Ce tome 2 est consacré à Zach, associé de Sascha. Alors qu’ils s’apprêtent à accueillir un nouveau membre dans leur équipe, Zach ne voit pas d’un bon œil l’arrivée de Ayla. Sa réputation la devance et son image est loin d’être positive.



Même si l’auteur nous laisse entrevoir un #fastburn, cela n’en est rien de l’histoire de Ayla et Zach. Entre eux l’attirance est là, indéniable, inévitable pourtant chacun traîne des blessures dures à guérir, à occulter pour se laisser à nouveau embarquer dans une nouvelle histoire.



Malgré la violence qu’elle subit depuis des années, Ayla est une femme forte, combative qui occulte la douleur. Elle émeut par sa sensibilité et la douceur qu’elle cache et ne révèle qu’aux personnes de confiance. Zach lui paraît comme un bad boy, un tatoueur insensible et coureur de jupons. Au contraire, Zach a souffert, s’est puni pendant des années avant de se laisser envoûter par Ayla et ainsi s’ouvrir à nouveau à la vie. Entre eux, l’attirance est rapide, fusionnelle. Pourtant, ils vont se laisser le temps, celui nécessaire pour se faire confiance, pour se connaître, pour être sur d’eux pour ne pas se lancer dans une relation d’un soir que ni l’un ni l’autre ne cherche.



Zack représente le bookboyfriend idéal : attentionné, il l’a pousse dans ses retranchements pour qu’elle donne le meilleur d’elle-même. Il aime qui elle est et ne cherche pas à la changer. Il est attentif, généreux, doté de paroles réconfortantes. Parfois sombre parfois mielleux, cet homme doit vivre avec un passé compliqué pour lequel il s’est refusé au plaisir et à l’amour. Zack fait tout passer avec lui, ses collègues, le bien-être d’Ayla. Cet homme sacrifie sa propre personne au service d’autrui sans rien demander en retour. Une bienveillance attendrissante émerge de lui.



Une très belle histoire avec 2 personnages attachants par leur histoire, leur vécu, leur force, leur combativité. Des punchlines tout aussi drôles pour agrémenter leur rencontre et l’évolution de leur couple. Ensemble, ils pansent leurs blessures, se reconstruisent pour vivre le meilleur.



@morganb_auteure tu as réussi avec ce tome 2 à me faire verser une larme !
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Harper se trouve dans ce centre depuis 5 ans. 5 ans où elle se mure dans le silence pour se protéger. Elle refuse de se mêler aux autres et préfère le calme au vacarme du centre. C’est dans la salle d’attente de son psy qu’elle va rencontrer Sascha. Lui cultive l’image du mauvais garçon. Rapidement, un lien se crée entre les deux, spontané, inexplicable.



Au fil des mois, Harper et Sascha développent une forte complicité, ils s’apaisent mutuellement, se comprennent sans parler. Sascha provoque de belles avancées dans le comportement de Harper qui arrive petit à petit à affronter ses peurs.



Une lecture prenante qui évoque le traumatisme chez ses 2 jeunes. On est attendri par ses 2 éducateurs qui comprennent l’importance qu’ils ont de se trouver, de partager des moments ensemble. Une lecture entraînante avec un duo fusionnel dont la connexion a été fulgurante et intense. Un lien fort les unit et va les aider à guérir, à progresser et à s’épanouir autant qu’à se faire confiance. Chaque épreuve consolide leur relation, chaque moment renforce leur amour.



Les 20 derniers % du livre sont terribles. Votre cœur a intérêt d’être bien accroché, car il va faire des bonds. On a mal pour eux, pour eux qui s’aiment tant au point de se faire souffrir, de renoncer à l’autre pour ne pas lui faire de mal. On a mal pour ces 2 personnes qui s’aiment, mais n’arrivent pas à se le dire, parce que leur amour est plus fort que les gestes.



En s’aimant trop, ils finissent par se faire du mal. Et pourtant, leurs cœurs et leurs corps parlent pour eux. Comme la première fois où ils se sont vus, quelque chose d’indéfinissable se passe entre eux. Quelque chose qui a permis à Harper de se sortir de son enfer, quelque chose qui a permis à Sascha d’accepter ses sentiments.



C’est quand on perd une personne que l’on comprend sa vraie valeur dans notre vie. C’est à ses dépens que Sascha va comprendre la place qu’Harper a dans sa vie. Alors qu’il refuse de l’aimer pour ne pas lui faire de mal, il va devoir travailler sur lui qu’il ne veut pas à jamais la perdre.



Ce #slowbrun, c’est aussi une manière de remercier le travail de ses hommes et ses femmes qui donnent de l’amour à ceux qui n’en ont pas eu. Ceux qui s’investissent pour les aider à vaincre leurs blessures alors qu’ils étaient trop jeunes pour les connaître.

Difficile de poser des mots, tous les sentiments se mélangent lors de la lecture. Une très belle histoire qui mérite cet happy end. Celui de croire en cet amour intense et profond, à cet amour indestructible que ni le temps, ni les gens, ni les épreuves ne peuvent détruire.


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