Dans ce quatrième tome, l'intrigue bascule dans une approche plus politique et plus sociétale autour du virus et de sa propagation. Il est intéressant de voir le mangaka développer ce côté de l'histoire tout en réussissant à garder son fil rouge romantique. Les deux avancent en parallèle dans un joli équilibre permettant à la série de garder un ton plus frais et moins tragique que ce qu'il pourrait être.

Le dessin reste très agréable et fluide pour les canons du genre. Quand aux dernières pages, elles laissent plusieurs questions en suspens, donnant forcément envie de lire la suite.

C'est assez fou comme les histoires de nos jeunes gens se retrouvent relier. Est-ce que le monde serait à nouveau en danger ? Et quelle est la vérité sur le mur ?

Mochizuki assiste à la réunion du groupe anti-masque à laquelle a été convié un invité un peu spécial, un émissaire. Natsuki fait tout pour venir en aide à Mochizuki, elle n'est pas du tout

à la réunion à la base. Les forces de protection font tout pour se battre contre la nouvelle menace, sans affoler la population.

Erika et Hata passent du temps ensemble, mais ils vont aussi se retrouver mêler à une histoire qui les dépasse.



Nos jeunes gens n'ont pas connu la pandémie quand elle a eu lieu, ils ont entendu des histoires, ils se savent protéger par le mur, pour eux personne ne vit en-dehors de lui, mais ils commencent

à se demander ce qui est vrai. En aucune façon, ils n'ont véritablement moyen de le savoir mais sentent la menace.

Par ailleurs, nous faisons un peu plus connaissance avec l'émissaire et ses alliés, les questions fusent dans notre cerveau. Ils s'apprêtent à faire quelque chose de néfaste, mais leurs passés semblent

dicter ce choix d'aujourd'hui. Rien n'est simple, nous avons à la fois hâte et peur d'en apprendre plus et d'en voir les conséquences.

Le mangaka continue à nous dévoiler son univers pandémique en mettant ces héros lycéens en relation avec une organisation anti-masque. Je trouve qu'il réussit à éviter les écueils manichéens en apportant la naïveté de la jeunesse. La romance ne progresse pas trop vite et a une bonne marge de progression surtout dans un univers où tous les contacts sont prohibés.

Le trait reste assez traditionnel pour des romances mais l'univers est vraiment original et offre beaucoup de résonance.

Une série à suivre.

Ce deuxième tome apporte un côté plus sombre et plus psychologique à l'intrigue en abordant les conséquences de la quarantaine, de la maladie mais également dans un long flash-back l'arrivée de l'épidémie mortelle.

J'avoue avoir un peu de mal à voir où le mangaka veut amener son histoire mais il est clair que ce tome va beaucoup plus loin que la simple amourette adolescente que sous-entendait le premier tome.

Une série intéressante qui plaira aux ados comme aux adultes par son côté novateur et mature.

Ce premier tome est très intrigant et porte une certaine résonance après la pandémie de 2020.

En effet, on découvre un Japon totalement masqué où les règles sanitaires sont toujours en vigueur. Dans ce contexte anxiogène, les lycéens fantasment désormais sur la bouche de leur congénère, élément caché sauf dans l'intimité familiale.

J'ai trouvé le pitch de départ original et porté par une réalité possible qui n'est pas sans humour. L'ensemble se lit avec fluidité. On oscille entre préoccupations quotidiennes adolescentes (amitié, romance...) et réflexion sur la pandémie. Ce premier tome met en scène un duo de héros garçon - fille avec des parcours différents permettant de facilement s'identifier.

Un début qui donne envie de lire la suite.

Des questions passionnantes, traitées via le quotidien, presque banal, de jeunes lycéens curieux, volontaires et courageux.
Lien : https://cnlj.bnf.fr/fr/conte..