escompté. Je n’ai pas spécialement aimé le Blade Runner de Ridley Scott. En revanche, je me souviens être sorti de mon visionnage et être dit “waw jai pas compris ou il a voulu m’amener”. C’est un sentiment aue j’aime car ça pousse à réfléchir. Pareil pour Apovalypse now. Ici c’était différent. Les cultes que je lis ou regarde sur le tard sont souvent décevant car ils ont été repris moult fois et déterminent les codes du genre. En revanche, et pour finir sur une dernière comparaison, Usual Suspect m’avait bluffé par cet aspect mindfuck et plot twist, chose que j’ai retrouvé ici mais à bien moindre dose. J’en garderai un bon souvenir mais si je devais conseiller 3 mangas je ne conseillerai pas spécialement celui ci. Je m’en vais lire et regarder les avis des autres sur Babelio et YouTube. Peut être suis je passé à côté d’un élément clé. Au moins il aura fait couler de data mobiles si ce n’est de l’encre.

Très belle découverte avec ce thriller psychologique prenant.

On y suit le parcours d'un jeune médecin brillant à l'avenir prometteur, avec tous les questionnements éthiques qui le traversent, et comment sa rencontre avec Monster va transformer sa vie.

On est immergés très vite dans cette histoire au suspense intense.

Coup de coeur !

Premier volume d'une saga j'ai fais confiance à mon libraire qui me l'a fortement recommandé ! Et qu'elle lecture. On ne s'ennuie pas, il y a de l'action du début à la fin et les événements s'enchaînent rapidement. On croule sous les infos et les révélations mais c'est pas grave car on est prit comme Kenzo, notre héros dans cet engrenage de fou ou sa fonction de médecin va être remis en cause.

Ce premier volume nous montre les bassesse des hôpitaux avec le côté politique ! Il y a des morts, beaucoup ! Mais je n'en attendais pas moins de ce thriller !

De plus les termes médicaux m'ont rappelé la saga Grey's Anatomy (je sais ça n'a rien à voir avec la choucroute).

Un manga sombre et haletant, il me tarde de lire la suite.

Le livre d'images et l'immeuble des bas quartiers de Prague avec une enseigne ornée de trois grenouilles sont sources de mystères.

Tenma enquête toujours.

Anna semble également au centre de tout ça.

Runge, le commissaire du BKA, ne lâche rien sur cette affaire et se rend à Prague.

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Une série qui reste passionnante avec ce tome où l'auteur prend plaisir à nous surprendre.

L‘arc Vampire de Bavière nous laisse sur un final mouvementé : révélations au sujet de Johan, face-à-face tant attendu et premier meurtre.

Le Monstre semble si proche, si accessible, la fin du cauchemar semble si tangible, mais il a tout le temps un coup d’avance.

C’est ainsi que le 6eme tome nous embarque en direction de Prague, à la recherche des origines du monstre. Les cartes semblent être redistribuées et cela apporte un grand bol d’air frais à l’œuvre, qui patinait dans la semoule. Le seule défaut de cette 7eme partie est l’usurpation d’identité de Johan, déguisé en Anna.

Pour ce qui en est de la quête identitaire, de l’introduction de Grimmer, de la remontée dans le temps en cette période post-Guerre Froide et de l’ultime planche, je ne peux que courber l’échine sans rien dire en passant à la page suivante.

Les clés de la naissance du Monstre se trouvent encore enfouies dans la mémoire de Nina. Il est important de découvrir la genèse de tout ce mal pour pouvoir le contrer. Le docteur Tenma poursuit de son côté son enquête pour se retrouver face à Johann pour l éliminer.

Ces deux tomes sont très concentrés avec beaucoup d informations et de nouvelles révélations. La qualité graphique et scenaristique reste la même, nous faisant passer un bon moment de lecture et suspens.

Suite des aventures du Dr Temna à la recherche de Johann...

Dans ce nouvel opus, sans spoiler la chose, l'enquête du Dr Temna nous amène à découvrir la "création" de Johann, ce dernier ayant toujours un coup d'avance. Nous suivons en parallèle Anna ou Nina, la soeur jumelle qui essaie également de retrouver son frère. D'autres personnages apparaissent, notamment Dieter, un enfant qui prend une place importante, et, dans cette opus, une organisation nazie...

Le Dr Temna a peut être sombré du côté obscur (j'exagère un peu), recherché par la police pour meurtre, mais il ne peut s'empêcher de secourir les personnes qu'il rencontre sur sa route en exerçant sa médecine et sa chirurgie quand nécessaire. Ces derniers le lui rendent bien.

Bien construit, on ne s'ennuie pas (pour le moment mais il reste encore sept autres doubles volumes à découvrir !!) à suivre la quête de Temna et ses rencontres ponctuées de révélations au compte goutte. Les personnages du plus gentils au plus méchants sont parfaits tant qu'en graphisme qu'en psychologie et surtout sans excès de bulles.

A suivre...