J’avais quitté « La maison sans souvenirs » frustrée et surtout perplexe suite à la fin abrupte et à la foule de questions sans réponses qui m’avait envahie. J’étais donc hyper impatiente d’entamer ce 3ème opus et je n’ai pas été déçue.
J’ai vite retrouvé dans ce tome ce que j’aime chez Donato Carrisi : le côté addictif de sa plume qui prouve une nouvelle fois son excellente maîtrise de la narration et la facilité avec laquelle il insuffle au texte une atmosphère enveloppante, obscure, énigmatique, tout en instillant une tension savoureuse au fil des chapitres.
L’auteur a réussi à semer le doute dans mon esprit en flirtant subtilement avec le surnaturel et l’inexplicable, jusqu’à rendre l’histoire oppressante. Impossible de décrocher tant c’est prenant et empli de mystères. Plus j’avançais, plus l’obscurité se resserrait autour de moi tandis que j’élaborais des hypothèses sans jamais m’approcher de la vérité. J’ai été manipulée de bout en bout.
Et si certaines zones d’ombre se dissipent, d’autres s’épaississent encore, exacerbant notre impatience de voir (enfin !) tous les liens se nouer.
Palpitant, parfois frissonnant, captivant par ses thèmes, c’est pour moi un très bon tome. C’est d’ailleurs dans celui-ci que je me suis le plus attachée à Pietro. Sa vulnérabilité et la mise en lumière d’éléments de son passé m’ont beaucoup touchée.
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