Cela faisait un an que j’attendais sa sortie. Alors, même si je me doutais qu’il y en aurait des piles entières chez divers commerçants de Cherbourg, je n’ai pu m’empêcher de le retenir chez mon libraire habituel.



Côté graphisme, rien à redire. J’ai retrouvé le crayon de Romuald Reutimann avec beaucoup de plaisir. Et côté scénario ? Hé bien, j’aurai sans doute mieux fait de relire au moins le tome précédent pour me remettre en tête cette histoire de Danses de Saint-Elme. En particulier le coup des photos volées. Mais c’est l’avantage des BD, il est facile de reprendre le tome 4, de le relire, puis de redécouvrir le tome 5.



En tout cas, nous avons laissé les frères Glacère brouillés à la fin du précédent volume et nous refermons celui-ci sans savoir vraiment pourquoi. Il semble qu’ils envisagent de se réconcilier bien que la cause de leur mésentente ne soit pas encore bien claire. Julienne a fuit son école de contre-espionnage pour revenir à New Cherbourg aider son amoureux. Anton a aidé les grondins à soigner les Zouïdes — qui seraient bien pour quelque chose dans les danses de Saint-Elme. Un nouveau méchant est sous les verrous. etc.



En bref : Ben on va attendre le tome 6. Et pour patienter, il reste le puzzle.
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Je remercie les éditions Casterman et Babelio de m’avoir envoyé New Cherbourg Stories, tome 1 : Le Monstre de Querqueville de Pierre Gabus et Romuald Reutimann (illustrations).



Cette BD regroupe deux épisodes déjà publiés d’abord dans la presse puis aux éditions Blueman : Coups de feu au Roule Palace et Dans le ventre du Lala Bama. Ayant apprécié la première aventure, j’ai apprécié de pouvoir enchaîner directement avec la suivante !



Il faut dire que d’emblée, j’ai apprécié la touche fantastique et mystérieuse apportée par une étrange découverte sur la plage : une sorte de baleine bleue et velue qui ne ressemble à aucun animal connu dans notre monde ou dans cette ville de New Cherbourg, version imaginaire de la ville de Cherbourg-en-Cotentin. Une version dans laquelle nous prenons plaisir à nous immerger à travers les illustrations au style rétro de Romuald Reutimann. Je reconnais que ce n’est à première vue pas le style graphique qui me parle le plus, mais il se prête à merveille à l’histoire qui se déroule sous nos yeux et devrait ravir les personnes appréciant la ligne claire et les BD comme Tintin.



J’ai d’ailleurs apprécié de retrouver dans cette intrigue un duo à la Dupond et Dupont à travers celui formé par Côme et Pacôme, deux frères au service du contre-espionnage de la ville de New Cherbourg. Ces derniers sont en quête d’un dossier top secret sournoisement dérobé qui leur faut absolument retrouver avant qu’il ne soit trop tard ! En plus de ces deux frères possédant une particularité, ma foi plutôt pratique, surtout vu leur métier, la BD propose son lot de personnages intrigants et intéressants qui, je n’en doute pas, prendront de l’ampleur par la suite.



J’ai, pour ma part, particulièrement aimé l’athlétique et imperturbable Julienne dont les capacités physiques seront remarquées et lui ouvriront les portes d’une nouvelle carrière aux côtés d’un collègue plutôt encombrant. J’ai également apprécié son jeune frère au passe-temps original bien moins inoffensif qu’on ne pourrait le penser ! J’ai hâte de voir de quelle manière ce personnage sera intégré aux autres tomes puisque je ne doute pas qu’il fasse partie de la suite de l’aventure. Mais c’est probablement le peuple ragondin, que je vous laisserai le plaisir de découvrir par vous-même, qui a eu mes faveurs. Un peuple dont il semble crucial de garder l’existence secrète, même face à un ministre, caricature du politicien parisien qui estime qu’en-dehors de Paris, point de salut.



À cet égard, en plus de la forme qui colle parfaitement à l’intrigue et d’une trame qui se déroule sans accroc ni temps mort, je retiendrai de cette BD, les clins d’œil, notamment à Tintin, mais aussi les pointes d’humour toujours bien amenées, que ce soit à travers un comique de répétition entre le bien balourd Pacôme et l’élue de son coeur, ou le côté parodique des éléments de décor. Rien que l’idée d’un service de contre-espionnage dans une ville censée être le miroir imaginaire de Cherbourg-en-Cotentin ne manque pas de piquant.



Mélange d’espionnage, d’aventure, d’action et de fantastique, Le Monstre de Querqueville possède un charme presque suranné auquel j’ai été particulièrement sensible et qui rend la lecture aussi délectable que rapide. J’ai, ainsi, dévoré les deux aventures qui s’agencent parfaitement et qui posent les bases d’une série à l’humour qui fait mouche, aux personnages à la personnalité marquée et à l’action parfaitement dosée pour divertir les lecteurs, tout en les laissant le temps de s’immerger dans une ville imaginaire qui n’a rien à envier à son modèle !




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Merci Babelio et Casterman pour cette bande dessinée gagnée lors de la masse critique dédiée.

J'ai été un peu déçue par ma lecture, je m'attendais à plus, je suis un peu restée sur ma faim.

L'histoire traîne parfois en longueur à mon goût.

Les cases, côté dessin, sont par moment un peu trop chargées en information, en détail, cela nous perd un peu dans la lecture.

Sinon l'intrigue est intéressante, nous avons envie d'en savoir plus et poursuivons la lecture.

Le côté fantastique apporte un plus.

Peut-être faudrait-il poursuivre la lecture des tomes suivants pour comprendre certains points encore en suspens.

C'était rigolo de recevoir ce tome 1 par Masse Critique, trois ans après avoir lu le tome 2 par le même biais.



Contrairement à ce que j'avais dit à l'époque, je ne me suis pas intéressé plus que ça à la découverte des autres tomes. Je lis déjà peu de BDs, donc si en plus je m'étais mis à en rechercher une en particulier, je me serais surpris...



J'ai bien aimé retrouver l'ambiance de New Cherbourg Stories. J'aime beaucoup les dessins et la façon de représenter les scènes d'action. C'est fluide. Les couleurs sont également bien choisies et il en dégage de ce livre une ambiance intéressante qui lui est propre.



Les personnages sont intéressants, même si peu développés, bien que j'émets une réserve pour les deux frères, qui ne me semblent pas tant sympathique. Dommage également, même si ce sont des jumeaux, de ne pas creuser une différence pour qu'ils soient identifiables par le lecteur. J'entends par là qu'on voit qu'ils ne sont pas pareils; l'un d'entre eux est plus maladroit par exemple, mais impossible de dire lequel, ils ne sont pas assez caractérisés.



Je remercie Babelio et Casterman pour ce Masse Critique.

Très bon deuxième tome pour une série qui s'avère être vraiment intéressante. Ce monde retro-futuriste de New Cherbourg est vraiment bien ficelé avec beaucoup (peut être trop pour du 48cc) de personnages hauts en couleurs.

En dehors du scénario un peu complexe (après on parle d'espionnage et de magouilles des services secrets) et parfois difficile a suivre j'appuyerais sur le fait que ce monde est tellement fascinant que j'aimerais bien voir une deux demi pages de grands panoramas de la ville où des fonds marins.

Sinon New Cherbourg Stories c'est du très lourd